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summum corpus

  • 1 corpus

    corpus, corporis, n. [st2]1 [-] corps, substance, élément. [st2]2 [-] corps (des êtres animés). [st2]3 [-] chair du corps, enbonpoint. [st2]4 [-] corps mort, cadavre, âme, ombre (des morts). [st2]5 [-] individu, personne. [st2]6 [-] corps, ensemble, tout. [st2]7 [-] réunion d'individus; assemblée, corporation, ordre, compagnie, collège, société, peuple.    - corpora individua: corps indivisibles, atomes.    - corpus aquae, Lucr. 2, 232: l'élément de l'eau, l'eau.    - corpus arboris, Plin.: tronc d'un arbre.    - caput est a corpore longe, Ov. M. 11, 794: sa tête est loin du tronc.    - corpore quaestum facere, Plaut. Poen. 5, 3, 21: se prostituer.    - dare pro corpore nummos, Hor. S. 1, 2, 43: payer pour ses testicules, payer pour ne pas être châtré.    - corpus Homeri, Dig.: toutes les oeuvre d'Homère.    - corpus rationum, Dig. 40, 5, 37: livre de compte.
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    corpus, corporis, n. [st2]1 [-] corps, substance, élément. [st2]2 [-] corps (des êtres animés). [st2]3 [-] chair du corps, enbonpoint. [st2]4 [-] corps mort, cadavre, âme, ombre (des morts). [st2]5 [-] individu, personne. [st2]6 [-] corps, ensemble, tout. [st2]7 [-] réunion d'individus; assemblée, corporation, ordre, compagnie, collège, société, peuple.    - corpora individua: corps indivisibles, atomes.    - corpus aquae, Lucr. 2, 232: l'élément de l'eau, l'eau.    - corpus arboris, Plin.: tronc d'un arbre.    - caput est a corpore longe, Ov. M. 11, 794: sa tête est loin du tronc.    - corpore quaestum facere, Plaut. Poen. 5, 3, 21: se prostituer.    - dare pro corpore nummos, Hor. S. 1, 2, 43: payer pour ses testicules, payer pour ne pas être châtré.    - corpus Homeri, Dig.: toutes les oeuvre d'Homère.    - corpus rationum, Dig. 40, 5, 37: livre de compte.
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        Corpus, corporis, penul. cor. n. g. Cic. Un corps.
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        Corpus, pro sola carne. Cic. Vires et corpus amisi. Je n'ay plus que la peau et les os, je suis tout descharné.
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        Auctus corporis. Lucret. Croissance, Accroissement.
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        Compagibus corporis includi. Cic. Estre enclos et comme emprisonné dedens le corps, comme est l'ame.
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        Corpus mali habitus. Cels. De mauvaise qualité ou complexion, Qui engendre mauvaises humeurs.
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        AEquaeuo corpore fratres. Sil. De mesme aage.
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        Caeca corpora. Lucret. Invisibles.
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        Cassum anima corpus. Lucret. Un corps sans ame.
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        Clarum. Seneca. Noble.
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        Crassum corpus terrae. Lucr. Espez.
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        Laborum ferentia corpora. Tacit. Laborieux, Durs à la peine et au travail.
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        Fidele corpus senectae. Pers. Qui ne default point à vieillesse, Qui est encore fort, et se porte bien en vieillesse.
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        Fluxa et resoluta corpora. Colum. Corps extenuez et debilitez.
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        Formosi corporis spolium dies aufert. Seneca. La beaulté corporelle se perd par laps de temps.
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        Frigidum et exangue corpus alicuius complecti. Quint. Embrasser un corps mort.
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        Genitalia corpora. Lucr. Les quatre elemens, desquels toutes choses sont engendrees.
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        Id aetatis corpora. Tacit. De ceste aage.
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        Corpus inane animae. Ouid. Sans ame, Duquel l'ame est sortie.
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        Inane corpus. Ouid. Mort.
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        Irriguum mero corpus habere. Horat. Avoir beu du vin bien largement.
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        Minuta. Lucret. Petits, Menus.
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        Niuei corporis foemina. Seneca. Blanche comme neige.
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        Prima corpora. Lucret. Les quatre elemens.
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        Rarum. Lucret. Qui n'est point espez, Cler.
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        Resolutum. Ouid. Tout estendu.
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        Semifero corpore mater. Valer. Flac. Demihomme et demi serpent.
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        Simulatum corpus. Ouid. L'image de quelque corps.
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        Spoliatum lumine corpus. Virg. Un corps mort.
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        Subductum. Ouid. Extenué.
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        Transformia corpora. Ouid. Qui se peuvent transformer et muer en diverses formes.
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        Vescum. Plin. Petit, Menu.
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        Vulsum. Quintil. Duquel on a arraché le poil.
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        Absumptum corpus. Sil. Consumé.
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        Affectum corpus. Liu. Mal disposé, Debilité, Travaillé.
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        Condere corpus sepulchro. Ouid. Mettre dedens le sepulchre ou tombeau.
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        Corripere e stratis corpus. Virgil. Se lever du lict hastivement.
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        Dare tumulo corpora. Ouid. Mettre dedens le tombeau.
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        Dare corpus somno. Ouid. Se coucher pour dormir.
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        Deiuncta corpora vita. Virgil. Morts.
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        Deiecta corpora. Virgil. Choisiz, Esleuz.
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        Demittere corpus morti. Ouid. Tuer.
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        Deponere corpus. Lucret. Se coucher à terre.
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        Deponere corpora sub ramis arboris. Virg. S'asseoir en l'ombre.
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        Distorta, et quocunque modo prodigiosa corpora. Quint. Bossus et contrefaicts.
    \
        Distrinxit summum corpus arundo. Ouid. La fleiche l'a un petit atteint et blessé au corps.
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        Euirare corpus. Catul. Chastrer.
    \
        Fingere corpus. Seneca. Former, Faire.
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        Fundere corpora humi. Virgil. Jecter par terre.
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        Vino somnoque per herbam corpora fusa. Virg. Estenduz.
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        Humare corpus. Virgil. Enterrer.
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        Incondita corpora. Lucan. Qui ne sont point ensepveliz.
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        Inhumata corpora. Virgil. Qui ne sont point enterrez.
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        Leuare corpus. Horat. Recreer.
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        Librare corpus in alas. Ouid. Voler.
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        Fessum corpus mandare quieti. Lucret. Se reposer.
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        Ex somno corpora moliri. Liu. Se lever du lict.
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        Perfusum corpus aeterno frigore lethi. Lucret. Mort.
    \
        Procurare corpora. Virg. Repaistre, Traicter et penser son corps.
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        Proiicere corpus. Catul. Abandonner, Hazarder.
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        Tingere corpus lymphis. Ouid. Laver.
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        Corpus arboris. Plin. Le corps d'un arbre.
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        Corpus, pro opere aliquo scripto et volumine. Cic. Videtur mihi modicum quoddam corpus confici posse. Il y a assez de matiere pour en faire un livre à part.
    \
        Corpus. Liu. Le corps et compaignie de quelque gens, College.
    \
        Concessa corpora. Caius. Compaignies permises.

    Dictionarium latinogallicum > corpus

  • 2 summus

    a, um [superl. к superus, наряду с supremus ]
    1) высочайший, верхний ( jugum montis Cs)
    summa urbs C (или arx O) — городской кремль
    de summo pectore dicere AGсм. pectus
    summum corpus PM — поверхность тела, кожа
    2)
    а) высший, предельный (summum jus summa injuria, sc. est C)
    б) крайний, последний
    summa dies V, O — последний день (жизни), кончина
    3) главный, лучший, важнейший
    summi hominum Lcn — лучшие из людей, цвет человечества
    summam manum imponere alicui rei Q — довершить что-л.
    4) (все)общий, совокупный
    5) критический, опасный ( summo rei publicae tempore C)
    6) худший, ужасный ( turpitudo C); тягчайший ( scelus Sl). — см. тж. summum

    Латинско-русский словарь > summus

  • 3 degusto

    dē-gusto, āvī, ātum, āre
    1) отведывать, пробовать (vinum Cato, Dig; carnem, novas fruges PM)
    2) ознакомиться, узнавать ( litteras Q)
    4) слегка касаться, оцарапать ( lancea degustat summum corpus V)
    5) затронуть, задеть (d. rem, materiam Q)

    Латинско-русский словарь > degusto

  • 4 reddo

    reddo, ĕre, dĭdi, dĭtum - tr. -    - redidei = reddidi, CIL 10, 6950 --- fut. reddibo, Plaut. Cas. 129; Men. 1040; cf. Prisc. 6, 32; 6, 35; Non. 508, 8. [st1]1 [-] donner en retour, rendre (à une pers. ce qu'elle vous a donné, confié, prêté).    - aliquid accipere ab alio vicissimque reddere, Cic. Lael. 26: recevoir qqch d'un autre et le lui rendre à son tour.    - ea, quae utenda acceperis, majore mensura, si modo possis, jubet reddere Hesiodus, Cic. Off. 1, 48: ce qu'on nous a prêté, c'est avec usure que nous devons, si possible, le rendre, suivant les prescriptions d'Hésiode.    - obsides reddere, Caes. BG. 1, 35, 3: rendre des otages.    - memoria bene redditae vitae, Cic. Phil. 14, 32: le souvenir d'une vie que nous avons rendue avec honneur (à la nature).    - cf. Cic. Rep. 1, 4.    - reddere beneficium, Cic. Off. 1, 48: rendre un bienfait en retour.    - acceptam cladem hosti reddere, Liv. 24, 17, 7: rendre à l'ennemi la défaite qu'il avait infligée.    - cf. Liv. 24, 20, 2 ; 27, 49, 5. [st1]2 [-] donner en retour ce qu'on doit, ce qu'on a promis, etc. ; payer, s'acquitter de.    - redde quae restant, Cic. Br. 258: acquitte-toi du reste (= achève ton exposé).    - mors naturae debita, pro patria reddita, Cic. Phil. 14, 31: mort due à la nature, payée pour la patrie (dette envers la nature acquittée pour la patrie).    - proemia reddere, Virg. En. 9. 254: accorder des récompenses.    - reddere alicui prœmia debita, Virg. En. 2, 537: payer à qqn le salaire qui lui est dû.    - mihi maxime placet ea quae male empta sunt reddi, Cic. Att. 2: je suis tout à fait d'accord pour rendre ce qui a été acheté trop cher.    - vota reddere, Cic. Leg. 2, 22: s'acquitter des voeux.    - cf. Virg. B. 5, 75.    - supplicatio redditur, Caes. BG. 7, 90, 8: on célèbre les actions de grâces prescrites.    - promissa viro reddere, Virg. En. 5, 386: délivrer à qqn la récompense promise.    - reddere poenas, Sall. J. 14, 21: subir une punition.    - reddere rationem: rendre un compte.    - debitum naturae morbo reddere, Nep. Reg. 1: payer sa dette à la nature à la suite d'une maladie, mourir de maladie. [st1]3 [-] rendre (à qqn ce qu'on lui a pris, enlevé), restituer.    - reddere captivos, Caes. BG. 7, 90, 3: rendre des prisonniers.    - reddi captivos negavit esse utile, Cic. Off. 3: il affirma qu'il n'était pas utile de rendre les prisonniers.    - cf. Cic. Phil. 2, 104.    - libertatem reddere, Suet. 25: rendre la liberté.    - patriam reddere, Liv. 5, 51, 10: rendre la patrie.    - suum cuique honorem redditum gaudeo, Cic. Am. 136: je me réjouis que chacun se soit vu restituer ses honneurs.    - aliquem patriae reddere, Cic. Mil. 94: rendre qqn à sa patrie.    - patriis redditus aris, Virg. En. 11, 269: rendu aux foyers paternels.    - cf. Virg. En. 2, 740.    - reddar tenebris, Virg. En. 6, 544: je vais rentrer dans les ténèbres (auxquelles je me suis arraché un moment).    - Teucrum iterum se reddere in arma, Virg. En. 10, 684: s'exposer de nouveau aux armes des Troyens.    - se reddere: revenir, reprendre sa place.    - se reddere convivio, Liv. 23, 9, 13: reprendre sa place au banquet. [st1]4 [-] donner en retour, en paiement, en récompense.    - is honos non solum... datur, sed... redditur, Cic. Phil. 5, 41: cet honneur, on ne l'accorde pas seulement..., on le rend en paiement...    - reddere pretium alicui pro bene factis, Plaut. Cap. 940: récompenser qqn pour ses bons offices.    - gratiam alicui reddere, Sall. J. 110, 4: payer qqn de retour, lui manifester sa reconnaissance. [st1]5 [-] placer en regard, en réplique.    - paria paribus redduntur, Cic. Or. 164: des membres de phrase égaux se font pendant. [st1]6 [-] placer en retour, retourner, traduire, rendre.    - cum, ea quae legeram Graece, Latine redderem, Cic. de Or. 1, 155: alors que je rendais en latin ce que j'avais lu en grec.    - verbum pro verbo reddere, Cic.: traduire mot à mot.    - cf. Cic. Opt. 5. [st1]7 [-] donner en retour, en écho, répéter.    - Hor. Ep. 1, 18, 14; S. 2, 8, 80; P. 158. [st1]8 [-] donner en réponse, répliquer (répartir).    - Virg. En. 1, 409; 6, 689; 11, 251, etc. [st1]9 [-] donner, produire en retour, renvoyer (des rayons); reproduire, imiter; exprimer, rendre; rendre (un son...).    - (gemma) clara repercusso reddebant lumina Phoebo, Ov. M. 2, 110: (des. pierres précieuses) renvoyaient à Phoebus ses rayons brillants qui s'y réfléchissaient.    - reddere odorem croci, Plin. 36, 177, reproduire l'odeur du safran.    - reddere paternam elegantiam in loquendo, Quint. 1, 1, 6: reproduire dans sa parole la correction paternelle du style.    - te nomine reddet, Virg. En. 6, 768: il sera ta reproduction par le nom, il te ressemblera par le nom.    - omnes Catilinas, Acidinos postea reddidit, Cic. Att. 4, 3, 3: tous les Catilina, les Acidinus ont reparu dès lors en lui (= il s'est conduit comme...).    - toto litore busta surgunt Thessalicis reddentia manibus ignem, Luc. 9, 180: tout le long du rivage, se dressent des bûchers offrant leurs flammes aux mânes de la Thessalie.    - ut, quae secum commentatus esset, ea sine scripto verbis eisdem redderet, quibus cogitavisset, Cic. Br. 301: à tel point que, ce qu'il avait préparé (avant de prononcer son discours), il le reproduisait sans aucune note, dans les mêmes termes qu'il l'avait conçu.    - cf. Quint. 10, 6, 3 ; 11, 2, 23.    - tibiae... alium sonum reddunt, Quint. 11, 3, 20: la flûte rend un son différent. [st1]10 [-] rendre, produire (en parl. du sol).    - Ter. Phorm. 680; Col. 2, 16, 2 ; Plin. 18, 87; Quint. 12,10, 25 [st1]11 [-] ramener à un état antérieur, rendre de nouveau.    - avec deux acc. reddere aliquem insignem, Virg. En. 5, 705: rendre quelqu'un illustre.    - reddam ego te fame mansuetem (= mansuetum), Plaut. As. 1.2.19: je vais te rendre doux en t'affamant.    - pecunia homines beatos non reddit: l'argent ne rend pas les hommes heureux.    - senem illum tibi dedo ulteriorem, lepide ut lenitum reddas, Plaut. Bac. 1150: je te confie ce vieux là-bas, le second, pour que tu le ramènes à une aimable douceur.    - cf. Plaut. Poen. 132.    - reddes forte latus, nigros angusta fronte capillos, reddes dulce loqui, Hor. Ep. 1, 7, 27, tu referas forte ma poitrine (solides mes poumons), et noirs mes cheveux sur un front étroit, tu referas doux mon parler.    - avec ut subj. reddes nobis, ut... fecisti, sic de magistratibus ut disputes... Cic. Leg. 3, 13: tu referas pour nous sur les magistratures, comme tu l'as fait..., un exposé critique.... [st1]12 [-] amener d'un état à un autre, rendre.    - petronem et dominum reddam mortales miserrumos, Plaut. Cap. 822: je ferai du bélier et de son maître les êtres les plus misérables.    - tutiorem vitam reddere, Cic. Rep. 1, 3: rendre la vie plus sûre.    - cf. Cic. Ac. 2, 54; de Or. 2, 8 ; Br. 38; Caes. BC. 3, 79, 4.    - homines ex feris mites reddere, Cic. Inv. 1, 2: amener les hommes de la sauvagerie à la douceur.    - aliquid effectum reddere, Plaut. Ps. 386: amener une chose à réalisation, effectuer, réaliser.    - cf. Plaut. Ps. 530; 1309; Cap. 345, etc.    - rare au passif corpus imbecillius redditur, Cels. 3, 3, 19: le corps est affaibli.    - cf. Ov. M. 4, 175; Just. 29, 4, 3, etc..    - rart subst. attribut aliquem hostem Romanis reddere, Nep. Han. 2, 1: faire de qqn un ennemi des Romains.    - avec ut + subj. mortalem summum fortuna reddidit ut famul infumus esset, Enn. An. 313: la fortune a fait du mortel le plus élevé le plus bas des esclaves.    - cf. Ter. And. 389. [st1]13 [-] rendre (à qqn) ce qu'on a reçu, remettre, transmettre.    - aliquid alicui reddere: rendre qqch à qqn.    - Graeciae veterem statum reddere: rendre à la Grèce son ancien statut.    - reddere alicui suum: rendre à qqn son dû.    - Cincius eam mihi abs te epistulam reddidit, quam tu dederas, Cic. Att. 1, 20, 1: Cincius m'a remis de ta part la lettre que tu lui avais confiée pour moi.    - cf. Cic. Fam. 2, 1, 1; 2, 17, 1; etc. ; Caes. BC. 1, 1, 1; 2, 20, 2, etc. ; Sall. C. 34, 3 ; Liv. 2, 3, 7. [st1]14 [-] donner en retour d'une demande, accorder.    - neque his petentibus jus redditur, Caes. BG. 6, 13, 7: on ne leur accorde pas malgré leur demande de solution en justice.    - cf. Quint. 11, 2, 60.    - reddere judicium, rendre un jugement (en parl. du magistrat à qui on vient demander justice).    - Ter. Phorm. 404: Quint. 7, 4, 43; Tac. An. 1, 72.    - jus reddere, Tac. An. 6, 11: rendre la justice.    - judicia in privatos reddere, Caes. BC. 2, 18, 5: rendre des jugements contre les particuliers. [st1]15 [-] rapporter, exposer.    - reddere = referre.    - causas corruptae eloquentiae, Quint. 8, 6, 76: rapporter les raisons de la corruption de l'éloquence.    - aliquid suo loco reddere, Tac. H. 4, 67: raconter une chose en son lieu.    - quae suis locis reddam, Plin.: ce que j'exposerai en son temps et lieu. [st1]16 [-] faire sortir au-dehors, rendre.    - animas reddunt, Virg. G. 3, 495: ils exhalent leur souffle, leur vie.    - cf. Ov. P 2, 11, 7.    - sanguinem reddere, Plin. Ep. 5, 19, 6: rendre, vomir du sang.    - ex alto luco vox reddita est, Virg. En. 7, 95: des profondeurs du bois sortit une voix.    - cf. Virg. En. 3, 40. [st1]17 [-] placer à part, assigner en propre (en lot).    - Plaut. St. 181; Lucr. 1, 203; 2, 65, etc. ; Cic. Nat. 1, 103 ; Virg. En. 12, 817.
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    reddo, ĕre, dĭdi, dĭtum - tr. -    - redidei = reddidi, CIL 10, 6950 --- fut. reddibo, Plaut. Cas. 129; Men. 1040; cf. Prisc. 6, 32; 6, 35; Non. 508, 8. [st1]1 [-] donner en retour, rendre (à une pers. ce qu'elle vous a donné, confié, prêté).    - aliquid accipere ab alio vicissimque reddere, Cic. Lael. 26: recevoir qqch d'un autre et le lui rendre à son tour.    - ea, quae utenda acceperis, majore mensura, si modo possis, jubet reddere Hesiodus, Cic. Off. 1, 48: ce qu'on nous a prêté, c'est avec usure que nous devons, si possible, le rendre, suivant les prescriptions d'Hésiode.    - obsides reddere, Caes. BG. 1, 35, 3: rendre des otages.    - memoria bene redditae vitae, Cic. Phil. 14, 32: le souvenir d'une vie que nous avons rendue avec honneur (à la nature).    - cf. Cic. Rep. 1, 4.    - reddere beneficium, Cic. Off. 1, 48: rendre un bienfait en retour.    - acceptam cladem hosti reddere, Liv. 24, 17, 7: rendre à l'ennemi la défaite qu'il avait infligée.    - cf. Liv. 24, 20, 2 ; 27, 49, 5. [st1]2 [-] donner en retour ce qu'on doit, ce qu'on a promis, etc. ; payer, s'acquitter de.    - redde quae restant, Cic. Br. 258: acquitte-toi du reste (= achève ton exposé).    - mors naturae debita, pro patria reddita, Cic. Phil. 14, 31: mort due à la nature, payée pour la patrie (dette envers la nature acquittée pour la patrie).    - proemia reddere, Virg. En. 9. 254: accorder des récompenses.    - reddere alicui prœmia debita, Virg. En. 2, 537: payer à qqn le salaire qui lui est dû.    - mihi maxime placet ea quae male empta sunt reddi, Cic. Att. 2: je suis tout à fait d'accord pour rendre ce qui a été acheté trop cher.    - vota reddere, Cic. Leg. 2, 22: s'acquitter des voeux.    - cf. Virg. B. 5, 75.    - supplicatio redditur, Caes. BG. 7, 90, 8: on célèbre les actions de grâces prescrites.    - promissa viro reddere, Virg. En. 5, 386: délivrer à qqn la récompense promise.    - reddere poenas, Sall. J. 14, 21: subir une punition.    - reddere rationem: rendre un compte.    - debitum naturae morbo reddere, Nep. Reg. 1: payer sa dette à la nature à la suite d'une maladie, mourir de maladie. [st1]3 [-] rendre (à qqn ce qu'on lui a pris, enlevé), restituer.    - reddere captivos, Caes. BG. 7, 90, 3: rendre des prisonniers.    - reddi captivos negavit esse utile, Cic. Off. 3: il affirma qu'il n'était pas utile de rendre les prisonniers.    - cf. Cic. Phil. 2, 104.    - libertatem reddere, Suet. 25: rendre la liberté.    - patriam reddere, Liv. 5, 51, 10: rendre la patrie.    - suum cuique honorem redditum gaudeo, Cic. Am. 136: je me réjouis que chacun se soit vu restituer ses honneurs.    - aliquem patriae reddere, Cic. Mil. 94: rendre qqn à sa patrie.    - patriis redditus aris, Virg. En. 11, 269: rendu aux foyers paternels.    - cf. Virg. En. 2, 740.    - reddar tenebris, Virg. En. 6, 544: je vais rentrer dans les ténèbres (auxquelles je me suis arraché un moment).    - Teucrum iterum se reddere in arma, Virg. En. 10, 684: s'exposer de nouveau aux armes des Troyens.    - se reddere: revenir, reprendre sa place.    - se reddere convivio, Liv. 23, 9, 13: reprendre sa place au banquet. [st1]4 [-] donner en retour, en paiement, en récompense.    - is honos non solum... datur, sed... redditur, Cic. Phil. 5, 41: cet honneur, on ne l'accorde pas seulement..., on le rend en paiement...    - reddere pretium alicui pro bene factis, Plaut. Cap. 940: récompenser qqn pour ses bons offices.    - gratiam alicui reddere, Sall. J. 110, 4: payer qqn de retour, lui manifester sa reconnaissance. [st1]5 [-] placer en regard, en réplique.    - paria paribus redduntur, Cic. Or. 164: des membres de phrase égaux se font pendant. [st1]6 [-] placer en retour, retourner, traduire, rendre.    - cum, ea quae legeram Graece, Latine redderem, Cic. de Or. 1, 155: alors que je rendais en latin ce que j'avais lu en grec.    - verbum pro verbo reddere, Cic.: traduire mot à mot.    - cf. Cic. Opt. 5. [st1]7 [-] donner en retour, en écho, répéter.    - Hor. Ep. 1, 18, 14; S. 2, 8, 80; P. 158. [st1]8 [-] donner en réponse, répliquer (répartir).    - Virg. En. 1, 409; 6, 689; 11, 251, etc. [st1]9 [-] donner, produire en retour, renvoyer (des rayons); reproduire, imiter; exprimer, rendre; rendre (un son...).    - (gemma) clara repercusso reddebant lumina Phoebo, Ov. M. 2, 110: (des. pierres précieuses) renvoyaient à Phoebus ses rayons brillants qui s'y réfléchissaient.    - reddere odorem croci, Plin. 36, 177, reproduire l'odeur du safran.    - reddere paternam elegantiam in loquendo, Quint. 1, 1, 6: reproduire dans sa parole la correction paternelle du style.    - te nomine reddet, Virg. En. 6, 768: il sera ta reproduction par le nom, il te ressemblera par le nom.    - omnes Catilinas, Acidinos postea reddidit, Cic. Att. 4, 3, 3: tous les Catilina, les Acidinus ont reparu dès lors en lui (= il s'est conduit comme...).    - toto litore busta surgunt Thessalicis reddentia manibus ignem, Luc. 9, 180: tout le long du rivage, se dressent des bûchers offrant leurs flammes aux mânes de la Thessalie.    - ut, quae secum commentatus esset, ea sine scripto verbis eisdem redderet, quibus cogitavisset, Cic. Br. 301: à tel point que, ce qu'il avait préparé (avant de prononcer son discours), il le reproduisait sans aucune note, dans les mêmes termes qu'il l'avait conçu.    - cf. Quint. 10, 6, 3 ; 11, 2, 23.    - tibiae... alium sonum reddunt, Quint. 11, 3, 20: la flûte rend un son différent. [st1]10 [-] rendre, produire (en parl. du sol).    - Ter. Phorm. 680; Col. 2, 16, 2 ; Plin. 18, 87; Quint. 12,10, 25 [st1]11 [-] ramener à un état antérieur, rendre de nouveau.    - avec deux acc. reddere aliquem insignem, Virg. En. 5, 705: rendre quelqu'un illustre.    - reddam ego te fame mansuetem (= mansuetum), Plaut. As. 1.2.19: je vais te rendre doux en t'affamant.    - pecunia homines beatos non reddit: l'argent ne rend pas les hommes heureux.    - senem illum tibi dedo ulteriorem, lepide ut lenitum reddas, Plaut. Bac. 1150: je te confie ce vieux là-bas, le second, pour que tu le ramènes à une aimable douceur.    - cf. Plaut. Poen. 132.    - reddes forte latus, nigros angusta fronte capillos, reddes dulce loqui, Hor. Ep. 1, 7, 27, tu referas forte ma poitrine (solides mes poumons), et noirs mes cheveux sur un front étroit, tu referas doux mon parler.    - avec ut subj. reddes nobis, ut... fecisti, sic de magistratibus ut disputes... Cic. Leg. 3, 13: tu referas pour nous sur les magistratures, comme tu l'as fait..., un exposé critique.... [st1]12 [-] amener d'un état à un autre, rendre.    - petronem et dominum reddam mortales miserrumos, Plaut. Cap. 822: je ferai du bélier et de son maître les êtres les plus misérables.    - tutiorem vitam reddere, Cic. Rep. 1, 3: rendre la vie plus sûre.    - cf. Cic. Ac. 2, 54; de Or. 2, 8 ; Br. 38; Caes. BC. 3, 79, 4.    - homines ex feris mites reddere, Cic. Inv. 1, 2: amener les hommes de la sauvagerie à la douceur.    - aliquid effectum reddere, Plaut. Ps. 386: amener une chose à réalisation, effectuer, réaliser.    - cf. Plaut. Ps. 530; 1309; Cap. 345, etc.    - rare au passif corpus imbecillius redditur, Cels. 3, 3, 19: le corps est affaibli.    - cf. Ov. M. 4, 175; Just. 29, 4, 3, etc..    - rart subst. attribut aliquem hostem Romanis reddere, Nep. Han. 2, 1: faire de qqn un ennemi des Romains.    - avec ut + subj. mortalem summum fortuna reddidit ut famul infumus esset, Enn. An. 313: la fortune a fait du mortel le plus élevé le plus bas des esclaves.    - cf. Ter. And. 389. [st1]13 [-] rendre (à qqn) ce qu'on a reçu, remettre, transmettre.    - aliquid alicui reddere: rendre qqch à qqn.    - Graeciae veterem statum reddere: rendre à la Grèce son ancien statut.    - reddere alicui suum: rendre à qqn son dû.    - Cincius eam mihi abs te epistulam reddidit, quam tu dederas, Cic. Att. 1, 20, 1: Cincius m'a remis de ta part la lettre que tu lui avais confiée pour moi.    - cf. Cic. Fam. 2, 1, 1; 2, 17, 1; etc. ; Caes. BC. 1, 1, 1; 2, 20, 2, etc. ; Sall. C. 34, 3 ; Liv. 2, 3, 7. [st1]14 [-] donner en retour d'une demande, accorder.    - neque his petentibus jus redditur, Caes. BG. 6, 13, 7: on ne leur accorde pas malgré leur demande de solution en justice.    - cf. Quint. 11, 2, 60.    - reddere judicium, rendre un jugement (en parl. du magistrat à qui on vient demander justice).    - Ter. Phorm. 404: Quint. 7, 4, 43; Tac. An. 1, 72.    - jus reddere, Tac. An. 6, 11: rendre la justice.    - judicia in privatos reddere, Caes. BC. 2, 18, 5: rendre des jugements contre les particuliers. [st1]15 [-] rapporter, exposer.    - reddere = referre.    - causas corruptae eloquentiae, Quint. 8, 6, 76: rapporter les raisons de la corruption de l'éloquence.    - aliquid suo loco reddere, Tac. H. 4, 67: raconter une chose en son lieu.    - quae suis locis reddam, Plin.: ce que j'exposerai en son temps et lieu. [st1]16 [-] faire sortir au-dehors, rendre.    - animas reddunt, Virg. G. 3, 495: ils exhalent leur souffle, leur vie.    - cf. Ov. P 2, 11, 7.    - sanguinem reddere, Plin. Ep. 5, 19, 6: rendre, vomir du sang.    - ex alto luco vox reddita est, Virg. En. 7, 95: des profondeurs du bois sortit une voix.    - cf. Virg. En. 3, 40. [st1]17 [-] placer à part, assigner en propre (en lot).    - Plaut. St. 181; Lucr. 1, 203; 2, 65, etc. ; Cic. Nat. 1, 103 ; Virg. En. 12, 817.
    * * *
        Reddo, reddis, reddidi, redditum, pen. corr. reddere. Terent. Rendre.
    \
        - regulas dominus indiligens Reddere alias ne volt. Plaut. N'en veult point remettre d'autres.
    \
        Quae suis locis reddam. Plin. Que je reciteray, etc. Desquels je parleray en leur lieu.
    \
        Aliquem reddere. Plin. iun. Resembler à aucun, Luy retirer.
    \
        Inter aquaticas aues mergi soliti sunt deuorare quae caeterae reddunt. Plin. La fiente des autres oiseaulx.
    \
        Anhelitum reddere. Plin. Jecter hors son haleine, Respirer.
    \
        Animam reddere. Cic. Jecter son vent et haleine.
    \
        Animam reddere. Virgil. Mourir, Rendre l'ame.
    \
        Reddidisti animum. Terent. Tu m'as faict revenir le courage.
    \
        Beneficium reddere. Terent. Rendre le plaisir.
    \
        Clamorem reddere. Liuius. Crier.
    \
        Vini colorem reddit. Plin. Il resemble, ou retire à la couleur du vin.
    \
        Colori reddere. Plin. Rebailler couleur, Faire revenir la couleur.
    \
        Commotum reddere. Terent. Avancer aucun d'aller, Le faire haster.
    \
        Conciliatum reddere animum alicuius. Cic. Appaiser aucun.
    \
        Se conuiuio reddere. Liu. Se trouver au banquet.
    \
        Crepitum reddere. Plin. Peter.
    \
        Delibutum gaudio reddere. Terent. Remplir de joye.
    \
        Depositum reddere. Cic. Rendre ce qu'on nous a baillé en garde.
    \
        Dictata reddere magistro. Horat. Rendre sa lecon au maistre d'escole.
    \
        Dictum ac factum reddere. Terent. Dire ce qu'il fault dire, et faire ce qu'il fault faire, Despescher et vuider quelque affaire.
    \
        Dubia omnia reddere. Cic. Mettre tout en doubte.
    \
        Eloquentiam alicuius eloquentiorem reddere. Quintil. Estre plus eloquent que luy.
    \
        Epistolam reddere. Cic. Bailler une paire de lettres à celuy à qui on nous avoit enchargé de les bailler.
    \
        Excrementa reddere. Plin. Faire son ordure.
    \
        Exemplum ac effigiem virtutis alicuius reddere. Liu. Representer, Monstrer la semblance.
    \
        Exequias reddere. Ouid. Faire les funerailles à un trespassé.
    \
        Ferociorem aliquem reddere. Cic. Le faire plus, etc.
    \
        Ferro reddere vitam. Cic. Estre tué de glaive.
    \
        Fimum reddere. Plin. Faire son ordure, Fienter.
    \
        Gratiam reddere. Columel. Rendre le plaisir.
    \
        Vxores grauidas reddere. Lucret. Engrossir.
    \
        Humorem reddere. Plin. Pisser.
    \
        Imaginem reddere. Plin. Representer.
    \
        Impendium reddere vsque ad assem. Plin. Rendre jusques au dernier denier ce qui a esté despendu.
    \
        Impetratum reddere aliquid alicui. Plaut. Luy impetrer quelque chose.
    \
        Incerta omnia reddere. Cic. Mettre tout en doubte.
    \
        Infectum reddere. Horatius. Faire que quelque chose n'ait point esté faicte.
    \
        Latine reddere. Cic. Tourner en Latin.
    \
        Literas reddere. Caesar. Bailler une paire de lettres à celuy à qui on nous avoit enchargé de les bailler.
    \
        Meliorem aliquem reddere. Cic. Le faire meilleur.
    \
        Nitore reddere. Plin. Rendre la beaulté et splendeur qu'on avoit paravant.
    \
        Huic nomen M. Varro reddidit Strabonem vocatum. Plin. Varro a escript le nom de cestuy, disant qu'il s'appeloit Strabo.
    \
        Omnibus in exercitu suo militibus nomina reddidit. Pli. Les a appelez touts par leurs noms.
    \
        Reddere aliquem nomine. Virgil. Avoir tel nom que luy.
    \
        Odorem croci reddit. Plin. Il flaire comme le safran.
    \
        Onera ciborum reddere. Plin. Faire son ordure.
    \
        Operam reddere. Plaut. Rendre la pareille.
    \
        Operas reddere. Cic. Achever sa tasche.
    \
        Otiosum aliquem reddere. Cicero. Le mettre hors d'ennuy, de soulci et de pensement.
    \
        Paria reddere in vtranque partem. Cic. Faire tout egual.
    \
        Partum reddere. Plin. Enfanter.
    \
        Perfectum reddere aliquid. Plaut. Parfaire.
    \
        Modio tritici panis pondo triginta reddit. Plinius. Rend le poix de, etc.
    \
        Promissa reddere alicui. Virgil. Tenir sa promesse.
    \
        Rationem reddere. Plin. Rendre compte, Dire la cause.
    \
        Sanguinem reddere. Plin. iunior. Saigner.
    \
        Panax piperis saporem reddit. Plin. Ha la saveur de poivre.
    \
        Sepulchro corpus reddere. Virgil. Mettre dedens le sepulchre.
    \
        Sonum reddere. Plin. Faire son.
    \
        Spiritum reddere alicui. Liu. S'exposer en danger de mort pour luy.
    \
        Te vacuum redde nobis. Cic. Viens et rends toy à nous delivré de tout affaire.
    \
        Reddere verbum pro verbo. Cic. Rendre mot pour mot, en translatant un livre d'un langage en autre, Translater de mot à mot.
    \
        Vicem reddere meritis. Ouid. Rendre la pareille.
    \
        Vicem alterius rei reddere. Plin. Servir au lieu d'elle.
    \
        Commanducata, croci vim reddit. Plin. Elle ha la force de safran.
    \
        Vitam reddere pro Repub. Cic. Mourir pour la Republique.
    \
        Vocem humanam reddere. Plin. Contrefaire la voix d'un homme, Parler comme un homme.
    \
        Vota reddere. Cic. Accomplir ses veux.
    \
        Vrinam reddere. Plin. Pisser.
    \
        Reddere aliquid sine scripto. Cic. Dire par coeur.
    \
        Inter philosophos reddendus est. Quintil. Il fault parler de luy entre les philosophes.
    \
        Reddit ager. Varro. Rapporte, ou rend.

    Dictionarium latinogallicum > reddo

  • 5 per

    per (altindisch pári, ringsum, griech. περί), Praep. m. Acc., bezeichnet nicht bloß ein Durchgehen durch oder über einen Raum oder Körper, sondern auch die Verbreitung u. Ausdehnung über denselben, dient also I) eig., in bezug auf den Raum: 1) zur Bezeichnung des Durchgangs durch od. über einen Ort: a) durch = durch... hindurch, alterum iter per provinciam nostram (erat) multo facilius, Caes.: sanguis per venas in omne corpus diffunditur et spiritus per arterias, Cic.: membranas oculorum perlucidas fecit, ut per eas cerni posset, Cic.: per os anima exhalata, Ov. – b) durch = über, über... hin, entlang, über... hinweg, coronam auream per forum ferre, Cic.: per temonem percurrere, Caes.: transire per corpora, Caes.: per gradus labi, Liv.: alqm per gradus deicere, Liv.: per patris corpus carpentum agere, Liv.: per munitiones se deicere, Caes.: spuma fluit per armos, Ov.: fugiens pauperiem per mare, per saxa, Hor. – per manus, von Hand zu Hand, trahi, tradere, Caes.: bildl., per manus traditae religiones, von einem zum anderen, Liv. – c) = vor... hin, incedunt per ora vestra magnifici, Sall.: nitidus quā quisque per ora cederet, Hor.: per ora hominum ferri, Plin. ep.: per ora hominum oder per hostium oculos traduci, Liv.: per ora civitatium traduci, Iustin.

    2) zur Bezeichnung der durchgängigen Verbreitung und Ausdehnung über eine ganze Linie oder durch einen ganzen Raum oder einzelne Teile desselben, über... hin, längs... hin, auf... hin, in od. auf... umher, unter... umher, equites per oram maritimam erant dispositi, Caes.: qui per imperii tui provincias ei credidissent, Cic.: per silvas vivit, Ov.: nascuntur in Balearibus ac per Hispanias, Plin.: invitati hospitaliter per domos (in den H. herum = von Haus zu Haus), Liv.: supplicatum per compita totā urbe est, Liv. – iactata per undas (ins Wasser), Verg.: ire per feras, unter... umher, Ov.: u. so ire per umbras, Verg.

    II) übtr.: A) in bezug auf die Zeit, zur Bezeichnung der ununterbrochenen Fortdauer, u. zwar: 1) zur Angabe der Zeit, durch die hindurch eine Tätigkeit sich erstreckt, durch... hin, durch... hindurch, lang, während, ludi decem per dies facti sunt, Cic.: incendium per duas noctes tenuit, Liv.: quam provinciam tenuistis a praedonibus liberam per hosce annos, Cic.: Romae regnatum est per septem reges, Eutr.

    2) zur Bezeichnung der Zeit, in deren Dauer ein einzelnes Ereignis fällt, während, im Verlauf, in, cum per ludos scorta raperentur, Liv.: per eos dies C. Figulus praetor Brundisium venit, Liv.: per diem perque noctem, Gell.: per illa tempora... pro sua quisque potentia certabant, Sall.: duo fuerunt per idem tempus dissimiles inter se, im Verlaufe derselben Zeit, Cic.: per tempus (während der rechten Zeit) advenis, Plaut. u. Ter.: visa dare obscuriora per somnium, Cic.: u. so per somnum, Cic.

    3) bei Substst., die eine Eigenschaft, Stimmung, einen Zustand bezeichnen, zur Angabe, daß in und während derselben etwas geschieht = während, in, deutsch auch oft = mit, unter, quod fecisset per iram, Cic.: per dilationes bellum geri, Liv.: insutum in culleum per summum dedecus vitam amittere, Cic.: sive illa (visa) in cogitatione informantur, sive in quiete, sive per vinum, sive per insaniam, Cic.: ad quos (honores) per ludum et neglegentiam pervenistis, Cic.: reddens mutua per iocum atque vinum, Catull.: und so oft per otium, per ludum iocumque, Liv.: per seria et ludum, Curt.: s. Drak. Liv. 4, 58, 12; 30, 29, 3. Mützell Curt. 3, 7 (17), 3.

    B) in bezug auf andere Verhältnisse: AA) im allg., zur Angabe des Durchlaufens gewisser Zustände usw., per tot extraordinaria imperia in summum fastigium evectus, Vell.: per multa deinde ac varia officia atque honores usque ad ministrationem totius imperii venit, Eutr.: per omnia, durchweg, in allen Stücken, Liv. u.a.

    BB) insbes., zur Angabe der mittelbar einwirkenden Person oder Sache, durch die (gleichs. hindurchgehend) etwas zustande kommt, und zwar: 1) die Person od. Sache als Mittel u. Werkzeug gedacht, durch, vermittelst, a) als wirkliches Mittel u. Werkzeug, statuerunt iniurias per vos ulcisci, Cic.: per indicem damnari, Cic.: per tres populos Galliae potiri, Caes. – per manus demitti, an den H., Caes.: per manus alcis servari et educi, Cic.: per indutias et spem pacis decipere alqm, Cic.: per scelus adipisci alqd, auf dem Wege des V., Cic.: per litteras, Cic. u.a.: per senatusconsultum, per legem, Sall. – per me, per te, per se = durch mich usw. = allein, für mich, selbständig, ohne jemandes Zutun, -Hilfe, ohne Mitwirken anderer, isoliert u. dgl. (v. Pers.u. Dingen), Cic., Caes. u.a.; vgl. Held Caes. b. c. 1, 85, 1. Fabri Sall. Iug. 14, 4, – b) als scheinbares, vorgeschütztes, bei Pers., unter Angabe, per Caecilium accusatur Sulla, Cic. – c) bei Zuständen = unter dem Scheine, unter dem Vorwande, fraudare alqm per tutelam aut societatem, Cic.: alqm per fidem fallere, Cic. – 2) als leitender Grund, leitende Ursache, Veranlassung, wegen, aus, per virtutem perire, Plaut.: per avaritiam decipere, Cic.: cum antea per aetatem huius auctoritatem loci non attingere auderem, Cic.: per causam supplementi equitatusque cogendi, aus Ursache der Rekrutierung usw., wegen der usw., Caes.: per metum potius quam voluntate, Liv. – 3) als gestattendes od. hinderndes Element, wegen, halben, halber, vor (s. Bremi Nep. Eum. 10, 3. Fabri Sall. Iug. 33, 3. Drak. Liv. 23, 18, 22), trahantur per me (meinethalben, soviel an mir liegt, vor mir) pedibus omnes rei, Cic.: si per me licuisset, Cic.: per te (soweit es auf dich ankäme) vel uti quaestum faceret vel uti veniret palam, Ter.: per Afranium stare, quo minus etc., Caes.: his per te (vor dir) frui non licet, Cic.: neque hoc per senatum efficere potuit, Nep. – quod per naturam fas esset, aut per leges liceret, Cic.: si per fata licuisset, Eutr.: cum per valetudinem posses, venire tamen noluisti, Cic.: id iis non licere per interdicta, Cic.: per valetudinem id bellum exsequi nequierat, Liv. – dah. bei Bitten, Schwüren, Anrufungen u. Ausrufungen = um... willen, oro te per deos, Cic.: per dextram te istam oro, Cic.: per ego te deos oro, Plaut.: per ego te, fili, quaecumque iura liberos iungunt parentibus, precor quaesoque, Liv. (vgl. über die Wortstellung per ego Spengel Ter. Andr. 289 u. Weißenb. Liv. 23, 9, 2). – per deos iurare, Cic. – per deos immortales! Cic.: per deos atque homines! Cic.: per deos! Cic. Vgl. Ruhnken Ter. Andr. 3, 3, 6. Drak. Liv. 29, 18, 9.

    / per wird selten dem regierten Worte nachgesetzt, wie Plaut. Poen. prol. 13. Verg. Aen. 6, 692. – per spätlat. m. Abl., zB. per multo tempore, Corp. inscr. Lat. 10, 3344.

    In der Zusammensetzung ist per a) = allerwege, durchweg, durchaus, durch und durch, über und über, völlig, gründlich u. dgl. – b) = bis zu Ende, hinaus, hin.

    lateinisch-deutsches > per

  • 6 quisque

    quisque, quaeque, quodque (pron. quidque, quicque) [st1]1 [-] chaque, chacun, tout (au sing).    - quaeque castra: chaque camp.    - quisque miles, Caes.: chaque soldat.    - quisque, fém. pour quaeque (Plaut. Ter.).    - omnes meretrices, ubi quisque habitant, invenit, Plaut. Poen.: il trouve toutes les courtisanes, là où chacune habite.    - an nescire arbitramini quo quisque pacto hic vitam vostrarum exigat, Ter. Hec.: pensez-vous donc que j'ignore comment chacune de vous passe son temps ici?    - nocte ambo exercitus, Veiens Tarquiniensisque, suas quisque abirent domos, Liv. 2, 7: si bien que les deux armées, celle des Tarquiniens et celle des Véiens, s'en retournèrent de nuit dans leurs foyers. A ne pas confondre avec quisque = et quis, quique = et qui, cujusque = et cujus, quoque = et quo... quoque (adv.) = aussi.    - quaeque polo posita est glaciali proxima Serpens incaluit sumpsitque novas fervoribus iras, Ov. M. 2. [et quae polo posita est glaciali proxima Serpens incaluit...] et le Dragon, qui était placé tout près du pôle glacé, s'échauffa et, sous l'effet de la chaleur, il s'anima de nouvelles fureurs.    - nil attigit nisi arma, quorum indigebat, quaeque ad victum pertinebant, Nep. [... et quae ad victum pertinebant] il ne leur prit que les armes dont il avait besoin et ce qui pouvait servir au ravitaillement.    - quaque (s.-ent. via) potes vitium corporis abde tui, Ov.: et, autant que tu le peux, cache les défauts de ton corps. [st1]2 [-] qqf. quisque = quicumque.    - quemque videritis hominem, Plaut. Mil.: quelque homme que vous voyiez.    - cujusque populi cives, Liv.: les citoyens d'un peuple quelconque. Quisque s'emploie à la place de unusquisque si, dans la même proposition, se trouve: a - un mot relatif    - quem quisque vult sequitur: chacun suit qui il veut.    - quam quisque noverit artem, in ea se exerceat: [dans l'art que chacun connaît, qu'il s'exerce] = que chacun s'exerce dans l'art qu'il connaît.    - pergunt domos eorum apud quem quisque servierant: ils vont chacun chez leur ancien maître.    - et quem quisque in Caesaris castris notum aut municipem habebat conquirit atque evocat, Caes. BC. 1, 74: et tous ceux qui ont une connaissance ou un compatriote dans le camp de César le recherchent et l'appellent. b - un mot interrogatif    - quid quaque parte geratur cognoscit: il voit ce qui se passe sur chaque point.    - quotus quisque intellexit: [quelle est la proportion de ceux qui ont compris]= combien peu ont compris!    - quotus quisque sine vulnere erat: quelle était la proportion de ceux qui n'étaient pas blessés? c - ut signifiant à mesure que, dans la mesure où    - ut quisque nostrum venerat, haec visere solebat: dès que l'un de nous arrivait, il allait les voir.    - res ut quaeque est, Hor.: selon l'importance de chaque chose.    - ut quisque potentiori confinis erat, a sedibus pellebatur: *dans la mesure où chacun avait pour voisin un voisin plus puissant que lui, il était chassé de sa propriété*: pour peu qu'on habitât près d'un plus puissant que lui, on le chassait de chez lui. ratus secuturos ut quemque volnere adfectum corpus sineret, Liv. 1: pensant qu'ils ne le poursuivraient que dans la mesure où leurs blesures le permettraient à chacun d'eux.    - ut quisque + superlatif... ita + superlatif: [dans la mesure où chacun... dans cette mesure on]= plus on... plus on...    - ut quisque ignavissimus est, ita maxime est obnoxius periculo: [dans la mesure où chacun est très lâche, dans cette mesure on est plus exposé aux dangers]= plus on est lâche, plus on est exposé au danger.    - ut quaeque res est turpissima, sic maturissime vindicanda est, Cic.: plus une affaire est scandaleuse, plus elle doit être jugée promptement.    - ita s.-ent.: facillime ad res injustas impellitur ut quisque altissimo animo est, gloriae cupiditate, Cic. Off. 1: [on est poussé très facilement par le désir de gloire à commettre des injustices dans la mesure où l'on a une âme très élevée]= plus on a une âme élevée, plus le désir de gloire pousse à commettre des injustices.    - ita (sans superlatif): ut quisque in fuga postremus ita in periculo princeps erat, Cic. Verr. 2: [dans la mesure on était le dernier à fuir, dans cette mesure on était le premier dans le danger]= le dernier à fuir occupait la première place dans le danger. d - un réfléchi    - sua cuique civitati religio: chaque pays a sa religion.    - pro se quisque: chacun pour son compte, chacun de son côté, chacun pour soi.    - in civitates quemque suas dimisit, Liv. 21, 48: il les renvoya chacun dans son pays.    - suum cuique: à chacun son bien, à chacun son dû.    - suam quisque civitatem adeat, Caes.: que chacun aille dans son pays. e - un superlatif    - optimus quisque: tous les meilleurs.    - puto fortissimum quemque esse generosissimum: j'estime que les hommes les plus courageux sont les plus nobles.    - antiquissimum quodque tempus spectandum: il faut considérer, chaque fois, l'époque la plus ancienne.    - sapientissimus quisque eligitur: on choisit à chaque fois le plus sage ou on choisit tous les plus sages.    - summum quodque spectate, milites, decus, Liv. 7: ayez en vue, soldats, les plus belles récompenses.    - recentissima quaeque, Cic.: les tout derniers événements.    - optimum quidque, Cic.: les choses les meilleures. g - un adjectif numéral ordinal ou primus    - quinto quoque anno: [chaque cinquième année] = tous les cinq ans.    - decimus quisque: [chaque dixième] = un sur dix.    - sorte decimus quisque ad supplicium lecti, Liv. 2, 59: un homme sur dix fut tiré au sort et exécuté.    - primus quisque: a) tous les plus éminents, les premiers. - b) chacun à son tour, l'un après l'autre.    - primo quoque tempore, Cic. Phil.: le plus tôt possible.    - annis quibusque, Plin. 33, 3, 15, § 52 (sans adj. ordinal): chaque année. h - un adj. au positif dans la prose post-classique    - trepidatione vulgi invalidus quisque obtriti, Tac. An. 12, 4: dans la panique générale les plus faibles furent écrasés.    - boves, eximium quemque pulchritudine, Liv. 1, 7, 5: les bœufs, les plus remarquables par leur beauté. On trouve également les latinismes suivants:    - quam quisque pessime fecit, tam maxime tutus est: plus ils sont scélérats, plus ils sont à l'abri.    - societas major, ut quisque proxime accederet: un rapport d'autant plus étroit que les gens nous seraient plus proches.    - optimus quisque maxime gloria ducitur: ce sont les meilleurs qui se laissent le plus guider par la gloire.    - primo quoque die: au premier jour, le plus tôt possible.    - ut aliae bonae res ita bonus liber melior est quisque quo major, Plin. Ep. 1, 20: il en est d'un bon livre, comme d'autres bonnes choses, plus il est long, meilleur il est.    - quo quisque est sollertior et ingeniosior, hoc docet iracundius et laboriosius, Cic. Rosc. Com. 31: plus on est habile et intelligent, plus on est enclin à la colère et à la fatigue en donnant ses leçons.
    * * *
    quisque, quaeque, quodque (pron. quidque, quicque) [st1]1 [-] chaque, chacun, tout (au sing).    - quaeque castra: chaque camp.    - quisque miles, Caes.: chaque soldat.    - quisque, fém. pour quaeque (Plaut. Ter.).    - omnes meretrices, ubi quisque habitant, invenit, Plaut. Poen.: il trouve toutes les courtisanes, là où chacune habite.    - an nescire arbitramini quo quisque pacto hic vitam vostrarum exigat, Ter. Hec.: pensez-vous donc que j'ignore comment chacune de vous passe son temps ici?    - nocte ambo exercitus, Veiens Tarquiniensisque, suas quisque abirent domos, Liv. 2, 7: si bien que les deux armées, celle des Tarquiniens et celle des Véiens, s'en retournèrent de nuit dans leurs foyers. A ne pas confondre avec quisque = et quis, quique = et qui, cujusque = et cujus, quoque = et quo... quoque (adv.) = aussi.    - quaeque polo posita est glaciali proxima Serpens incaluit sumpsitque novas fervoribus iras, Ov. M. 2. [et quae polo posita est glaciali proxima Serpens incaluit...] et le Dragon, qui était placé tout près du pôle glacé, s'échauffa et, sous l'effet de la chaleur, il s'anima de nouvelles fureurs.    - nil attigit nisi arma, quorum indigebat, quaeque ad victum pertinebant, Nep. [... et quae ad victum pertinebant] il ne leur prit que les armes dont il avait besoin et ce qui pouvait servir au ravitaillement.    - quaque (s.-ent. via) potes vitium corporis abde tui, Ov.: et, autant que tu le peux, cache les défauts de ton corps. [st1]2 [-] qqf. quisque = quicumque.    - quemque videritis hominem, Plaut. Mil.: quelque homme que vous voyiez.    - cujusque populi cives, Liv.: les citoyens d'un peuple quelconque. Quisque s'emploie à la place de unusquisque si, dans la même proposition, se trouve: a - un mot relatif    - quem quisque vult sequitur: chacun suit qui il veut.    - quam quisque noverit artem, in ea se exerceat: [dans l'art que chacun connaît, qu'il s'exerce] = que chacun s'exerce dans l'art qu'il connaît.    - pergunt domos eorum apud quem quisque servierant: ils vont chacun chez leur ancien maître.    - et quem quisque in Caesaris castris notum aut municipem habebat conquirit atque evocat, Caes. BC. 1, 74: et tous ceux qui ont une connaissance ou un compatriote dans le camp de César le recherchent et l'appellent. b - un mot interrogatif    - quid quaque parte geratur cognoscit: il voit ce qui se passe sur chaque point.    - quotus quisque intellexit: [quelle est la proportion de ceux qui ont compris]= combien peu ont compris!    - quotus quisque sine vulnere erat: quelle était la proportion de ceux qui n'étaient pas blessés? c - ut signifiant à mesure que, dans la mesure où    - ut quisque nostrum venerat, haec visere solebat: dès que l'un de nous arrivait, il allait les voir.    - res ut quaeque est, Hor.: selon l'importance de chaque chose.    - ut quisque potentiori confinis erat, a sedibus pellebatur: *dans la mesure où chacun avait pour voisin un voisin plus puissant que lui, il était chassé de sa propriété*: pour peu qu'on habitât près d'un plus puissant que lui, on le chassait de chez lui. ratus secuturos ut quemque volnere adfectum corpus sineret, Liv. 1: pensant qu'ils ne le poursuivraient que dans la mesure où leurs blesures le permettraient à chacun d'eux.    - ut quisque + superlatif... ita + superlatif: [dans la mesure où chacun... dans cette mesure on]= plus on... plus on...    - ut quisque ignavissimus est, ita maxime est obnoxius periculo: [dans la mesure où chacun est très lâche, dans cette mesure on est plus exposé aux dangers]= plus on est lâche, plus on est exposé au danger.    - ut quaeque res est turpissima, sic maturissime vindicanda est, Cic.: plus une affaire est scandaleuse, plus elle doit être jugée promptement.    - ita s.-ent.: facillime ad res injustas impellitur ut quisque altissimo animo est, gloriae cupiditate, Cic. Off. 1: [on est poussé très facilement par le désir de gloire à commettre des injustices dans la mesure où l'on a une âme très élevée]= plus on a une âme élevée, plus le désir de gloire pousse à commettre des injustices.    - ita (sans superlatif): ut quisque in fuga postremus ita in periculo princeps erat, Cic. Verr. 2: [dans la mesure on était le dernier à fuir, dans cette mesure on était le premier dans le danger]= le dernier à fuir occupait la première place dans le danger. d - un réfléchi    - sua cuique civitati religio: chaque pays a sa religion.    - pro se quisque: chacun pour son compte, chacun de son côté, chacun pour soi.    - in civitates quemque suas dimisit, Liv. 21, 48: il les renvoya chacun dans son pays.    - suum cuique: à chacun son bien, à chacun son dû.    - suam quisque civitatem adeat, Caes.: que chacun aille dans son pays. e - un superlatif    - optimus quisque: tous les meilleurs.    - puto fortissimum quemque esse generosissimum: j'estime que les hommes les plus courageux sont les plus nobles.    - antiquissimum quodque tempus spectandum: il faut considérer, chaque fois, l'époque la plus ancienne.    - sapientissimus quisque eligitur: on choisit à chaque fois le plus sage ou on choisit tous les plus sages.    - summum quodque spectate, milites, decus, Liv. 7: ayez en vue, soldats, les plus belles récompenses.    - recentissima quaeque, Cic.: les tout derniers événements.    - optimum quidque, Cic.: les choses les meilleures. g - un adjectif numéral ordinal ou primus    - quinto quoque anno: [chaque cinquième année] = tous les cinq ans.    - decimus quisque: [chaque dixième] = un sur dix.    - sorte decimus quisque ad supplicium lecti, Liv. 2, 59: un homme sur dix fut tiré au sort et exécuté.    - primus quisque: a) tous les plus éminents, les premiers. - b) chacun à son tour, l'un après l'autre.    - primo quoque tempore, Cic. Phil.: le plus tôt possible.    - annis quibusque, Plin. 33, 3, 15, § 52 (sans adj. ordinal): chaque année. h - un adj. au positif dans la prose post-classique    - trepidatione vulgi invalidus quisque obtriti, Tac. An. 12, 4: dans la panique générale les plus faibles furent écrasés.    - boves, eximium quemque pulchritudine, Liv. 1, 7, 5: les bœufs, les plus remarquables par leur beauté. On trouve également les latinismes suivants:    - quam quisque pessime fecit, tam maxime tutus est: plus ils sont scélérats, plus ils sont à l'abri.    - societas major, ut quisque proxime accederet: un rapport d'autant plus étroit que les gens nous seraient plus proches.    - optimus quisque maxime gloria ducitur: ce sont les meilleurs qui se laissent le plus guider par la gloire.    - primo quoque die: au premier jour, le plus tôt possible.    - ut aliae bonae res ita bonus liber melior est quisque quo major, Plin. Ep. 1, 20: il en est d'un bon livre, comme d'autres bonnes choses, plus il est long, meilleur il est.    - quo quisque est sollertior et ingeniosior, hoc docet iracundius et laboriosius, Cic. Rosc. Com. 31: plus on est habile et intelligent, plus on est enclin à la colère et à la fatigue en donnant ses leçons.
    * * *
        Quisque, cuiusque. Virgil. Un chascun.
    \
        Suam quisque homo rem meminit. Plaut. Chasque homme.
    \
        Doctissimus quisque contemnit. Cic. Tout chascun des plus scavants.
    \
        Ordinalibus. Plaut. Vix decumus quisque est qui ipsus sese nouerit. A grande peine en y a il de dix l'un qui se congnoisse.
    \
        Quinto quoque anno. Plaut. De cinq en cinq ans.
    \
        Cum QVOTVS. Cic. Quotus enim quisque philosophorum inuenitur qui ita sit moratus? Combien trouve on de philosophes qui soyent ainsi moriginez? Comme s'il disoit, peu, ou nuls.
    \
        Superlatiuis carentibus. Singularis quisque, Tout homme d'excellence.
    \
        Cum SVI et '7 SVVS. Terent. Suo quisque tempore. Chascun en son temps ou saison.
    \
        Sua cuiusque animantis natura est. Cic. Chasque beste ha sa propre nature.
    \
        Obliquis relatiui substantiae. Quintil. Cui quodque loco sit aptissimum. A quel lieu chasque chose soit mieulx en son endroict, et seante.
    \
        Pro se quisque. Cic. Chascun selon sa puissance.
    \
        Quoque, ablatiuus, priore longa. Cic. Tertio quoque verbo excitabantur. De trois en trois mots.
    \
        Quid quoque loco verborum maxime quadret. Quintil. En chasque lieu.
    \
        Quaeque. Cic. Quantum quaeque valeat. Chascune.
    \
        Quisque, cum comparatiuo. Quintil. Quo quique pedes sunt temporibus pleniores. Chasque pieds.

    Dictionarium latinogallicum > quisque

  • 7 per

    per (altindisch pári, ringsum, griech. περί), Praep. m. Acc., bezeichnet nicht bloß ein Durchgehen durch oder über einen Raum oder Körper, sondern auch die Verbreitung u. Ausdehnung über denselben, dient also I) eig., in bezug auf den Raum: 1) zur Bezeichnung des Durchgangs durch od. über einen Ort: a) durch = durch... hindurch, alterum iter per provinciam nostram (erat) multo facilius, Caes.: sanguis per venas in omne corpus diffunditur et spiritus per arterias, Cic.: membranas oculorum perlucidas fecit, ut per eas cerni posset, Cic.: per os anima exhalata, Ov. – b) durch = über, über... hin, entlang, über... hinweg, coronam auream per forum ferre, Cic.: per temonem percurrere, Caes.: transire per corpora, Caes.: per gradus labi, Liv.: alqm per gradus deicere, Liv.: per patris corpus carpentum agere, Liv.: per munitiones se deicere, Caes.: spuma fluit per armos, Ov.: fugiens pauperiem per mare, per saxa, Hor. – per manus, von Hand zu Hand, trahi, tradere, Caes.: bildl., per manus traditae religiones, von einem zum anderen, Liv. – c) = vor... hin, incedunt per ora vestra magnifici, Sall.: nitidus quā quisque per ora cederet, Hor.: per ora hominum ferri, Plin. ep.: per ora hominum oder per hostium oculos traduci, Liv.: per ora civitatium traduci, Iustin.
    ————
    tung und Ausdehnung über eine ganze Linie oder durch einen ganzen Raum oder einzelne Teile desselben, über... hin, längs... hin, auf... hin, in od. auf... umher, unter... umher, equites per oram maritimam erant dispositi, Caes.: qui per imperii tui provincias ei credidissent, Cic.: per silvas vivit, Ov.: nascuntur in Balearibus ac per Hispanias, Plin.: invitati hospitaliter per domos (in den H. herum = von Haus zu Haus), Liv.: supplicatum per compita totā urbe est, Liv. – iactata per undas (ins Wasser), Verg.: ire per feras, unter... umher, Ov.: u. so ire per umbras, Verg.
    II) übtr.: A) in bezug auf die Zeit, zur Bezeichnung der ununterbrochenen Fortdauer, u. zwar: 1) zur Angabe der Zeit, durch die hindurch eine Tätigkeit sich erstreckt, durch... hin, durch... hindurch, lang, während, ludi decem per dies facti sunt, Cic.: incendium per duas noctes tenuit, Liv.: quam provinciam tenuistis a praedonibus liberam per hosce annos, Cic.: Romae regnatum est per septem reges, Eutr.
    2) zur Bezeichnung der Zeit, in deren Dauer ein einzelnes Ereignis fällt, während, im Verlauf, in, cum per ludos scorta raperentur, Liv.: per eos dies C. Figulus praetor Brundisium venit, Liv.: per diem perque noctem, Gell.: per illa tempora... pro sua quisque potentia certabant, Sall.: duo fuerunt per idem tempus dissimiles inter se, im Verlaufe derselben Zeit, Cic.:
    ————
    per tempus (während der rechten Zeit) advenis, Plaut. u. Ter.: visa dare obscuriora per somnium, Cic.: u. so per somnum, Cic.
    3) bei Substst., die eine Eigenschaft, Stimmung, einen Zustand bezeichnen, zur Angabe, daß in und während derselben etwas geschieht = während, in, deutsch auch oft = mit, unter, quod fecisset per iram, Cic.: per dilationes bellum geri, Liv.: insutum in culleum per summum dedecus vitam amittere, Cic.: sive illa (visa) in cogitatione informantur, sive in quiete, sive per vinum, sive per insaniam, Cic.: ad quos (honores) per ludum et neglegentiam pervenistis, Cic.: reddens mutua per iocum atque vinum, Catull.: und so oft per otium, per ludum iocumque, Liv.: per seria et ludum, Curt.: s. Drak. Liv. 4, 58, 12; 30, 29, 3. Mützell Curt. 3, 7 (17), 3.
    B) in bezug auf andere Verhältnisse: AA) im allg., zur Angabe des Durchlaufens gewisser Zustände usw., per tot extraordinaria imperia in summum fastigium evectus, Vell.: per multa deinde ac varia officia atque honores usque ad ministrationem totius imperii venit, Eutr.: per omnia, durchweg, in allen Stücken, Liv. u.a.
    BB) insbes., zur Angabe der mittelbar einwirkenden Person oder Sache, durch die (gleichs. hindurchgehend) etwas zustande kommt, und zwar: 1) die Person od. Sache als Mittel u. Werkzeug ge-
    ————
    dacht, durch, vermittelst, a) als wirkliches Mittel u. Werkzeug, statuerunt iniurias per vos ulcisci, Cic.: per indicem damnari, Cic.: per tres populos Galliae potiri, Caes. – per manus demitti, an den H., Caes.: per manus alcis servari et educi, Cic.: per indutias et spem pacis decipere alqm, Cic.: per scelus adipisci alqd, auf dem Wege des V., Cic.: per litteras, Cic. u.a.: per senatusconsultum, per legem, Sall. – per me, per te, per se = durch mich usw. = allein, für mich, selbständig, ohne jemandes Zutun, -Hilfe, ohne Mitwirken anderer, isoliert u. dgl. (v. Pers.u. Dingen), Cic., Caes. u.a.; vgl. Held Caes. b. c. 1, 85, 1. Fabri Sall. Iug. 14, 4, – b) als scheinbares, vorgeschütztes, bei Pers., unter Angabe, per Caecilium accusatur Sulla, Cic. – c) bei Zuständen = unter dem Scheine, unter dem Vorwande, fraudare alqm per tutelam aut societatem, Cic.: alqm per fidem fallere, Cic. – 2) als leitender Grund, leitende Ursache, Veranlassung, wegen, aus, per virtutem perire, Plaut.: per avaritiam decipere, Cic.: cum antea per aetatem huius auctoritatem loci non attingere auderem, Cic.: per causam supplementi equitatusque cogendi, aus Ursache der Rekrutierung usw., wegen der usw., Caes.: per metum potius quam voluntate, Liv. – 3) als gestattendes od. hinderndes Element, wegen, halben, halber, vor (s. Bremi Nep. Eum. 10, 3. Fabri Sall. Iug. 33, 3. Drak. Liv. 23, 18, 22), trahantur per me (meinethal-
    ————
    ben, soviel an mir liegt, vor mir) pedibus omnes rei, Cic.: si per me licuisset, Cic.: per te (soweit es auf dich ankäme) vel uti quaestum faceret vel uti veniret palam, Ter.: per Afranium stare, quo minus etc., Caes.: his per te (vor dir) frui non licet, Cic.: neque hoc per senatum efficere potuit, Nep. – quod per naturam fas esset, aut per leges liceret, Cic.: si per fata licuisset, Eutr.: cum per valetudinem posses, venire tamen noluisti, Cic.: id iis non licere per interdicta, Cic.: per valetudinem id bellum exsequi nequierat, Liv. – dah. bei Bitten, Schwüren, Anrufungen u. Ausrufungen = um... willen, oro te per deos, Cic.: per dextram te istam oro, Cic.: per ego te deos oro, Plaut.: per ego te, fili, quaecumque iura liberos iungunt parentibus, precor quaesoque, Liv. (vgl. über die Wortstellung per ego Spengel Ter. Andr. 289 u. Weißenb. Liv. 23, 9, 2). – per deos iurare, Cic. – per deos immortales! Cic.: per deos atque homines! Cic.: per deos! Cic. Vgl. Ruhnken Ter. Andr. 3, 3, 6. Drak. Liv. 29, 18, 9.
    per wird selten dem regierten Worte nachgesetzt, wie Plaut. Poen. prol. 13. Verg. Aen. 6, 692. – per spätlat. m. Abl., zB. per multo tempore, Corp. inscr. Lat. 10, 3344.
    In der Zusammensetzung ist per a) = allerwege, durchweg, durchaus, durch und durch, über und über, völlig, gründlich u. dgl. – b) = bis zu Ende,
    ————
    hinaus, hin.

    Ausführliches Lateinisch-deutsches Handwörterbuch > per

  • 8 concutio

    con-cŭtĭo, cussi, cussum, 3, v. a. [quatio, as cur = quāre].
    I.
    To strike one upon another, to strike together (rare): utrum cavae manus concutiantur, an planae, Sen. Q. N. 2, 28, 1:

    concussā manu dare signa,

    Ov. M. 11, 465:

    frameas,

    Tac. G. 11.—
    II.
    To shake violently, to shake, agitate (freq. and class. in prose and poetry).
    A.
    Lit. (mostly poet.): concutit ungula terram, Enn. ap. Macr. S. 6, 1 (Ann. v. 419 Vahl.): tonitru concussa aequora caeli, Att. ap. Non. p. 505, 8 (Trag. Rel. v. 224 Rib.); cf.:

    templa caeli summa sonitu (in a parodying of pathos),

    Ter. Eun. 3, 5, 42; cf.:

    serena caeli sonitu,

    Lucr. 2, 1101; 6, 358:

    grandi tonitru concussa repente Terra,

    id. 5, 551; cf. id. 6, 544:

    terra ingenti motu concussa est,

    Liv. 3, 10, 6; Ov. M. 8, 781:

    concussae cadunt urbes,

    Lucr. 5, 1236: concusso terrae motu theatro, * Suet. Ner. 20:

    moenia,

    Ov. M. 13, 175:

    freta,

    id. ib. 6, 691;

    7, 201: undas,

    id. ib. 8, 605:

    artus,

    Lucr. 5, 1076; 6, 595; cf. id. 2, 949:

    corpora risu,

    id. 1, 918; 2, 976; cf. Juv. 3, 101; Quint. 6, 3, 9:

    caput,

    Ov. M. 2, 50:

    caesariem,

    id. ib. 1, 179; cf.

    comam,

    id. F. 2, 846:

    tempora,

    id. M. 13, 644:

    manum,

    id. ib. 11, 465:

    pectus,

    id. ib. 2, 755:

    arma manu,

    to hurl, id. ib. 1, 143; 7, 130; cf.:

    tela lacertis,

    id. ib. 12, 79:

    te certo arcu,

    to hit surely, Prop. 1, 7, 15:

    inmissis aurigae undantia lora Concussere jugis,

    Verg. A. 5, 147:

    in calicibus concussis,

    Plin. 35, 16, 55, § 193 Sillig N. cr.:

    munimenta arietibus admotis,

    Curt. 8, 2, 22:

    aures Caesaris concutit fragor,

    Luc. 6, 163:

    corpus concutit gestatio,

    Sen. Ep. 15, 6:

    pectora planctu,

    Stat. S. 5, 1, 179.— Pass.:

    quorum (ignium) ictu concuti aera verum est,

    Plin. 2, 43, 43, § 112:

    corpus concutitur gestatione,

    Cels. 3, 21:

    majore cachinno Concutitur,

    Juv. 3, 100:

    concutitur sanguis,

    Lucr. 3, 249.—Esp. in part. perf.:

    mugitibus aether,

    Verg. G. 3, 151:

    risu tremulo (ora),

    Lucr. 1, 919; 2, 976:

    rates,

    shattered, Ov. P. 2, 3, 59:

    coma,

    id. F. 2, 846:

    corpus vulnere,

    Stat. S. 3, 4, 70:

    fores,

    Ov. Am. 1, 6, 50:

    ilex,

    Verg. G. 4, 81:

    quercus,

    id. ib. 1, 159:

    materies per artus,

    Lucr. 2, 949:

    Lyrnesia moenia dextrā,

    Ov. M. 13, 175:

    mons,

    Prop. 3, 13 (4, 12), 53:

    paries,

    Dig. 39, 2, 18, § 11:

    remo concusso tollere ratem,

    Val. Fl. 1, 340.— With Gr. acc.:

    pectus concussa crebris verberibus,

    Luc. 2, 335.—
    2.
    Se, to examine by shaking one's self; the figure taken from the searching of a thief, etc., by shaking his garments; hence, trop. equiv. to search, examine (cf. excutio):

    te ipsum Concute, num qua tibi vitiorum inseverit olim Natura,

    Hor. S. 1, 3, 35 Orell. ad loc. and cf. B. 3. infra.—
    B.
    Trop.
    1.
    To shake the power of, shake to its foundation, to shatter, cause to waver, to impair, disturb, distract:

    rem publicam,

    Cic. Phil. 2, 42, 109; Plin. Pan. 6, 3:

    provincias magnis momentis,

    Vell. 2, 78:

    regnum,

    Liv. 33, 19, 1:

    orbem,

    Tac. H. 1, 16:

    opes Lacedaemoniorum,

    Nep. Epam. 6, 4:

    provincias magnis molimentis,

    Vell. 2, 78, 1:

    concusso jam et paene fracto Hannibale,

    Liv. 28, 44, 11:

    domum,

    Tac. H. 3, 45:

    concussā Transrhenanorum fide,

    id. ib. 5, 25:

    nondum concusso senatusconsulto,

    id. A. 14, 43:

    imperium Persarum,

    Curt. 4, 14, 20; cf. Plin. Ep. 10, 114 (115), 3:

    concussa fides,

    Luc. 1, 182.—
    2.
    To shake in feeling, to agitate violently.
    a.
    Usually, to put in fear, terror, or anxiety, to terrify, alarm, trouble:

    terrorem metum concutientem definiunt,

    Cic. Tusc. 4, 8, 19:

    consules declarantur M. Tullius et C. Antonius, quod factum primo populares conjurationis concusserat,

    Sall. C. 24, 1:

    populum Romanum terrore Numantini belli,

    Vell. 2, 90, 3; Quint. 4, 2, 37:

    urbem,

    Verg. A. 4, 666:

    totam Asiam,

    Curt. 4, 1, 20:

    ingens barbaros pavor concusserat,

    id. 8, 2, 24:

    casu concussus acerbo,

    Verg. A. 5, 700; Tac. H. 2, 99 fin.:

    extemplo turbati animi concussaque vulgi Pectora,

    Verg. A. 11, 451. — Poet. in a Greek constr.:

    casu animum concussus amici,

    Verg. A. 5, 869:

    hoc concussa metu mentem Juturna virago,

    id. ib. 12, 468; so Hor. S. 2, 3, 295.—
    (β).
    In the jurists: aliquem, to terrify one by threats, etc., in order to extort money from him, Dig. 1, 18, 6, § 3; Paul. Sent. 5, 25, 12; Cod. Th. 9, 27, 6; cf. concussio, II., concussor, and concussura.—
    b.
    In gen., of any excitement of the passions: magnum et summum est deoque vicinum, non concuti. Hanc stabilem animi sedem Graeci euthumian vocant... ego tranquillitatem voco, Sen. Tranq. 2, 3:

    hoc agite: Poenas petite violatae Stygis: Concutite pectus,

    Sen. Herc. Fur. 105.—
    3.
    To urge, excite, rouse to activity, = excitare, commovere (rare and not ante-Aug.):

    fecundum concute pectus,

    Verg. A. 7, 338:

    tu concute plebem,

    Petr. Poet. 124, 288:

    se concussere ambae,

    Juv. 10, 328:

    non leviter se Numidia concussit,

    Flor. 3, 1, 2.—Hence, * concussus, a, um, P. a., stirred up, restless:

    Pallas aliquanto concussior,

    Mart. Cap. 4, § 332.

    Lewis & Short latin dictionary > concutio

  • 9 bonus

    bonus (arch. duonus, s. S. 852), a, um, Compar. melior, -ius, Genet. -ōris, Superl. optimus (v. opto), a, um, gut seiner Natur u. seinem Wesen nach (Ggstz. malus), fast in allen Beziehungen entsprechend dem griech. ἀγαθός (Ggstz. κακός), I) adi.: A) gut sowohl in physischer als auch in geistiger Hinsicht, trefflich, tüchtig, brav u. dgl., 1) an sich gut, bonae aedes, boni postes, Plaut.: nummi boni (Ggstz. nummi adulterini), Cic.: calamus, Cic.: agrum meliorem in his regionibus habet nemo, Ter.: optimum argentum, vortrefflich gearbeitetes, Cic. – vox, Quint.: bonā esse voce, Plaut. – memoria (Gedächtnis) b., Cic.: si meliore memoriā es, velim scire, ecquid de te recordere, Ter. – bona carmina (Ggstz. mala c.), Hor.: verba suā naturā bona aut mala (versch. v. bona verba unten no. I, A, 2, l), Cic.: verba valde bona, Cic.: bona dicta, Witze, Enn. fr.: scripta optima Graecorum, Hor.: omnia meliora facere, vervollkommnen, Cic. Tusc. 1, 1. – ars b., artes b., lobenswerte-, edle Eigenschaft, -Eigenschaften, Sing. b. Quint., Plur. b. Sall. u. Tac. (vgl. Spalding Quint. 12, 1, 7). – bonae res, das Gute (Ggstz. aliena ac nihil profutura), Sall. Iug. 1, 5. – adulescentes bonā indole praediti, Cic.: vir egregio ingenio bonisque omnibus disciplinis, Gell. – optimum est! vortrefflich! Plaut. (s. Brix Plaut. capt. 696).

    Insbes.: a) = καλός der äußern Erscheinung nach gut, hübsch, schön, forma bona, Ter. u. Varr., melior, Hor.: cervix b., Suet.: M. Lepidus iuvenis formā, quam mente melior, Vell.: mulier bona aspectu, Ambros. ep. 27. no. 16. – b) von Geburt gut, von guter Abkunft, vornehm, angesehen, auch mit ethischem Nebenbegr. des Rechtlichen, Achtungswerten, wie honett, bono genere natus, Plaut. u. Cic. u. (Ggstz. malo genere natus) Cornif. rhet.: illam civem esse Atticam, bonis prognatam, honetter Leute Kind, Ter. – c) zum Geschäft gut, tüchtig, geschickt, brav, wacker, α) übh.: gubernator, gladiator, imperator, Cic.: dux, Ov.: poëta, Cic.: non boni, sed imperiti medici, Cels.: übtr., stilus optimus et praestantissimus dicendi magister, Cic. – m. Abl., hic iaculo bonus, hic longe fallente sagittā, Verg.: et proelio strenuus erat et consilio bonus, Sall. (vgl. im folg. pace belloque b.). – u. bonus (geschickt, kundig) m. Infin., Verg. ecl. 5, 1. Val. Flacc. 1, 438. Sil. 14, 453: u. so so melior (geeigneter, brauchbarer, tüchtiger) m. Infin., Pers. 4, 16. Lucan. 8, 381. Sil. 1, 681. Val. Flacc. 1, 424. Claud. IV. cons. Hon. 541; de nupt. Hon. et Mar. 314: u. optimus m. Infin., Stat. silv. 2, 3, 70. – subst., boni, tüchtige Männer, Cic. Tusc. 1, 110. – β) zum Kampfe, im Kriege tüchtig, wacker, brav (Ggstz. malus, ignavus, s. Dietsch Sall. Iug. 86, 3), meist subst., iuxta boni malique, strenui et imbelles inulti obtruncari, Sall.: pari periculo, sed famā impari boni atque ignavi erant, Sall.: optimus quisque cadere aut sauciari, Sall. – m. Abl., vir pace belloque b., Liv.: bonus militiā, Tac.: bello meliores (Ggstz. rudes), Sall.: Pisidae optimi bello, Liv. Vgl. Fabri Sall. Iug. 13, 1. Drak. Liv. 4, 2, 2. Kießl. Tac. ann. 1, 3.

    2) in bezug auf die Empfindung, das Befinden, die Lage jmds., gut, trefflich, frisch, gesund, angenehm, günstig, glücklich, a) v. phys.. u. geistigen Befinden, gut, trefflich, gesund, valetudo bona, Cic., optima, Caes. – mens b., vernünftiger, gesunder Verstand (Ggstz. furor), Liv. u.a.: numquid vis? D. mentem vobis meliorem dari, Ter. – animus b., ein ruhiger, gelassener Sinn, Plaut.: bono animo esse, guten Mutes sein, Cic. u.a. (bes. oft es bono animo u. bono animo es, sei guten Muts, Komik., Varr. u. Apul.; s. Hildebr. Apul. met. 7, 12. p. 567): bonum animum (Mut) habere, Liv., de Numidia, Sall. – b) v. phys. Eigenschaften u. Zuständen, gut, frisch, gesund, color (Gesichtsfarbe), Lucr. u. (Ggstz. malus) Ov.: melior sanguis (Jugendblut) dabat, Verg.: aetas bona, das frische Alter = die Jugend (Ggstz. aetas mala), Cic. u. (der Tiere) Varr. – v. Lust u. Witterung, caelum b., Cato: bona et certa tempestas, Cic.: tempestas melior, via peior, Hor. – c) v. Örtl.: Th. Non in loco emit perbono has (aedes)? Tr. Immo optimo. Plaut.: amnis doctus iter melius, Hor. – d) v. unschädlichen Dingen, gesund, heilsam, unschädlich, vinum, Cels.: aquae, Prop. – e) v. den Sinnen angenehmen Dingen, gut, köstlich, edel, regio rebus opima bonis, Lucr.: bonis rebus explere, Lucr.: optimis rebus uti, in jeder Hinsicht auf das beste (feinste) eingerichtet sein, Nep. – grandi pecuniā et re bonā multā (mit vielen Kostbarkeiten) copiosus, Gell. – optima quaedam (Ggstz. vilia et minuta), Plin. ep. 2, 6, 2. – insbes., bonae res, wie τὰ ἀγαθά, köstliche Sachen, d.i. köstliche Salben, Leckerbissen, Delikatessen, Nep.: cena b., Catull.: cenarum bonarum assectator, Sen. – f) v. Nachrichten u. Gerüchten, gut, angenehm, günstig, nuntii b., Plaut.: bona de Domitio, praeclara de Afranio fama est, Cic. – g) v. Gesinnung u. Denkart, et quorum melior sententia menti, Verg. – h) v. Lebens-u. Gemütszuständen, fama b. (ευδοξία), guter Ruf, Cic. (vgl. fama): optimae opinionis vir, ICt. – cum bona gratia, s. grātia. – cum b. venia, u. bl. bonā veniā, s. venia. – spes b., Cic. u.a. (vgl. spes). – i) v. menschl. Handlungen, Verhältnissen u. Lagen, gut = nützlich, verdienstlich, bona facta, Tac.: exemplum b., Tac.: alcis operā optimā fortissimāque usum esse, Caes.: bonā fortique operā eorum se ad eam diem usum, Liv.: bonam operam navare adversus alqm, Aur. Vict. – od. gut = gedeihlich, günstig, glücklich, bona initia (Ggstz. mali eventus), Sall.: bonus eventus, Varr.: exitus boni, Hor.: haec omnia meliores habebunt exitus, Cic.: fata b., Hor.: fatis melioribus uti, Verg.: salutis bonae si quid, Cic.: raro simul hominibus bonam fortunam bonamque mentem dari, Liv.: b. mors, ein glücklicher, leichter Tod, Plin. ep.: b. navigatio, Cic. u. Val. Max. – bonae res, günstige, glückliche Umstände od. Lage, Glück (Ggstz. malae), Plaut., Cic. u. Liv.: res et fortunae tuae... quae quidem cotidie faciliores mihi et meliores videntur, Cic. – in bonam partem, in optimam partem accipere (vgl. accipio), Cic. – k) v. der Zeit, gut = günstig, glücklich, froh, heiter, dies b., Ov., Sen. u. Petr.: optima quaeque dies miseris mortalibus aevi prima fugit, Verg.: bona hora, Petr.: bonas horas male collocare, Mart. – endlich l) v. Vorbedeutungen u. allem, was dazu gehört, gut = Glück bringend, günstig, von guter Vorbedeutung, auspicium b., Cic.: meliore opus est auspicio, Plaut.: omine cum bono, Catull.: bona cum alite, Catull.: ite bonis avibus, Ov. – v. der Rede, dicamus bona verba, Tibull.: linguis animisque favete; nunc dicenda bono sunt bona verba die, Ov.: dah. übtr., bona verba quaeso, nur gemach! Ter. Andr. 204. – u. die Eingangsformeln: quod bonum faustum felix fortunatumque sit, Cic.: quod bonum atque fortunatum sit, Plaut.: quod bonum faustumque sit tibi domuique tuae, Caesar Auguste, Suet.: venerare, ut nobis haec habitatio bona fausta felix fortunataque evenat, Plaut. trin. 40 sq. – u. vor Edikten: bonum factum, Heil u. Glück! Suet. (vgl. die Auslgg. zu Suet. Caes. 80, 2): bonum factum, ut edicta mea servetis, wohlan denn, nehmt in Obacht usw., Plaut.

    3) in bezug auf Zweck u. Gebrauch gut, d.i. tauglich, geeignet, zweckmäßig, bequem, aetas tironum plerumque melior, taugt besser, Cic. Tusc. 2, 38. – mit ad u. Akk.: terra cuiusmodi sit refert, et ad quam rem bona aut non bona sit, Varr.: campi militi Romano ad proelium boni, Tac. – m. Dat., ager frugum fertilis, bonus pecori, Sall.: quia mons pecori bonus alendo erat, Liv.: civitatibus suis quidem non boni (für ihre St. nicht von Segen), sed etc., Cic. de or. 3, 139. – dah. bonum est, es hilft, Cato. – quod mihi erit bonum atque commodum, bequem u. leicht für mich, Ter. – melius est m. 2. Sup., vitatu quidque petitu sit melius, Hor. sat. 1, 4, 116. – optimus est m. 2. Sup., quist amor cultu optumus, Plaut. mil. 101: bes. optimum factu esse, Cic. ep. 7, 3, 1. Cic. II. Verr. 1, 67 u. 136; Cat. 1, 29. Caes. b.G. 4, 30, 2. Liv. 38, 22, 2. – u. bonum est (es ist gut, ersprießlich, geraten, heilsam) m. Infin., Plaut. Curc. 176. Publ. Syr. sent. 47 R2: bonum atque utile est m. Acc. u. Infin., Dict. Cret. 2, 22: u. bonum videtur m. Infin., Augustin. conf. 8, 1: u. melius est m. Infin., Cic. ep. 9, 18, 2; de legg. 3, 54: u. erit melius m. Infin. perf. act., Liv. 3, 41, 3; 3, 48, 2: u. optimum est m. Infin., Caes. b.G. 2, 10, 4: u. optimum factu videtur m. Infin., Sall. Iug. 107, 5: u. optimum videtur m. Acc. u. Infin., Liv. 3, 4, 10 u. 27, 4, 3: u. optimum factu credens od. ratus m. Infin., Sall. Cat. 32, 1; 55, 1; 57, 5: u. (id) optimum est (ist am geratensten) m. folg. ut u. Konj., Plaut. trin. 486. Callistr. dig. 4, 2, 13: u. hoc mihi factu est optimum m. folg. ut u. Konj., Plaut. aul. 582: u. optimum est m. bl. Konj., Plaut. Men. 947 (dazu Brix mehr Belege).

    4) übtr. auf den Grad einer Menge, gut = ziemlich, nicht unbeträchtlich, ansehnlich, bona pars hominum, Hor.: bonam partem sermonis in hunc diem differre, Cic.: u. verb. bonam magnamque partem ad se attulit, Ter.: sit bona librorum copia, Hor.

    B) in moral. Hinsicht gut, 1) im allg., gutartig, brav, bieder, redlich, rechtschaffen, zuverlässig, ehrenhaft, treu, ehrlich (s. Dietsch u. Fabri Sall. Iug. 5, 5), a) v. Gesinnung u. Handlungsweise, ingenio bono esse, Ter.: ob mores bonos, Cels.: bono animo in populum Rom. esse, Caes.: consilio bono, in guter Absicht, Cic.: fides b., bonā fide, s. 1. fidēs. – conscientia b., Quint., conscientia optima, Plin. ep. – bona atque honesta amicitia, Sall.: societas b., Tac.: – causa b., Cic.: ratio bona cum perdita confligit, Cic. – bona pars tui, v. Geist (Ggstz. corpus), Sen.: u. so optima pars hominis, Cic.: u. quod est optimum in nobis, Lact., u. quod in homine praestantissimum et optimum est, Cic. Vgl. Bünem. Lact. 1, 7, 13. p. 49 sq. – b) v. Pers., bonus auctor, Cic.: u. so auctor valde bonus, auctor optimus, Cic.: M. Lepidus iuvenis formā quam mente melior, Vell.: boni fidelesque socii, Liv.: in foro infimo boni homines et dites ambulant, in medio, ibi ostentatores meri, Plaut.: naturā optimus, Sen.: fecit (homines) ex malis bonos, ex bonis optimos, Capitol. – bes. oft vir bonus u. subst. bl. bonus, der brave, biedere, rechtliche, wohlgesinnte, honette Mann, der Biedermann, Ehrenmann, auch ironisch (s. Sorof Cic. de or. 2, 85. Jordan Cic. Caecin. 16. p. 171), negant quemquam esse bonum virum nisi sapientem, Cic.: hoc autem celandi genus quale sit et cuius hominis, quis non videt? certe non aperti, non simplicis, non ingenui, non iusti, non viri boni; versuti potius, obscuri, astuti, fallacis etc., Cic.: pessimus atque optimus vir, Quint.: iustis autem et fidis hominibus, id est bonis viris, ita fides habetur, ut etc., Sall.: vir gratus bonusque, Liv., od. gratus homo et vir bonus, Cic.: ipso homo melior non est, es gibt keinen braveren Mann als ihn, Petr.: tanto melior! (Ggstz. tanto nequior), wir »desto besser!« (s. Wagner Ter. heaut. 549): homines optimi, die guten (lieben) Leutchen (iron.), Cic.: viri boni est misereri, Cic. – subst. (vgl. Dietsch Sall. Iug. 42, 3), proprium est boni recte facere, Quint. 5, 10, 64: bonus tantum modo segnior fit, ubi neglegas, malus improbior, Sall.: Plur., minor vis bonis quam malis inest, Plin. ep.: boni, Ggstz. nefandi (die Ruchlosen), Ov. – u. im Voc. in der Anrede, mein guter, braver, wackerer, wie ὠγαθέ, ὠγαθοί, α) in freundlicher Anrede: dux bone, Hor.: optimi viri, Cic.: o bone, Hor. u. Pers.: bone, Hor.: boni, Hor. – β) mit Ironie: bone vir, sauberer Bursche, Plaut, u. Ter.: quid ais, bone (du sauberer) custos defensorque provinciae? Cic.: boni, ihr lieben Leutchen, Hor. Vgl. Brix Plaut. capt. 951. Spengel Ter. Andr. 616. Fritzsche u. Heindorf Hor. sat. 2, 2, 1. Drak. Sil. 2, 240. – u. Bonus = Χρηστός, der »Redliche«, als Beiname des Phocion, Nep. Phoc. 1, 1.

    2) insbes.: a) politisch gut-, wohlgesinnt, patriotisch gesinnt, loyal, gemeinsinnig, d.i. in Rom = aristokratisch gesinnt, in Athen usw. = demokratisch gesinnt, ut eum, quem bonum civem semper habuisset, bonum virum (rechtl. M.) esse pateretur, Cic.: bonus et fortis civis (Ggstz. aut timidus aut sibi potius consulens), Cic.: boni cives, boni viri (Ggstz. seditiosus civis), Cic.: qui ita suum consulem observavit, ut et illi quaestor bonus et vobis omnibus optimus civis videretur, Cic.: pars (Partei) melior (Ggstz. pars deterior), Liv. – subst., ein Gutgesinnter, ein Patriot, loyaler Bürger, Sing. u. Plur. b. Cic. u.a.: omnes boni, Cic.: boni complures, Sall.: fautor et cultor bonorum, Liv.: so auch optimi viri, achtbare Patrioten, Cic.: u. ironisch, etsi propediem video bonorum (Patrioten), id est lautorum et lo upletium (Leuten, die gern gut leben u. volle Beutel haben) urbem refertam fore, Cic. ad Att. 8, 1, 3. – b) sittlich gut = sittsam, keusch, tugendhaft, quid dicas, nullam mulierem bonam esse, Plaut.: femina, Cic.: virgo, coniunx, Catull.: pueri boni malique, Catull. – amor, Catull. – c) gutmütig, uneigennützig, von Hetären, die kein Geld nehmen, expedit bonas esse vobis, Ter.: at bona, quae nec avara fuit, Tibull. – d) gütig = gnädig, gewogen, gefällig, des bonus veniam, Hor.: vos Manes este boni, Verg.: di boni! als Ausruf, Komik, u. Cic. (s. Spengel Ter. Andr. 338): bone deus, Augustin. conf. 2, 6, 12. – hic si, quā modeste munifico esse licet, vellet bonus atque benignus esse, Hor. – m. Dat., vicinis bonus esto, Cato: sis bonus o felixque tuis, Verg. – m. in u. Akk., eo velim uti possem bono in me, Cic. – dah. als Beiname des Jupiter, Iuppiter Optimus Maximus, abgekürzt OM. ( nicht Maximus Optimus, s. Cic. de nat. deor. 2, 64), Cic. u.a. – u. Bona Dea, s. bes. S. 846. – optimus zuw. noch durch Advv. gesteigert, wie: satis opt., Aur. Vict. Caes. 39, 26: valde opt., Plin. Val. 3, 3: plane opt., Apul. de dogm. Plat. 2, 19: perquam optimus, Itala psalm. 22, 5 (b. Cypr. ep. 63, 12). – / vulg. Genet. Sing. Femin. bone, Corp. inscr. Lat. 10, 1231 (a 490 p. Chr.): arch. Dat. Sing. Femin. bonai, Corp. inscr. Lat. 6, 54: arch. Nomin. Plur. bonei, Catull. 61, 232 Schw.: arch. Dat. Plur. boneis, Corp. inscr. Lat. 1, 1194 u. 10, 600. Plaut. Poen. 1216 cod. Ambr. – Kompar. arch. Akk. meliosem, Varr. LL. 7, 27. Paul. ex Fest. 122, 2 = 87, 25 Thewr. (nach Bugges Vorschlag): Abl. Sing. gew. meliore, doch auch meliori, Act. fr. Arv. aus dem J. 101. I. lin. 73. Corp. inscr. Lat. 8, 1183 (aber Cic. Quinct. 4 Kayser und Müller meliore): arch. Dat. od. Abl. Plur. meliosibus, Paul. ex Fest. 264, 6. – Superl. auch gedehnt opitumus, Corp. inscr. Lat. 1, 1016: opitimus, Corp. inscr. Lat. 6, 2440. – Superl. bonissimus od. melissimus ungebr. nach Varr. LL. 8, 75 u. 76; doch bonissima femina, Corp. inscr. Lat. 5, 342*. – arch. Nbf. duōnus, Paul. ex Fest. 67, 1. Cn. Marc. carm. bei Fest. 165 (a), 30; vgl. Gloss. II, 56, 56 ›duonus, ἀγαθός‹: Genet. Plur. duonoro(m), Corp. inscr. Lat. 1, 32.

    II) subst., bonum, ī, n., Kompar. melius, n., 1) das Gute = die gute Beschaffenheit, der gute Zustand usw., ni vis boni in ipsa inesset forma, Ter.: in bonum vertere, sich zum Guten wenden, zum Guten ausschlagen, Caes.u. Liv.: mutare in deterius aut in melius, Sen.: mutari in melius (von Pers.), Tac.: perniciosa illorum consilia fortuna deflexit in melius, Sen.: pleraque ab saevis adulationibus aliorum in melius flexit, wußte die bessere Seite herauszukehren, Tac.: reficere in melius et in maius, verbessern u. vergrößern, Plin. ep.: it in melius valetudo principis, es geht besser mit der G. des F., Tac. – 2) wie το ἀγαθόν, bonum, ī, n., u. wie τὰ ἀγαθά, Plur. bona, ōrum, n., das Gut, das Gute, a) übh. jedes phys., geistige u. moralische Gut, Glücksgut, Glück, körperl., geist. u. moral. Vorzug, Talent, Tugend, übh. alles, was gut, recht u. löblich ist (Ggstz. malum), α) Sing.: bonum breve est, Nov. fr.: sapiens et bonum ferre potest modice et malum fortiter aut leviter, Varr. fr.: aut honoribus aucti aut re familiari, aut si aliud quippiam nacti sumus fortuiti boni aut depulimus mali etc., Cic.: forma bonum fragile est, Ov.: summum bonum erae esse putabam hunc Pamphilum, Ter.: bonum tuum concoquas, genieße dein Glück, Petr.: nihil melius homini sit a dis immortalibus datum, kein größeres Gut, Cic. – bonum naturale, angeborenes Talent, Nep. – bonum mentis est virtus, Cic.: bonum tuum auge et exorna, dein Gutes (deine Vorzüge, deine Tugenden), Sen. – ius bonumque, was recht u. gut ist, Sall.: aequum et bonum u. dgl., s. aequus (oben S. 194). – summum bonum, das höchste Gut (im philosoph. Sinne), Cic.: a bono honestoque in pravum abstrahi, Sall.: boni honestique sectator, Dict. – bonum! als Ausruf, etwa »du meine Güte!« Apul. met. 10, 16. – β) Plur.: tria genera bonorum: maxima animi, secunda corporis, externa tertia, Cic.: bona malaque corporis, Suet.: bona animi, Cic., Sen. u.a. (Ggstz. bona corporis et externa, Sall.): bona aut mala, Vorzüge oder Fehler, Sall.: aber bona malaque vestra, euer Wohl und Wehe, Tac.: acer bonorum et vitiorum suorum iudex, Cic.: ingenii multa bona, Sall.: eloquentiae, ingenii studiique bona, Quint.: bona pacis, Tac. – mala fugere, sequi bona, Cic. – dividere bona diversis, Gutes vom Schädlichen trennen, Hor.: omnes omnia bona dicere, sie sagten alles Gute von mir, Ter. Andr. 97: bona omnia optare od. precari alci, lauter Heil u. Segen, Plaud. rud. 639. Liv. 24, 16, 10: meliora praetervolant, deteriora succedunt, Sen. ep. 108, 25. – di melius duint, di meliora velint od. ferant u. dgl., s. deus. – b) Gut, Güter, Vermögen, Reichtum, -tümer, nur im Plur. (vgl. Cic. parad. 1, 7), bona fortunaeque, Cic.: omnium fortunae et bona, Cic.: bona, fortunae, possessiones omnium, Cic.: b. patria, Cic.: b. paterna et avita, Cic.: bona aliena, Cic.: bona privata, Cic.: bona caduca, Stat.: bonorum omnium heres, Universalerbe, Liv.: divisa inter creditores bona, Tac.: haec Heraclii bona verbo redigere (einziehen), re dissipare, Cic.: alqm patriis bonis evertere od. exturbare, Cic.: ea bona huic Heraclio utenda ac possidenda tradere, Cic. – dah. esse in bonis, im Besitz der Güter (einer Erbschaft) sein, Cic. ep. 13, 30, 1 (dagegen Cic. Tusc. 5, 28: qui sint in bonis, nullo adiuncto malo, d.i. die im Besitze u. Genusse von [phys.- u. moral.] Gütern aller Art sind): u. in dieser Bedtg. habere in bonis, ICt.: dagegen esse in bonis alcis, im Besitze jmds. sein, jmdm. angehören, ICt. – c) bonum, das Gute = der Nutzen, Vorteil, die Belohnung u. dgl., nullā boni spe, ohne sich etwas Gutes zu versehen, Tac.: quis enim ullam ullius boni spem haberet in eo? sollte sich von ihm etw. G. versehen? Cic.: quid mihi sit boni (was sollte es mir helfen), si mentiar, Plaut.: cui bono fuisset, wenn es zum Nutzen gereicht hätte, zugute gekommen wäre, Cic.: quibus occidi patrem bono fuit, Cic. – bonum publicum, der Staatsvorteil, das Staatswohl, das allgemeine Beste (Ggstz. malum publicum), hoc ita si fiat, publico fiat bono, Plaut.: bene gerere rem bono publico, Plaut.: bonum publicum simulantes, Sall.: ne ira obstaret bono publico, Liv.: privato usui bonum publicum postponitur, Tac. – so auch commune bonum, das gemeine Wohl (Beste), non desinemus communi bono operam dare, Sen. de otio 1 (28), 4.

    lateinisch-deutsches > bonus

  • 10 ne [2]

    2. nē, die urspr. u. eig. latein. Verneinungspartikel, als Adv. = nicht, als Coniunction = daß nicht, damit nicht, und, mit Verkürzung des Vokals, , als enklitisches Fragewort = etwa nicht? doch nicht? ob etwa nicht? (s. 3. ne).

    I) , als Adv., nicht, A) als Verneinung eines Begriffes, der als sinnlich od. geistig wahrgenommen aufgefaßt wird. In dieser Weise findet sich ne nur in der älteren Zeit der Sprache gebraucht, während sonst gew. non zur Verneinung dient, nisi tu ne vis, Plaut.: operae ne parcunt, Plaut.: crescere ne possunt fruges, Lucr. – In der ausgebildeten Sprache hat es sich so erhalten in Zusammensetzungen, wie nefas, nemo (= ne-homo), ne-scio, ne-quaquam, nedum, ne-uter, nullus, numquam, nusquam, necopinus, necubi, negotium u.a.

    B) als Verneinung eines Begriffes, der als vorgestellt und daher nur als möglich aufgefaßt wird, 1) in der Verbindung ne... quidem (ne quidem ohne dazwischengesetztes Wort bei Gaius inst. 1, 67 u. 3, 93), die das Wort oder die Wortverbindung, die verneint werden soll, in die Mitte nimmt, nicht einmal, ne populus quidem, Cic.: ne in oppidis quidem, Cic.: ne cum esset factum quidem, Cic. – Sollen mehrere durch Partikeln verbundene Wortbegriffe verneint werden, so steht ne... quidem nur bei dem ersten, ne Aequi quidem ac Volsci, Liv.: ne a sententiis quidem aut verbis, Quint. – Ebenso wird bei verbundenen Sätzen ne... quidem nur im ersten gesetzt, ita ut ne efferendi quidem signa Romanis spatium nec ad explicandam aciem locus esset, Liv. – Durch ne... quidem wird der ganze Satz verneint, cum mendaci homini ne verum quidem dicenti credere soleamus, Cic. – Doch geht sehr häufig eine Negation voraus, non fugio ne hos quidem mores, Cic.: numquam illum ne minimā quidem re offendi, Cic. – Wenn daher zwei Satzglieder miteinander verbunden werden, von denen das eine den schwächeren Gedanken durch non modo (nicht eben, nicht gerade, nicht nur), das andere den stärkeren durch ne... quidem ausdrückt, so kann bei jenem non als seine eigene Negation gesetzt, aber auch weggelassen u. aus dem mit ne... quidem gebildeten Satze entnommen werden, jedoch nur dann, wenn beide Satzglieder einerlei Prädikat haben, mihi vero quidquid accĭderit ne recusanti quidem, non modo non repugnanti, Cic.: ne sues quidem id velint, non modo ipse, nicht bloß ich nicht, Cic.: duas res non modo agere uno tempore, sed ne cogitando quidem explicare potest, Cic. – Häufig bedeutet ne... quidem a) geschweige, viel weniger, wenn der Satz eine Steigerung enthält, nullum est fatum: ita ne divinatio quidem, Cic. – b) keineswegs, wenn ein anderer Satz mit sed (sondern), etiam (sogar), sed etiam (sondern sogar) entgegengesetzt wird, is utitur consilio ne suorum quidem, sed suo, Cic.: ergo illi ne causa quidem itineris, etiam manendi, Cic.: ne conivente quidem te, sed etiam hilarioribus oculis intuente, Cic. – c) natürlich nicht, gewiß nicht, wenn ein abgeleiteter Gedanke angeschlossen wird, carēre enim sentientis est: nec sensus in mortuo: ne carēre quidem igitur in mortuo est, Cic.: egone ut te interpellem? ne hoc quidem vellem, Cic. – 2) in der Verbindung ne... quoque = ne... quidem, auch nicht einmal, sese, inquit, ne id quoque, quod tum suaderet, facturum esse, Cl. Quadr. ann. 1. fr. 17 (bei Gell. 17, 2, 18): ceterum quando ne ea quoque temptata vis proficeret, consilio grassandum, Liv. 10, 14, 13: u. so auch Gell. 1, 2, 5 u. 20, 1, 15: in Verbindungen, wie ne quis, ne qui, ne quando u.a., iustitiae primum munus est, ut ne cui quis noceat, Cic.: ut ne qua scintilla relinquatur, Cic.: ut ne quando amare inciperemus, Cic.

    C) zur Verneinung eines Begriffes, der als gewollt u. übh. als von einer Willenstätigkeit abhängig aufgefaßt wird: AA) in unabhängigen Sätzen: 1) in Sätzen, die eine Bitte, eine Aufforderung, einen Befehl enthalten, nicht, a) neben dem Imperativ, ne crucia te, Ter.: ne nega, verred' es nicht! Ter.: ne time, Plaut.: ne metue, Sen. rhet.: fratrem ne desere, Verg.: ne gravare, Plin. ep.: ne timete, Liv.: ne repugnate vestro bono, Sen.: impius ne audeto placare donis iram deorum, Cic. – b) neben dem Konjunktiv (des Präsens od. Perfekts), ne me moneatis, Plaut.: ne forte pudori sit tibi Musa, Hor.: ne tot annorum felicitatem in unius horae dederis discrimen, Liv. – Häufig wird ein mit ne gebildeter Satz ohne Verbindungspartikel nach einer Einräumung gesetzt, sint sane liberales ex sociorum fortunis, misericordes in furibus aerarii, ne illi sanguinem nostrum largiantur, doch unser Blut sollen sie nicht vergeuden, Sall.: tu vero istam Romae legem rogato: nobis nostras ne ademeris, Cic. – Ebenso steht ein mit ne gebildeter Satz ohne Verbindungspartikel, wenn der in ihm enthaltene Gedanke aus einem anderen abgeleitet wird, nec nunc adulteria obiecturum ait, ne domum reposceret, noch weniger wolle er den Palast zurückverlangen, Tac. ann. 11, 30 (wo Halm nedum). – 2) in Sätzen, die eine Einräumung enthalten, gesetzt, daß nicht, zugegeben, daß nicht, ne sit sane summum malum dolor: malum certe est, Cic.: ne sit igitur sol, ne luna, ne stellae, Cic.: ne aequaveritis Hannibali Philippum, ne Carthaginiensibus Macedonas, Pyrrho certe aequabitis, Liv. – 3) in Sätzen, die einen Wunsch enthalten, nicht, doch nicht, ne id Iuppiter optimus maximus sirit, Liv. – bes. häufig utinam ne (wofür auch utinam non stehen kann), illud utinam ne vere scriberem, Cic. – Dah. wird ne auch bei Beteuerungen gesetzt, ne vivam, si scio, ich will des Todes sein, Cic.: ne sim salvus, si aliter scribo ac sentio, ich will nicht gesund sein, Cic.

    BB) in abhängigen Sätzen: 1) in Sätzen aller Art neben einem Komparativ, nicht, ja nicht, ut hoc nostrum desiderium ne plus sit annuum, Cic.: muneris ergo in singulos dari ne minus dena milia aeris, Liv.: noluit quid statui nisi columellam tribus cubitis ne altiorem, Cic. – 2) in Sätzen zur Angabe der Absicht, nicht, ja nicht, nur nicht, te ulciscar, ut ne impune nos illuseris, Cic.: quid vis nobis dare, ut isti abs te ne auferantur, Cic. – 3) in Sätzen zur Angabe eines beabsichtigten Erfolges, nicht, ja nicht, nur nicht, iubeatis ut in civitate ne sit, Cic.: illud assequi possunt, ut ne dedeceat, Cic.: te obsecro, ut ne credas, Ter. – Auch da, wo der Erfolg ein rein faktischer zu sein scheint, liegt der Begriff der Absichtlichkeit des handelnden od. denkenden Subjekts zugrunde, tantum a vallo eius prima acies aberat, uti ne in eam telum adigi posset, daß es nicht möglich sein sollte, Caes.: ex quo efficitur, non ut voluptas ne sit, sed ut voluptas non sit summum bonum, nicht daß die Sinnenlust gar nicht vorhanden sein soll, sondern daß sie nicht das höchste Gut ist, Cic. – 4) in relativen Absichtssätzen, die mit quo (qui) od. quomodo gebildet sind, nicht, ja nicht, ego id agam, mihi qui ne detur, Ter.: quo ne per vacuum Romano incurreret hostis, Hor.: quaeritis maximis sumptibus faciendis quomodo ne tributa conferatis, Rutil. Lup. – 5) in restringierenden Sätzen in den Verbndgg. dum ne, modo ne, dummodo ne, tantum ne, wenn nur nicht, nur nicht, Komik., Cic. u.a.

    II) , als Coniunction, daß nicht, damit nicht, A) in Sätzen zur Angabe der Absicht, daß nicht, damit nicht, gallinae pennis fovent pullos, ne frigore laedantur, Cic.: dolorem saepe perpetiuntur, ne incĭdant in maiorem Cic.: ne vana urbis magnitudo esset, asylum aperit, Liv.: nemo prudens punit, quia peccatum est, sed ne peccetur, Sen. – Häufig bezieht sich ne auf ein die Absicht andeutendes Wort, wie ideo, idcirco, propter hoc u.a., an ideo aliquid scripsit, ne videretur? Cic.: idcirco capite et superciliis semper erat rasis, ne ullum pilum viri boni habere dicatur, Cic. – Zuw. steht ein mit ne gebildeter Satz vor einem anderen, der eine Behauptung od. Erzählung enthält, um die Absicht anzugeben, in der die Mitteilung gemacht wird. Zur Vervollständigung der Gedankenreihe müßte ein Satz wie »so behaupte, erwähne ich, daß« beigefügt sein, der aber im Lat., wie im Deutschen, oft ausgelassen wird, ne tamen ignores, quo sit Romana loco res, Cantaber Agrippae... virtute cecĭdit, Hor.: daher ne multa dicam, ne multa od. multis, kurz, Cic.

    B) in Sätzen zur Angabe eines beabsichtigten Erfolges, daß nicht, 1) nach Verben, die eine Willensäußerung bezeichnen, hoc te rogo, ne demittas animum, Cic.: toti exercitui imperavit, ne iniussu concurrerent, Caes.: malo, ne roges, Cic.: Macedonas monebat, ne moverentur, Iustin.: ne quis insepultus esset, rerum natura prospexit, Sen.: ne quam occasionem dimitteret, cogitabat, Caes. – 2) nach Ausdrücken, die eine Aussage enthalten, die eine Willenstätigkeit voraussetzt, quidam ne umquam riderent, consecuti sunt, Sen.: vestra interest, ne imperatorem pessimi faciant, Tac.: aegre retentis militibus est factum, ne proelio contenderetur, Caes.: potestis efficere, ut male moriar: ne moriar, non potestis, Plin. ep.: reliquum est, ne quid stulte, ne quid temere dicam aut faciam, Cic.

    / Als Eigentümlichkeit ist zu bemerken: 1) daß ne durch »daß« od. den bloßen Infinitiv wiedergegeben wird: a) nach den Verben »sich hüten (cavēre), verhindern (impedire, resistere), verbieten (interdicere, seltener vetare), sich weigern (recusare)«, weil der negative Begriff, der in diesen Verben enthalten ist, auch auf den abhängigen Satz übertragen wird, s. caveo, im-pedio, re-sisto usw. – Zuw. steht auch ne, wenn aus dem Verbum des Hauptsatzes der Begriff eines der angegebenen Verben herausgenommen werden kann, Decii corpus ne inveniretur, nox quaerentes oppressit, Liv. – b) nach allen Verben u. Ausdrücken, die den Begriff der Furcht u. Besorgnis haben (wie timere, metuere, vereri, horrere, pavere; terrere, conterrere; timor est, metus est, spes est, periculum est), weil in ihnen der Begriff eines vergeblichen Wunsches enthalten ist, s. timeo, metuo usw. – Wenn der abhängige Satz negativ ist, steht ne non, zB. timeo, ne non impetrem, Cic.: vereor, ne sufficere non possim, Curt.: non vereor, ne non scribendo te expleam, Cic.: non est periculum, ne idem facere non possit, Cic. – 2) daß ne nach den Verben »sehen, zusehen, untersuchen, erwägen« häufig statt durch daß nicht auch durch ob etwa übersetzt werden kann, cum circumspiceret, ne quid praeteriisset, Varro: singuli pulli tentandi, ne quid habeant in gutture, Colum.: videamus, ne beata vita effici possit, Cic.: qui, ne quod telum occultaretur, exquirerent, Cic.: ähnlich per aliquot dies ea consultatio tenuit, ne non reddita (bona Tarquinii) belli causa, reddita belli materia essent, es dauerte die Erwägung, ob die unterlassene Zurückgabe den Krieg veranlasse, Liv. – Dah. auch ne non = ob etwa nicht, credere omnia, vide, ne non sit necesse, Cic.: cogitandum sit, ne tutior non sit, Cic. – 3) daß ne durch geschweige daß wiedergegeben wird, wenn aus einer weitergreifenden Behauptung der Schluß gezogen werden soll, daß eine eingeschränktere nach dem Vorausgegangenen unzulässig erscheine, zB. vix incedo inanis, ne ire posse cum onere existumes, Plaut. Amph. 330: me vero nihil istorum ne iuvenem quidem movit umquam, ne nunc senem (sc. moveret), Cic. ep. 9, 26, 2: u. so Ter. Andr. 706. Cic. Planc. 27 u. Verr. 4, 52. Sall. Cat. 11, 8. Liv. 3, 52, 9. Tac. ann. 11, 30 N.

    lateinisch-deutsches > ne [2]

  • 11 bonus

    bonus (arch. duonus, s. S. 852), a, um, Compar. melior, -ius, Genet. -ōris, Superl. optimus (v. opto), a, um, gut seiner Natur u. seinem Wesen nach (Ggstz. malus), fast in allen Beziehungen entsprechend dem griech. ἀγαθός (Ggstz. κακός), I) adi.: A) gut sowohl in physischer als auch in geistiger Hinsicht, trefflich, tüchtig, brav u. dgl., 1) an sich gut, bonae aedes, boni postes, Plaut.: nummi boni (Ggstz. nummi adulterini), Cic.: calamus, Cic.: agrum meliorem in his regionibus habet nemo, Ter.: optimum argentum, vortrefflich gearbeitetes, Cic. – vox, Quint.: bonā esse voce, Plaut. – memoria (Gedächtnis) b., Cic.: si meliore memoriā es, velim scire, ecquid de te recordere, Ter. – bona carmina (Ggstz. mala c.), Hor.: verba suā naturā bona aut mala (versch. v. bona verba unten no. I, A, 2, l), Cic.: verba valde bona, Cic.: bona dicta, Witze, Enn. fr.: scripta optima Graecorum, Hor.: omnia meliora facere, vervollkommnen, Cic. Tusc. 1, 1. – ars b., artes b., lobenswerte-, edle Eigenschaft, -Eigenschaften, Sing. b. Quint., Plur. b. Sall. u. Tac. (vgl. Spalding Quint. 12, 1, 7). – bonae res, das Gute (Ggstz. aliena ac nihil profutura), Sall. Iug. 1, 5. – adulescentes bonā indole praediti, Cic.: vir egregio ingenio bonisque omnibus disciplinis, Gell. – optimum est! vortrefflich! Plaut. (s. Brix Plaut. capt. 696).
    ————
    Insbes.: a) = καλός der äußern Erscheinung nach gut, hübsch, schön, forma bona, Ter. u. Varr., melior, Hor.: cervix b., Suet.: M. Lepidus iuvenis formā, quam mente melior, Vell.: mulier bona aspectu, Ambros. ep. 27. no. 16. – b) von Geburt gut, von guter Abkunft, vornehm, angesehen, auch mit ethischem Nebenbegr. des Rechtlichen, Achtungswerten, wie honett, bono genere natus, Plaut. u. Cic. u. (Ggstz. malo genere natus) Cornif. rhet.: illam civem esse Atticam, bonis prognatam, honetter Leute Kind, Ter. – c) zum Geschäft gut, tüchtig, geschickt, brav, wacker, α) übh.: gubernator, gladiator, imperator, Cic.: dux, Ov.: poëta, Cic.: non boni, sed imperiti medici, Cels.: übtr., stilus optimus et praestantissimus dicendi magister, Cic. – m. Abl., hic iaculo bonus, hic longe fallente sagittā, Verg.: et proelio strenuus erat et consilio bonus, Sall. (vgl. im folg. pace belloque b.). – u. bonus (geschickt, kundig) m. Infin., Verg. ecl. 5, 1. Val. Flacc. 1, 438. Sil. 14, 453: u. so so melior (geeigneter, brauchbarer, tüchtiger) m. Infin., Pers. 4, 16. Lucan. 8, 381. Sil. 1, 681. Val. Flacc. 1, 424. Claud. IV. cons. Hon. 541; de nupt. Hon. et Mar. 314: u. optimus m. Infin., Stat. silv. 2, 3, 70. – subst., boni, tüchtige Männer, Cic. Tusc. 1, 110. – β) zum Kampfe, im Kriege tüchtig, wacker, brav (Ggstz. malus, ignavus, s. Dietsch Sall. Iug. 86, 3), meist subst., iuxta boni malique, strenui et imbelles
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    inulti obtruncari, Sall.: pari periculo, sed famā impari boni atque ignavi erant, Sall.: optimus quisque cadere aut sauciari, Sall. – m. Abl., vir pace belloque b., Liv.: bonus militiā, Tac.: bello meliores (Ggstz. rudes), Sall.: Pisidae optimi bello, Liv. Vgl. Fabri Sall. Iug. 13, 1. Drak. Liv. 4, 2, 2. Kießl. Tac. ann. 1, 3.
    2) in bezug auf die Empfindung, das Befinden, die Lage jmds., gut, trefflich, frisch, gesund, angenehm, günstig, glücklich, a) v. phys.. u. geistigen Befinden, gut, trefflich, gesund, valetudo bona, Cic., optima, Caes. – mens b., vernünftiger, gesunder Verstand (Ggstz. furor), Liv. u.a.: numquid vis? D. mentem vobis meliorem dari, Ter. – animus b., ein ruhiger, gelassener Sinn, Plaut.: bono animo esse, guten Mutes sein, Cic. u.a. (bes. oft es bono animo u. bono animo es, sei guten Muts, Komik., Varr. u. Apul.; s. Hildebr. Apul. met. 7, 12. p. 567): bonum animum (Mut) habere, Liv., de Numidia, Sall. – b) v. phys. Eigenschaften u. Zuständen, gut, frisch, gesund, color (Gesichtsfarbe), Lucr. u. (Ggstz. malus) Ov.: melior sanguis (Jugendblut) dabat, Verg.: aetas bona, das frische Alter = die Jugend (Ggstz. aetas mala), Cic. u. (der Tiere) Varr. – v. Lust u. Witterung, caelum b., Cato: bona et certa tempestas, Cic.: tempestas melior, via peior, Hor. – c) v. Örtl.: Th. Non in loco emit perbono has (aedes)? Tr. Immo optimo. Plaut.: amnis
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    doctus iter melius, Hor. – d) v. unschädlichen Dingen, gesund, heilsam, unschädlich, vinum, Cels.: aquae, Prop. – e) v. den Sinnen angenehmen Dingen, gut, köstlich, edel, regio rebus opima bonis, Lucr.: bonis rebus explere, Lucr.: optimis rebus uti, in jeder Hinsicht auf das beste (feinste) eingerichtet sein, Nep. – grandi pecuniā et re bonā multā (mit vielen Kostbarkeiten) copiosus, Gell. – optima quaedam (Ggstz. vilia et minuta), Plin. ep. 2, 6, 2. – insbes., bonae res, wie τὰ ἀγαθά, köstliche Sachen, d.i. köstliche Salben, Leckerbissen, Delikatessen, Nep.: cena b., Catull.: cenarum bonarum assectator, Sen. – f) v. Nachrichten u. Gerüchten, gut, angenehm, günstig, nuntii b., Plaut.: bona de Domitio, praeclara de Afranio fama est, Cic. – g) v. Gesinnung u. Denkart, et quorum melior sententia menti, Verg. – h) v. Lebens- u. Gemütszuständen, fama b. (ευδοξία), guter Ruf, Cic. (vgl. fama): optimae opinionis vir, ICt. – cum bona gratia, s. gratia. – cum b. venia, u. bl. bonā veniā, s. venia. – spes b., Cic. u.a. (vgl. spes). – i) v. menschl. Handlungen, Verhältnissen u. Lagen, gut = nützlich, verdienstlich, bona facta, Tac.: exemplum b., Tac.: alcis operā optimā fortissimāque usum esse, Caes.: bonā fortique operā eorum se ad eam diem usum, Liv.: bonam operam navare adversus alqm, Aur. Vict. – od. gut = gedeihlich, günstig, glücklich, bona initia (Ggstz. mali eventus), Sall.:
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    bonus eventus, Varr.: exitus boni, Hor.: haec omnia meliores habebunt exitus, Cic.: fata b., Hor.: fatis melioribus uti, Verg.: salutis bonae si quid, Cic.: raro simul hominibus bonam fortunam bonamque mentem dari, Liv.: b. mors, ein glücklicher, leichter Tod, Plin. ep.: b. navigatio, Cic. u. Val. Max. – bonae res, günstige, glückliche Umstände od. Lage, Glück (Ggstz. malae), Plaut., Cic. u. Liv.: res et fortunae tuae... quae quidem cotidie faciliores mihi et meliores videntur, Cic. – in bonam partem, in optimam partem accipere (vgl. accipio), Cic. – k) v. der Zeit, gut = günstig, glücklich, froh, heiter, dies b., Ov., Sen. u. Petr.: optima quaeque dies miseris mortalibus aevi prima fugit, Verg.: bona hora, Petr.: bonas horas male collocare, Mart. – endlich l) v. Vorbedeutungen u. allem, was dazu gehört, gut = Glück bringend, günstig, von guter Vorbedeutung, auspicium b., Cic.: meliore opus est auspicio, Plaut.: omine cum bono, Catull.: bona cum alite, Catull.: ite bonis avibus, Ov. – v. der Rede, dicamus bona verba, Tibull.: linguis animisque favete; nunc dicenda bono sunt bona verba die, Ov.: dah. übtr., bona verba quaeso, nur gemach! Ter. Andr. 204. – u. die Eingangsformeln: quod bonum faustum felix fortunatumque sit, Cic.: quod bonum atque fortunatum sit, Plaut.: quod bonum faustumque sit tibi domuique tuae, Caesar Auguste, Suet.: venerare, ut nobis haec habitatio bona
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    fausta felix fortunataque evenat, Plaut. trin. 40 sq. – u. vor Edikten: bonum factum, Heil u. Glück! Suet. (vgl. die Auslgg. zu Suet. Caes. 80, 2): bonum factum, ut edicta mea servetis, wohlan denn, nehmt in Obacht usw., Plaut.
    3) in bezug auf Zweck u. Gebrauch gut, d.i. tauglich, geeignet, zweckmäßig, bequem, aetas tironum plerumque melior, taugt besser, Cic. Tusc. 2, 38. – mit ad u. Akk.: terra cuiusmodi sit refert, et ad quam rem bona aut non bona sit, Varr.: campi militi Romano ad proelium boni, Tac. – m. Dat., ager frugum fertilis, bonus pecori, Sall.: quia mons pecori bonus alendo erat, Liv.: civitatibus suis quidem non boni (für ihre St. nicht von Segen), sed etc., Cic. de or. 3, 139. – dah. bonum est, es hilft, Cato. – quod mihi erit bonum atque commodum, bequem u. leicht für mich, Ter. – melius est m. 2. Sup., vitatu quidque petitu sit melius, Hor. sat. 1, 4, 116. – optimus est m. 2. Sup., quist amor cultu optumus, Plaut. mil. 101: bes. optimum factu esse, Cic. ep. 7, 3, 1. Cic. II. Verr. 1, 67 u. 136; Cat. 1, 29. Caes. b.G. 4, 30, 2. Liv. 38, 22, 2. – u. bonum est (es ist gut, ersprießlich, geraten, heilsam) m. Infin., Plaut. Curc. 176. Publ. Syr. sent. 47 R2: bonum atque utile est m. Acc. u. Infin., Dict. Cret. 2, 22: u. bonum videtur m. Infin., Augustin. conf. 8, 1: u. melius est m. Infin., Cic. ep. 9, 18, 2; de legg. 3, 54: u. erit melius m. Infin. perf. act.,
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    Liv. 3, 41, 3; 3, 48, 2: u. optimum est m. Infin., Caes. b.G. 2, 10, 4: u. optimum factu videtur m. Infin., Sall. Iug. 107, 5: u. optimum videtur m. Acc. u. Infin., Liv. 3, 4, 10 u. 27, 4, 3: u. optimum factu credens od. ratus m. Infin., Sall. Cat. 32, 1; 55, 1; 57, 5: u. (id) optimum est (ist am geratensten) m. folg. ut u. Konj., Plaut. trin. 486. Callistr. dig. 4, 2, 13: u. hoc mihi factu est optimum m. folg. ut u. Konj., Plaut. aul. 582: u. optimum est m. bl. Konj., Plaut. Men. 947 (dazu Brix mehr Belege).
    4) übtr. auf den Grad einer Menge, gut = ziemlich, nicht unbeträchtlich, ansehnlich, bona pars hominum, Hor.: bonam partem sermonis in hunc diem differre, Cic.: u. verb. bonam magnamque partem ad se attulit, Ter.: sit bona librorum copia, Hor.
    B) in moral. Hinsicht gut, 1) im allg., gutartig, brav, bieder, redlich, rechtschaffen, zuverlässig, ehrenhaft, treu, ehrlich (s. Dietsch u. Fabri Sall. Iug. 5, 5), a) v. Gesinnung u. Handlungsweise, ingenio bono esse, Ter.: ob mores bonos, Cels.: bono animo in populum Rom. esse, Caes.: consilio bono, in guter Absicht, Cic.: fides b., bonā fide, s. fides. – conscientia b., Quint., conscientia optima, Plin. ep. – bona atque honesta amicitia, Sall.: societas b., Tac.: – causa b., Cic.: ratio bona cum perdita confligit, Cic. – bona pars tui, v. Geist (Ggstz. corpus), Sen.: u. so optima pars hominis, Cic.: u. quod est optimum in
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    nobis, Lact., u. quod in homine praestantissimum et optimum est, Cic. Vgl. Bünem. Lact. 1, 7, 13. p. 49 sq. – b) v. Pers., bonus auctor, Cic.: u. so auctor valde bonus, auctor optimus, Cic.: M. Lepidus iuvenis formā quam mente melior, Vell.: boni fidelesque socii, Liv.: in foro infimo boni homines et dites ambulant, in medio, ibi ostentatores meri, Plaut.: naturā optimus, Sen.: fecit (homines) ex malis bonos, ex bonis optimos, Capitol. – bes. oft vir bonus u. subst. bl. bonus, der brave, biedere, rechtliche, wohlgesinnte, honette Mann, der Biedermann, Ehrenmann, auch ironisch (s. Sorof Cic. de or. 2, 85. Jordan Cic. Caecin. 16. p. 171), negant quemquam esse bonum virum nisi sapientem, Cic.: hoc autem celandi genus quale sit et cuius hominis, quis non videt? certe non aperti, non simplicis, non ingenui, non iusti, non viri boni; versuti potius, obscuri, astuti, fallacis etc., Cic.: pessimus atque optimus vir, Quint.: iustis autem et fidis hominibus, id est bonis viris, ita fides habetur, ut etc., Sall.: vir gratus bonusque, Liv., od. gratus homo et vir bonus, Cic.: ipso homo melior non est, es gibt keinen braveren Mann als ihn, Petr.: tanto melior! (Ggstz. tanto nequior), wir »desto besser!« (s. Wagner Ter. heaut. 549): homines optimi, die guten (lieben) Leutchen (iron.), Cic.: viri boni est misereri, Cic. – subst. (vgl. Dietsch Sall. Iug. 42, 3), proprium est boni recte facere, Quint. 5, 10, 64: bonus tantum-
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    modo segnior fit, ubi neglegas, malus improbior, Sall.: Plur., minor vis bonis quam malis inest, Plin. ep.: boni, Ggstz. nefandi (die Ruchlosen), Ov. – u. im Voc. in der Anrede, mein guter, braver, wackerer, wie ὠγαθέ, ὠγαθοί, α) in freundlicher Anrede: dux bone, Hor.: optimi viri, Cic.: o bone, Hor. u. Pers.: bone, Hor.: boni, Hor. – β) mit Ironie: bone vir, sauberer Bursche, Plaut, u. Ter.: quid ais, bone (du sauberer) custos defensorque provinciae? Cic.: boni, ihr lieben Leutchen, Hor. Vgl. Brix Plaut. capt. 951. Spengel Ter. Andr. 616. Fritzsche u. Heindorf Hor. sat. 2, 2, 1. Drak. Sil. 2, 240. – u. Bonus = Χρηστός, der »Redliche«, als Beiname des Phocion, Nep. Phoc. 1, 1.
    2) insbes.: a) politisch gut-, wohlgesinnt, patriotisch gesinnt, loyal, gemeinsinnig, d.i. in Rom = aristokratisch gesinnt, in Athen usw. = demokratisch gesinnt, ut eum, quem bonum civem semper habuisset, bonum virum (rechtl. M.) esse pateretur, Cic.: bonus et fortis civis (Ggstz. aut timidus aut sibi potius consulens), Cic.: boni cives, boni viri (Ggstz. seditiosus civis), Cic.: qui ita suum consulem observavit, ut et illi quaestor bonus et vobis omnibus optimus civis videretur, Cic.: pars (Partei) melior (Ggstz. pars deterior), Liv. – subst., ein Gutgesinnter, ein Patriot, loyaler Bürger, Sing. u. Plur. b. Cic. u.a.: omnes boni, Cic.: boni complures, Sall.: fautor et cultor bo-
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    norum, Liv.: so auch optimi viri, achtbare Patrioten, Cic.: u. ironisch, etsi propediem video bonorum (Patrioten), id est lautorum et lo upletium (Leuten, die gern gut leben u. volle Beutel haben) urbem refertam fore, Cic. ad Att. 8, 1, 3. – b) sittlich gut = sittsam, keusch, tugendhaft, quid dicas, nullam mulierem bonam esse, Plaut.: femina, Cic.: virgo, coniunx, Catull.: pueri boni malique, Catull. – amor, Catull. – c) gutmütig, uneigennützig, von Hetären, die kein Geld nehmen, expedit bonas esse vobis, Ter.: at bona, quae nec avara fuit, Tibull. – d) gütig = gnädig, gewogen, gefällig, des bonus veniam, Hor.: vos Manes este boni, Verg.: di boni! als Ausruf, Komik, u. Cic. (s. Spengel Ter. Andr. 338): bone deus, Augustin. conf. 2, 6, 12. – hic si, quā modeste munifico esse licet, vellet bonus atque benignus esse, Hor. – m. Dat., vicinis bonus esto, Cato: sis bonus o felixque tuis, Verg. – m. in u. Akk., eo velim uti possem bono in me, Cic. – dah. als Beiname des Jupiter, Iuppiter Optimus Maximus, abgekürzt OM. ( nicht Maximus Optimus, s. Cic. de nat. deor. 2, 64), Cic. u.a. – u. Bona Dea, s. bes. S. 846. – optimus zuw. noch durch Advv. gesteigert, wie: satis opt., Aur. Vict. Caes. 39, 26: valde opt., Plin. Val. 3, 3: plane opt., Apul. de dogm. Plat. 2, 19: perquam optimus, Itala psalm. 22, 5 (b. Cypr. ep. 63, 12). – vulg. Genet. Sing. Femin. bone, Corp. inscr. Lat. 10, 1231 (a 490 p.
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    Chr.): arch. Dat. Sing. Femin. bonai, Corp. inscr. Lat. 6, 54: arch. Nomin. Plur. bonei, Catull. 61, 232 Schw.: arch. Dat. Plur. boneis, Corp. inscr. Lat. 1, 1194 u. 10, 600. Plaut. Poen. 1216 cod. Ambr. – Kompar. arch. Akk. meliosem, Varr. LL. 7, 27. Paul. ex Fest. 122, 2 = 87, 25 Thewr. (nach Bugges Vorschlag): Abl. Sing. gew. meliore, doch auch meliori, Act. fr. Arv. aus dem J. 101. I. lin. 73. Corp. inscr. Lat. 8, 1183 (aber Cic. Quinct. 4 Kayser und Müller meliore): arch. Dat. od. Abl. Plur. meliosibus, Paul. ex Fest. 264, 6. – Superl. auch gedehnt opitumus, Corp. inscr. Lat. 1, 1016: opitimus, Corp. inscr. Lat. 6, 2440. – Superl. bonissimus od. melissimus ungebr. nach Varr. LL. 8, 75 u. 76; doch bonissima femina, Corp. inscr. Lat. 5, 342*. – arch. Nbf. duōnus, Paul. ex Fest. 67, 1. Cn. Marc. carm. bei Fest. 165 (a), 30; vgl. Gloss. II, 56, 56 ›duonus, ἀγαθός‹: Genet. Plur. duonoro(m), Corp. inscr. Lat. 1, 32.
    II) subst., bonum, ī, n., Kompar. melius, n., 1) das Gute = die gute Beschaffenheit, der gute Zustand usw., ni vis boni in ipsa inesset forma, Ter.: in bonum vertere, sich zum Guten wenden, zum Guten ausschlagen, Caes.u. Liv.: mutare in deterius aut in melius, Sen.: mutari in melius (von Pers.), Tac.: perniciosa illorum consilia fortuna deflexit in melius, Sen.: pleraque ab saevis adulationibus aliorum in melius flexit, wußte die bessere Seite herauszukehren, Tac.:
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    reficere in melius et in maius, verbessern u. vergrößern, Plin. ep.: it in melius valetudo principis, es geht besser mit der G. des F., Tac. – 2) wie το ἀγαθόν, bonum, ī, n., u. wie τὰ ἀγαθά, Plur. bona, ōrum, n., das Gut, das Gute, a) übh. jedes phys., geistige u. moralische Gut, Glücksgut, Glück, körperl., geist. u. moral. Vorzug, Talent, Tugend, übh. alles, was gut, recht u. löblich ist (Ggstz. malum), α) Sing.: bonum breve est, Nov. fr.: sapiens et bonum ferre potest modice et malum fortiter aut leviter, Varr. fr.: aut honoribus aucti aut re familiari, aut si aliud quippiam nacti sumus fortuiti boni aut depulimus mali etc., Cic.: forma bonum fragile est, Ov.: summum bonum erae esse putabam hunc Pamphilum, Ter.: bonum tuum concoquas, genieße dein Glück, Petr.: nihil melius homini sit a dis immortalibus datum, kein größeres Gut, Cic. – bonum naturale, angeborenes Talent, Nep. – bonum mentis est virtus, Cic.: bonum tuum auge et exorna, dein Gutes (deine Vorzüge, deine Tugenden), Sen. – ius bonumque, was recht u. gut ist, Sall.: aequum et bonum u. dgl., s. aequus (oben S. 194). – summum bonum, das höchste Gut (im philosoph. Sinne), Cic.: a bono honestoque in pravum abstrahi, Sall.: boni honestique sectator, Dict. – bonum! als Ausruf, etwa »du meine Güte!« Apul. met. 10, 16. – β) Plur.: tria genera bonorum: maxima animi, secunda corporis, externa tertia, Cic.: bona malaque
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    corporis, Suet.: bona animi, Cic., Sen. u.a. (Ggstz. bona corporis et externa, Sall.): bona aut mala, Vorzüge oder Fehler, Sall.: aber bona malaque vestra, euer Wohl und Wehe, Tac.: acer bonorum et vitiorum suorum iudex, Cic.: ingenii multa bona, Sall.: eloquentiae, ingenii studiique bona, Quint.: bona pacis, Tac. – mala fugere, sequi bona, Cic. – dividere bona diversis, Gutes vom Schädlichen trennen, Hor.: omnes omnia bona dicere, sie sagten alles Gute von mir, Ter. Andr. 97: bona omnia optare od. precari alci, lauter Heil u. Segen, Plaud. rud. 639. Liv. 24, 16, 10: meliora praetervolant, deteriora succedunt, Sen. ep. 108, 25. – di melius duint, di meliora velint od. ferant u. dgl., s. deus. – b) Gut, Güter, Vermögen, Reichtum, -tümer, nur im Plur. (vgl. Cic. parad. 1, 7), bona fortunaeque, Cic.: omnium fortunae et bona, Cic.: bona, fortunae, possessiones omnium, Cic.: b. patria, Cic.: b. paterna et avita, Cic.: bona aliena, Cic.: bona privata, Cic.: bona caduca, Stat.: bonorum omnium heres, Universalerbe, Liv.: divisa inter creditores bona, Tac.: haec Heraclii bona verbo redigere (einziehen), re dissipare, Cic.: alqm patriis bonis evertere od. exturbare, Cic.: ea bona huic Heraclio utenda ac possidenda tradere, Cic. – dah. esse in bonis, im Besitz der Güter (einer Erbschaft) sein, Cic. ep. 13, 30, 1 (dagegen Cic. Tusc. 5, 28: qui sint in bonis, nullo adiuncto malo, d.i. die im Besitze u.
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    Genusse von [phys.- u. moral.] Gütern aller Art sind): u. in dieser Bedtg. habere in bonis, ICt.: dagegen esse in bonis alcis, im Besitze jmds. sein, jmdm. angehören, ICt. – c) bonum, das Gute = der Nutzen, Vorteil, die Belohnung u. dgl., nullā boni spe, ohne sich etwas Gutes zu versehen, Tac.: quis enim ullam ullius boni spem haberet in eo? sollte sich von ihm etw. G. versehen? Cic.: quid mihi sit boni (was sollte es mir helfen), si mentiar, Plaut.: cui bono fuisset, wenn es zum Nutzen gereicht hätte, zugute gekommen wäre, Cic.: quibus occidi patrem bono fuit, Cic. – bonum publicum, der Staatsvorteil, das Staatswohl, das allgemeine Beste (Ggstz. malum publicum), hoc ita si fiat, publico fiat bono, Plaut.: bene gerere rem bono publico, Plaut.: bonum publicum simulantes, Sall.: ne ira obstaret bono publico, Liv.: privato usui bonum publicum postponitur, Tac. – so auch commune bonum, das gemeine Wohl (Beste), non desinemus communi bono operam dare, Sen. de otio 1 (28), 4.

    Ausführliches Lateinisch-deutsches Handwörterbuch > bonus

  • 12 ne

    1. nē (nicht nae), Adv. (νή), ja, nur bei einem Pronomen u. in der mustergültigen Prosa in der Regel mit vorausgegangenem od. nachfolgendem, angedeutetem od. bestimmt ausgesprochenem Konditionalsatze, a) absol.: ne ego homo infelix fui, qui non alas intervelli, Plaut.: ne ego fortunatus homo sum, Ter.: ne ego, inquam, si ita est, velim eum tibi placere quam maxime, Cic.: ne illi multa saecula exspectanda fuerunt! Cic.: ne tu perditas res Campanorum narras, ubi summus honor ad filium meum perveniet, Liv. – b) verb. mit hercle, edepol, ecastor, medius fidius, ja fürwahr, ja bei Gott, ja in der Tat, ne tu hercle cum magno malo (tuo) mi obviam occessisti, Plaut.: ne illam ecastor fenerato mi abstulisti, Plaut.: medius fidius ne tu emisti ludum praeclarum, Cic.: – Über die allein richtige Schreibung ne s. Ritschl Plaut. tom. 1. prolegom. p. XCVII. Georges Lexik. der lat. Wortf. S. 447.
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    2. nē, die urspr. u. eig. latein. Verneinungspartikel, als Adv. = nicht, als Coniunction = daß nicht, damit nicht, und, mit Verkürzung des Vokals, , als enklitisches Fragewort = etwa nicht? doch nicht? ob etwa nicht? (s. 3. ne).
    I) , als Adv., nicht, A) als Verneinung eines Begriffes, der als sinnlich od. geistig wahrgenommen aufgefaßt wird. In dieser Weise findet sich ne nur in der älteren Zeit der Sprache gebraucht, während sonst gew. non zur Verneinung dient, nisi tu ne vis, Plaut.: operae ne parcunt, Plaut.: crescere ne possunt fruges, Lucr. – In der ausgebildeten Sprache hat es sich so erhalten in Zusammensetzungen, wie nefas, nemo (= ne-homo), ne-scio, ne-quaquam, nedum, ne- uter, nullus, numquam, nusquam, necopinus, necubi, negotium u.a.
    B) als Verneinung eines Begriffes, der als vorgestellt und daher nur als möglich aufgefaßt wird, 1) in der Verbindung ne... quidem (ne quidem ohne dazwischengesetztes Wort bei Gaius inst. 1, 67 u. 3, 93), die das Wort oder die Wortverbindung, die verneint werden soll, in die Mitte nimmt, nicht einmal, ne populus quidem, Cic.: ne in oppidis quidem, Cic.: ne cum esset factum quidem, Cic. – Sollen mehrere durch Partikeln verbundene Wortbegriffe verneint werden, so steht ne... quidem nur bei dem ersten, ne
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    Aequi quidem ac Volsci, Liv.: ne a sententiis quidem aut verbis, Quint. – Ebenso wird bei verbundenen Sätzen ne... quidem nur im ersten gesetzt, ita ut ne efferendi quidem signa Romanis spatium nec ad explicandam aciem locus esset, Liv. – Durch ne... quidem wird der ganze Satz verneint, cum mendaci homini ne verum quidem dicenti credere soleamus, Cic. – Doch geht sehr häufig eine Negation voraus, non fugio ne hos quidem mores, Cic.: numquam illum ne minimā quidem re offendi, Cic. – Wenn daher zwei Satzglieder miteinander verbunden werden, von denen das eine den schwächeren Gedanken durch non modo (nicht eben, nicht gerade, nicht nur), das andere den stärkeren durch ne... quidem ausdrückt, so kann bei jenem non als seine eigene Negation gesetzt, aber auch weggelassen u. aus dem mit ne... quidem gebildeten Satze entnommen werden, jedoch nur dann, wenn beide Satzglieder einerlei Prädikat haben, mihi vero quidquid accĭderit ne recusanti quidem, non modo non repugnanti, Cic.: ne sues quidem id velint, non modo ipse, nicht bloß ich nicht, Cic.: duas res non modo agere uno tempore, sed ne cogitando quidem explicare potest, Cic. – Häufig bedeutet ne... quidem a) geschweige, viel weniger, wenn der Satz eine Steigerung enthält, nullum est fatum: ita ne divinatio quidem, Cic. – b) keineswegs, wenn ein anderer Satz mit sed (sondern),
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    etiam (sogar), sed etiam (sondern sogar) entgegengesetzt wird, is utitur consilio ne suorum quidem, sed suo, Cic.: ergo illi ne causa quidem itineris, etiam manendi, Cic.: ne conivente quidem te, sed etiam hilarioribus oculis intuente, Cic. – c) natürlich nicht, gewiß nicht, wenn ein abgeleiteter Gedanke angeschlossen wird, carēre enim sentientis est: nec sensus in mortuo: ne carēre quidem igitur in mortuo est, Cic.: egone ut te interpellem? ne hoc quidem vellem, Cic. – 2) in der Verbindung ne... quoque = ne... quidem, auch nicht einmal, sese, inquit, ne id quoque, quod tum suaderet, facturum esse, Cl. Quadr. ann. 1. fr. 17 (bei Gell. 17, 2, 18): ceterum quando ne ea quoque temptata vis proficeret, consilio grassandum, Liv. 10, 14, 13: u. so auch Gell. 1, 2, 5 u. 20, 1, 15: in Verbindungen, wie ne quis, ne qui, ne quando u.a., iustitiae primum munus est, ut ne cui quis noceat, Cic.: ut ne qua scintilla relinquatur, Cic.: ut ne quando amare inciperemus, Cic.
    C) zur Verneinung eines Begriffes, der als gewollt u. übh. als von einer Willenstätigkeit abhängig aufgefaßt wird: AA) in unabhängigen Sätzen: 1) in Sätzen, die eine Bitte, eine Aufforderung, einen Befehl enthalten, nicht, a) neben dem Imperativ, ne crucia te, Ter.: ne nega, verred' es nicht! Ter.: ne time, Plaut.: ne metue, Sen. rhet.: fratrem ne desere, Verg.: ne gravare, Plin. ep.: ne timete, Liv.: ne repugnate ve-
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    stro bono, Sen.: impius ne audeto placare donis iram deorum, Cic. – b) neben dem Konjunktiv (des Präsens od. Perfekts), ne me moneatis, Plaut.: ne forte pudori sit tibi Musa, Hor.: ne tot annorum felicitatem in unius horae dederis discrimen, Liv. – Häufig wird ein mit ne gebildeter Satz ohne Verbindungspartikel nach einer Einräumung gesetzt, sint sane liberales ex sociorum fortunis, misericordes in furibus aerarii, ne illi sanguinem nostrum largiantur, doch unser Blut sollen sie nicht vergeuden, Sall.: tu vero istam Romae legem rogato: nobis nostras ne ademeris, Cic. – Ebenso steht ein mit ne gebildeter Satz ohne Verbindungspartikel, wenn der in ihm enthaltene Gedanke aus einem anderen abgeleitet wird, nec nunc adulteria obiecturum ait, ne domum reposceret, noch weniger wolle er den Palast zurückverlangen, Tac. ann. 11, 30 (wo Halm nedum). – 2) in Sätzen, die eine Einräumung enthalten, gesetzt, daß nicht, zugegeben, daß nicht, ne sit sane summum malum dolor: malum certe est, Cic.: ne sit igitur sol, ne luna, ne stellae, Cic.: ne aequaveritis Hannibali Philippum, ne Carthaginiensibus Macedonas, Pyrrho certe aequabitis, Liv. – 3) in Sätzen, die einen Wunsch enthalten, nicht, doch nicht, ne id Iuppiter optimus maximus sirit, Liv. – bes. häufig utinam ne (wofür auch utinam non stehen kann), illud utinam ne vere scriberem, Cic. – Dah. wird ne auch bei Beteuerungen ge-
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    setzt, ne vivam, si scio, ich will des Todes sein, Cic.: ne sim salvus, si aliter scribo ac sentio, ich will nicht gesund sein, Cic.
    BB) in abhängigen Sätzen: 1) in Sätzen aller Art neben einem Komparativ, nicht, ja nicht, ut hoc nostrum desiderium ne plus sit annuum, Cic.: muneris ergo in singulos dari ne minus dena milia aeris, Liv.: noluit quid statui nisi columellam tribus cubitis ne altiorem, Cic. – 2) in Sätzen zur Angabe der Absicht, nicht, ja nicht, nur nicht, te ulciscar, ut ne impune nos illuseris, Cic.: quid vis nobis dare, ut isti abs te ne auferantur, Cic. – 3) in Sätzen zur Angabe eines beabsichtigten Erfolges, nicht, ja nicht, nur nicht, iubeatis ut in civitate ne sit, Cic.: illud assequi possunt, ut ne dedeceat, Cic.: te obsecro, ut ne credas, Ter. – Auch da, wo der Erfolg ein rein faktischer zu sein scheint, liegt der Begriff der Absichtlichkeit des handelnden od. denkenden Subjekts zugrunde, tantum a vallo eius prima acies aberat, uti ne in eam telum adigi posset, daß es nicht möglich sein sollte, Caes.: ex quo efficitur, non ut voluptas ne sit, sed ut voluptas non sit summum bonum, nicht daß die Sinnenlust gar nicht vorhanden sein soll, sondern daß sie nicht das höchste Gut ist, Cic. – 4) in relativen Absichtssätzen, die mit quo (qui) od. quomodo gebildet sind, nicht, ja nicht, ego id agam, mihi qui ne detur, Ter.: quo ne per vacuum Romano incurreret ho-
    ————
    stis, Hor.: quaeritis maximis sumptibus faciendis quomodo ne tributa conferatis, Rutil. Lup. – 5) in restringierenden Sätzen in den Verbndgg. dum ne, modo ne, dummodo ne, tantum ne, wenn nur nicht, nur nicht, Komik., Cic. u.a.
    II) , als Coniunction, daß nicht, damit nicht, A) in Sätzen zur Angabe der Absicht, daß nicht, damit nicht, gallinae pennis fovent pullos, ne frigore laedantur, Cic.: dolorem saepe perpetiuntur, ne incĭdant in maiorem Cic.: ne vana urbis magnitudo esset, asylum aperit, Liv.: nemo prudens punit, quia peccatum est, sed ne peccetur, Sen. – Häufig bezieht sich ne auf ein die Absicht andeutendes Wort, wie ideo, idcirco, propter hoc u.a., an ideo aliquid scripsit, ne videretur? Cic.: idcirco capite et superciliis semper erat rasis, ne ullum pilum viri boni habere dicatur, Cic. – Zuw. steht ein mit ne gebildeter Satz vor einem anderen, der eine Behauptung od. Erzählung enthält, um die Absicht anzugeben, in der die Mitteilung gemacht wird. Zur Vervollständigung der Gedankenreihe müßte ein Satz wie »so behaupte, erwähne ich, daß« beigefügt sein, der aber im Lat., wie im Deutschen, oft ausgelassen wird, ne tamen ignores, quo sit Romana loco res, Cantaber Agrippae... virtute cecĭdit, Hor.: daher ne multa dicam, ne multa od. multis, kurz, Cic.
    ————
    folges, daß nicht, 1) nach Verben, die eine Willensäußerung bezeichnen, hoc te rogo, ne demittas animum, Cic.: toti exercitui imperavit, ne iniussu concurrerent, Caes.: malo, ne roges, Cic.: Macedonas monebat, ne moverentur, Iustin.: ne quis insepultus esset, rerum natura prospexit, Sen.: ne quam occasionem dimitteret, cogitabat, Caes. – 2) nach Ausdrücken, die eine Aussage enthalten, die eine Willenstätigkeit voraussetzt, quidam ne umquam riderent, consecuti sunt, Sen.: vestra interest, ne imperatorem pessimi faciant, Tac.: aegre retentis militibus est factum, ne proelio contenderetur, Caes.: potestis efficere, ut male moriar: ne moriar, non potestis, Plin. ep.: reliquum est, ne quid stulte, ne quid temere dicam aut faciam, Cic.
    Als Eigentümlichkeit ist zu bemerken: 1) daß ne durch »daß« od. den bloßen Infinitiv wiedergegeben wird: a) nach den Verben »sich hüten (cavēre), verhindern (impedire, resistere), verbieten (interdicere, seltener vetare), sich weigern (recusare)«, weil der negative Begriff, der in diesen Verben enthalten ist, auch auf den abhängigen Satz übertragen wird, s. caveo, impedio, resisto usw. – Zuw. steht auch ne, wenn aus dem Verbum des Hauptsatzes der Begriff eines der angegebenen Verben herausgenommen werden kann, Decii corpus ne inveniretur, nox quaerentes oppressit, Liv. – b) nach allen Verben u. Aus-
    ————
    drücken, die den Begriff der Furcht u. Besorgnis haben (wie timere, metuere, vereri, horrere, pavere; terrere, conterrere; timor est, metus est, spes est, periculum est), weil in ihnen der Begriff eines vergeblichen Wunsches enthalten ist, s. timeo, metuo usw. – Wenn der abhängige Satz negativ ist, steht ne non, zB. timeo, ne non impetrem, Cic.: vereor, ne sufficere non possim, Curt.: non vereor, ne non scribendo te expleam, Cic.: non est periculum, ne idem facere non possit, Cic. – 2) daß ne nach den Verben »sehen, zusehen, untersuchen, erwägen« häufig statt durch daß nicht auch durch ob etwa übersetzt werden kann, cum circumspiceret, ne quid praeteriisset, Varro: singuli pulli tentandi, ne quid habeant in gutture, Colum.: videamus, ne beata vita effici possit, Cic.: qui, ne quod telum occultaretur, exquirerent, Cic.: ähnlich per aliquot dies ea consultatio tenuit, ne non reddita (bona Tarquinii) belli causa, reddita belli materia essent, es dauerte die Erwägung, ob die unterlassene Zurückgabe den Krieg veranlasse, Liv. – Dah. auch ne non = ob etwa nicht, credere omnia, vide, ne non sit necesse, Cic.: cogitandum sit, ne tutior non sit, Cic. – 3) daß ne durch geschweige daß wiedergegeben wird, wenn aus einer weitergreifenden Behauptung der Schluß gezogen werden soll, daß eine eingeschränktere nach dem Vorausgegangenen unzulässig erscheine, zB. vix incedo inanis, ne
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    ire posse cum onere existumes, Plaut. Amph. 330: me vero nihil istorum ne iuvenem quidem movit umquam, ne nunc senem (sc. moveret), Cic. ep. 9, 26, 2: u. so Ter. Andr. 706. Cic. Planc. 27 u. Verr. 4, 52. Sall. Cat. 11, 8. Liv. 3, 52, 9. Tac. ann. 11, 30 N.
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    3. ne, als enklitisches Fragewort, wird dem Worte angehängt, das in der Frage hervorgehoben werden muß, weshalb dieses auch meist zu Anfang des Satzes gestellt wird. Häufig verliert es durch Apokope seinen Vokal, wobei noch die Veränderung eintreten kann, daß ein davorstehendes s ausfällt und, wenn die Silbe lang war, diese dann verkürzt wird, zB. iussĭn, adeŏn, vĭn (vīsne), satĭn (satīsne), vidĕn (vidēsne), iubĕn (iubēsne). Es steht:
    I) in einfachen Fragen, 1) in direkten, a) wenn eine verneinende Antwort erwartet wird, doch nicht, censen posse me affirmare? du glaubst doch nicht? Ter.: quidquamne bonum est, quod non eum, qui id possidet, meliorem facit, Cic. – daher in einer Frage, die mit erregtem Gefühl, mit Verwunderung, mit Unwillen, mit Ironie ausgesprochen wird, Apollinemne tu Delium spoliare ausus es? Cic.: vin tu homines urbemque feris praeponere silvis? Hor. – b) wenn eine bejahende Antwort erwartet wird, nicht, etwa nicht, mitto alios: etiamne nobis expedit? nützt es uns nicht etwa auch? Cic.: numquid est aliud? rectene interpretor sententiam tuam? Cic.: vitae censetisne habendam mihi aliquam esse rationem, Cic.: videtisne ut apud Homerum saepissime Nestor de virtutibus suis praedicet? Cic. – in einer Frage, die mit Verwunderung, Unwillen od. Ironie ausgesprochen wird, vin tu te
    ————
    cohibere, willst du dich nicht fassen? Auct. b. Cic. – c) in besonderen Wendungen, wie egone? doch ich nicht? ich sollte nicht? Cic.: itane? itane vero? demnach doch nicht? demnach doch wahrlich nicht? sollte demnach nicht? sollte demnach wirklich nicht? Cic. – bes. häufig dem relativen Pronomen od. anderen relativen Wörtern angehängt, wo es den im relativen Worte liegenden Begriff nachdrücklich hervorhebt, quine putatis difficile et mirum, quod contigit? ihr glaubt doch nicht, daß es etwas Schwieriges u. Wunderbares sei? Hor.: quiane auxilio iuvat ante levatos? doch nicht, weil die früher Geretteten dessen sich erfreuen? Verg.: quamne in manibus tenui atque accepi cistellam? habe ich nicht etwa jenes Kästchen in den Händen gehabt? Plaut.: quaene ambae obsecraverint? haben sie mich nicht dringend gebeten? Plaut. – daher in Fragen, die eine Verwunderung enthalten, quae dudum fassa est mihi, quaene infitias eat? will sie nicht leugnen, was sie mir schon längst gestanden hat? Plaut.: quantane? wie groß müßte sie nicht sein? Hor. – d) in Verbindung mit dem zum Ausruf gebrauchten ut, wie: victamne ut quisquam victrici patriae praeferret? wie sollte nicht usw., Liv.: nemone ut avarus se probet? Hor. – 2) in indirekten Fragen, ob etwa nicht, wofür wir meist, bei gänzlicher Unentschiedenheit der zu erwartenden Antwort, bloß ob oder ob etwa, ob viel-
    ————
    leicht gebrauchen, ut videamus, satisne ista sit defectio, Cic.: hunc sum rogaturus, navem populo Romano debeantne, Cic.: frumentum ab his sumpseritne, Cic.: haec omnia sciasne esse notata? Cic.
    II) in mehrfachen Fragen, wo wir in der deutschen Übersetzung den Begriff der Negation gänzlich fallen lassen müssen, 1) in direkten Fragen, a) dem ersten Gliede beigegeben, sed isne est, quem quaero, annon? es ist doch wohl der, den ich suche, oder nicht? Ter.: satisne ergo pudori consulat, si quis sine teste libidini pareat, an est aliquid per se ipsum flagitiosum? würde wohl der dem Schamgefühle gemäß handeln, der usw., Cic. – b) dem zweiten Gliede beigegeben in der Verbindung anne, s. an. – 2) in indirekten, a) wiederholt, ob... ob, ob... oder, monstrumne deusne ille sit ignorans, Ov.: quid refert clamne palamne roget, Tibull.: incertus, geniumne loci famulumne parentis esse putet, Verg.: collectosne bibant imbres puteosne perennes iugis aquae (scribere te nobis par est), Hor.: versans (überlegend), Siculisne resideret arvis Italasne capesseret oras, Verg.: neque interesse, ipsosne interficiant impedimentisne exuant, Caes. b. G. 7, 14, 8. – Wenn das erste Glied mit größerer Sicherheit als das zweite ausgesprochen werden soll, bleibt ne im ersten weg, Etrusci diem primum consultando, maturarent traherentne bellum, traduxerunt, in der Überlegung, ob sie den
    ————
    Krieg beschleunigen, ob vielleicht auch verzögern sollten, Liv. – b) dem ersten Gliede beigegeben, intererit multum, divusne loquatur an heros, Hor.: nescio, gratulerne tibi an timeam, Cic. – auch in Verbindung mit utrum, zB. utrum praedicemne an taceam, Ter.: utrum illudne non videatur aegre ferendum, an toleranda aegritudo, Cic.: utrumne divitiis homines an sint virtute beati, Hor. – c) dem zweiten Gliede beigegeben in den Verbindungen anne u. necne, w. s.

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  • 13 teneo

    tĕnĕo, tĕnŭi, tentum, 2 ( perf. subj. tetinerim, Pac. ap. Non. 178, 15:

    tetinerit,

    Att. ib. 178, 12:

    tetinisse,

    Pac. ib. 178, 11; fut. perf. tetinero, acc. to Fest. p. 252 Müll. Another collat. form of the perf. tenivi, acc. to Charis. p. 220 P.; Diom. pp. 363 and 369 ib.), v. a. and n. [root ten-, tan-; Gr. tanumai, teinô; Sanscr. tanomi, to stretch, spread; this root appears in many derived meanings; cf. Lat.: tendo, tenuis, tener, tenor, tenus].
    I.
    Act., to hold, keep, have in the hand, in the mouth, etc.
    A.
    Lit.
    1.
    In gen.: Eu. Porrige bracchium, prehende: jam tenes? Cha. Teneo. Eu. Tene, Plaut. Merc. 5, 2, 42; cf.

    argentum,

    id. Pers. 3, 3, 9:

    cum pyxidem teneret in manu,

    Cic. Cael. 26, 63;

    for which: aliquid manu,

    Quint. 10, 7, 31; Ov. M. 11, 560; id. A. A. 1, 320; Hor. Ep. 1, 19, 34:

    aliquid dextrā,

    Ov. F. 1, 99:

    digitis,

    id. ib. 2, 102; id. M. 9, 86; 9, 522:

    lacertis,

    id. ib. 2, 100 al.:

    radicem ore,

    Cic. Div. 2, 68, 141:

    cibum ore,

    Phaedr. 1, 4, 6;

    for which: decoctum diu in ore,

    Plin. 25, 13, 105, § 166:

    aliquem in sinu,

    Ov. H. 3, 114;

    for which: aliquem sinu,

    id. ib. 13, 157:

    flabellulum,

    Ter. Eun. 3, 5, 50:

    facem,

    Verg. A. 6, 224:

    telum,

    Liv. 2, 19. — Prov.: manu tenere aliquid, to seize, grasp, or comprehend a thing which is palpable or evident: aliter leges, aliter philosophi tollunt astutias: leges, quātenus manu tenere possunt;

    philosophi, quātenus ratione et intellegentiā,

    Cic. Off. 3, 17, 68; cf.:

    cum res non conjecturā, sed oculis ac manibus teneretur,

    id. Clu. 7, 20. —
    2.
    In partic.
    a.
    With the accessory idea of possession, to hold, i. e. to be master of, have in one ' s power, possess, etc. (syn.:

    possideo, habeo): multa hereditatibus, multa emptionibus, multa dotibus tenebantur sine injuriā,

    Cic. Off. 2, 23, 81:

    quae tenuit dives Achaemenes,

    Hor. C. 2, 12, 21:

    Evander qui multis ante tempestatibus tenuerat loca,

    Liv. 1, 5:

    provinciam a praedonibus liberam,

    Cic. Imp. Pomp. 11, 32:

    colles praesidiis,

    Caes. B. C. 3, 43:

    Formiarum moenia et Lirim,

    Hor. C. 3, 17, 8:

    tenente Caesare terras,

    id. ib. 3, 14, 15:

    rem publicam,

    Cic. Mur. 39, 83; id. Sest. 19, 44:

    summam imperii,

    Caes. B. G. 3, 22:

    equitum centurias,

    Cic. Fam. 11, 16, 3:

    alterum cornu,

    to command, Nep. Pelop. 4, 3:

    provincias aliaque omnia,

    Sall. C. 39, 2: scenam, to have sole possession of. [p. 1854] rule over, Suet. Tit. 7. —

    Of the possession of the object of affection: te tenet,

    Tib. 1, 6, 35; 2, 6, 52; Verg. E. 1, 32; Ov. H. 2, 103 Ruhnk.; 15, 88; id. Am. 3, 7, 3; Phaedr. 2, 2, 4.—In colloq. lang., teneo te, I have you once more, of again seeing the beloved person:

    teneone te, Antiphila, maxime animo exoptata meo?

    Ter. Heaut. 2, 4, 27 Ruhnk.; Sen. Ben. 7, 4; Ov. H. 18, 183; cf.:

    et comitem Aenean juxta natumque tenebat Ingrediens,

    Verg. A. 8, 308.—Also like our I have you (fast, bound, etc.):

    teneo te, inquam, nam ista Academiae est propria sententia,

    Cic. Ac. 2, 48, 148; id. Quint. 20, 63.— Absol.: qui tenent (sc. rem publicam), who are in possession of the State, of public affairs:

    qui tenent, qui potiuntur,

    Cic. Att. 7, 12, 3; 2, 18, 1. —
    b.
    With the accessory idea of firmness, persistence, to hold fast, occupy; to watch, guard, defend; to maintain, retain a thing:

    legio locum non tenuit atque in proximum collem se recepit,

    Caes. B. C. 1, 44:

    montes teneri,

    id. B. G. 3, 2:

    haec noctu firmis praesidiis tenebantur,

    id. ib. 7, 69:

    Capitolia celsa tenebat,

    Verg. A. 8, 653:

    quo teneam Protea nodo?

    Hor. Ep. 1, 1, 90:

    te neque intra Claustra tenebo,

    id. C. 3, 11, 44; cf.:

    in manicis et Compedibus saevo te sub custode tenebo,

    id. Ep. 1, 16, 77: laqueis (se) sensit teneri... fugam frustra tentabat;

    at illam Lenta tenet radix exsultantemque coërcet,

    Ov. M. 11, 74 sq.; 1, 535:

    Athenae tuae sempiternam in arce oleam tenere potuerunt,

    Cic. Leg. 1, 1, 2:

    agri qui diu aquam tenent,

    Pall. Apr. 2, 4:

    classem ibi tenebat,

    Liv. 31, 46, 8: secundissimo vento cursum tenere, to hold or keep one ' s course, Cic. N. D. 3, 34, 83; cf.:

    vento intermisso cursum non tenuit,

    Caes. B. G. 5, 8; 4, 28; so,

    cursum,

    Cic. Planc. 21, 52; id. Rep. 1, 2, 3 fin.; Quint. 4, 3, 13:

    quo iter,

    Verg. A. 1, 370; Plin. Ep. 6, 16, 10:

    (lunam) fingunt cursus viam sub sole tenere,

    Lucr. 5, 714:

    tenuit tamen vestigia Bucar,

    Liv. 29, 32, 6.—
    c.
    With the accessory idea of reaching the object aimed at, to reach, attain a place:

    montes effuso cursu Sabini petebant et pauci tenuere,

    Liv. 1, 37, 4:

    regionem,

    id. 30, 25, 11:

    Tenum,

    id. 36, 21, 1:

    terram,

    id. 37, 16, 4; 37, 11, 5; 37, 13, 4;

    26, 29, 4: Hesperiam,

    Ov. F. 1, 498:

    portus,

    id. H. 18, 198; Tac. Agr. 38 fin.:

    cum quibus (navibus) Cythnum insulam tenuit,

    id. H. 2, 9.—
    d.
    With the accessory idea of movement impeded, to hold fast, hold back, hinder, restrain, detain, check, control, stay, etc.:

    naves, quae vento tenebantur,

    Caes. B. G. 4, 22:

    quid hic agatur, scire poteris ex eo, qui litteras attulit, quem diutius tenui, quia, etc.,

    Cic. Att. 11, 3, 1:

    si id te non tenet, advola,

    id. Fam. 16, 19:

    septimum jam diem Corcyrae tenebamur,

    id. ib. 16, 7 init.:

    Marcellum ab gerundis rebus valetudo adversa Nolae tenuit,

    Liv. 24, 20, 7:

    non tenebo te pluribus,

    Cic. Fam. 11, 16, 3; cf. absol.:

    ne diutius teneam,

    id. Verr. 2, 1, 13, § 34: solutum (corpus) tenere, Cels. praef. med.; cf.

    ventrem,

    id. 4, 19 med.:

    tene linguam,

    Ov. F. 2, 602:

    pecus omne tenendum,

    Verg. G. 2, 371:

    vix a te videor posse tenere manus,

    Ov. Am. 1, 4, 10; so,

    manus,

    id. M. 13, 203; cf.:

    manum stomachumque teneto,

    Hor. S. 2, 7, 44:

    saeva tene cum Berecyntio Cornu tympana,

    id. C. 1, 18, 13:

    et Phoebi tenuere viam,

    i. e. impeded, closed up, Luc. 5, 136:

    quo me decet usque teneri?

    Verg. A. 5, 384:

    lacrimas,

    Caes. B. G. 1, 39; so,

    lacrimas in morte miserā non tenebamus,

    Cic. Verr. 2, 5, 67, § 172:

    dictator exercitum in stativis tenebat,

    Liv. 6, 14, 1. —
    (β).
    Esp.: se tenere, to keep back, remain, stay:

    Sabinus castris sese tenebat,

    Caes. B. G. 3, 17; 1, 40; Liv. 2, 45, 2:

    nullā clade acceptā castris se pavidus tenebat,

    id. 3, 26, 3:

    Hasdrubal procul ab hoste intervallo tenebat se,

    id. 23, 26, 2:

    se domi a conventu remotum tenere,

    Nep. Dion, 9, 1:

    ego tamen teneo ab accusando vix me hercule: sed tamen teneo,

    restrain myself, refrain, Cic. Q. Fr. 3, 2, 2:

    nec se tenuit, quin, etc.,

    id. Ac. 2, 4, 12; cf.

    mid.: teneri non potui, quin tibi apertius illud idem his litteris declararem,

    id. Att. 15, 14, 2; Just. 6, 7, 10; cf.:

    se intra silentium tenuit,

    Plin. Ep. 4, 17, 8:

    multum me intra silentium tenui,

    id. ib. 7, 6, 6.—
    B.
    Trop.
    1.
    In gen., to hold, contain in the mind, to conceive, comprehend, know (syn.:

    percipio, intellego): nunc ego teneo, nunc scio, Quid sit hoc negotii,

    Plaut. Capt. 3, 5, 39: tenes Quorsum haec tendant quae loquor, id. Ps. 1, 2, 81:

    tenes, quid dicam?

    Ter. Heaut. 4, 3, 22:

    teneo,

    I understand, id. And. 1, 1, 59:

    teneo quid erret,

    id. 3, 2, 18; Cic. Rep. 1, 23, 37; cf.: quibus capiatur Caesar, tenes, Caecin. ap. Cic. Fam. 6, 7, 5:

    quae a Romanis auguribus ignorantur, a Cilicibus... Lyciis tenentur,

    Cic. Div. 1, 15, 25:

    quoniam ea, quae tenebatis ipsi, etiam ex me audire voluistis,

    id. Rep. 1, 46, 70:

    alicujus reconditos sensus,

    id. Sest. 10, 22:

    quo pacto cuncta tenerem,

    Hor. S. 2, 4, 8:

    et teneo melius ista,

    Mart. 4, 37, 7.—With inf.:

    nullus frugi esse homo potest, nisi qui et bene facere et male tenet,

    Plaut. Bacch. 4, 4, 10; Lucr. 3, 647.—
    2.
    In partic.
    a.
    To have possession of, have the mastery of, to control any thing:

    cum rem publicam opes paucorum non virtutes tenere coeperunt,

    Cic. Rep. 1, 34, 51.—
    b.
    To hold fast, guard, preserve, uphold, keep, insist (syn. servo):

    sin consuetudinem meam, quam in re publicā semper habui, tenuero,

    Cic. Phil. 1, 11, 27:

    ordinem,

    id. ib. 5, 13, 35:

    portum,

    id. Fam. 1, 9, 21:

    statum,

    id. Rep. 1, 28, 44:

    non tenebat ornatum suum civitas,

    id. ib. 1, 27, 43:

    si jus suum populi teneant,

    id. ib. 1, 32, 48:

    nec diutius umquam tenetur idem rei publicae modus,

    id. ib. 1, 44, 68:

    est boni viri, haec duo tenere in amicitiā, etc.,

    id. Lael. 18, 65:

    morem,

    id. Off. 3, 10, 44; so id. Fl. 7, 15; Verg. A. 3, 408:

    foedus,

    Cic. Balb. 15, 34:

    tenebat non modo auctoritatem, sed etiam imperium in suos,

    id. Sen. 11, 37:

    silentium,

    Liv. 1, 28, 8.—
    c.
    To hold fast, maintain, support, defend, uphold, insist:

    illud arcte tenent accurateque defendunt, voluptatem esse summum bonum,

    hold fast, maintain, Cic. Par. 1, 3, 14; cf.:

    illud, quod multos annos tenuisset,

    id. Ac. 2, 22, 71; and:

    quod idem Peripatetici non tenent,

    id. Fin. 3, 13, 44:

    propositum tenere,

    to maintain, Caes. B. C. 3, 42, 1:

    suas leges,

    Cic. Verr. 1, 4, 13:

    causam apud centumviros,

    id. Caecin. 24, 67:

    quo causae teste tenentur,

    Hor. Ep. 1, 16, 43:

    locum quendam cum aliquo,

    Cic. Brut. 21, 81.— With ne:

    plebs tenuit, ne consules in proximum annum crearentur,

    Liv. 4, 30, 16:

    ne quid ferretur ad populum, patres tenuere,

    id. 3, 29, 8; 24, 19, 7. — With ut:

    tenuere patres, ut Fabius consul crearetur,

    Liv. 2, 42, 2 Weissenb. ad loc.:

    scripseram tenuisse Varenum ut sibi evocare testes liceret,

    Plin. Ep. 6, 5, 1.—
    d.
    Of memory:

    alicujus memoriam cum summā benevolentiā tenere,

    to recollect, preserve a recollection of, Cic. Fam. 6, 2, 1.—Esp.:

    memoriā tenere: memoriā tenetis, compluris in Capitolio res de caelo esse percussas,

    you remember, Cic. Cat. 3, 8, 19; id. Fam. 1, 9, 12; Caes. B. G. 1, 14; cf.:

    memoriā teneo, C. Sulpicium Gallum, etc.,

    id. Rep. 1, 14, 21; v. memoria; so without memoria, to bear in mind, remember, recollect:

    satin' haec meministi et tenes?

    Plaut. Pers. 2, 2, 1:

    numeros memini, si verba tenerem,

    Verg. E. 9, 45:

    dicta tenere,

    Hor. A. P. 336; id. S. 2, 4, 8:

    quem (Cyrum) omnia militum tenuisse creditum est nomina,

    Quint. 11, 2, 50; 11, 2, 45.—
    e.
    To reach an object striven after, to gain, acquire, obtain, attain (syn. assequor):

    per cursum rectum regnum tenere,

    Cic. Agr. 2, 17, 44:

    Servium Tullium post hunc captivā natum, ingenio virtute regnum tenuisse,

    Liv. 4, 3, 12:

    teneri res aliter non potest,

    Cic. Fam. 1, 1, 3:

    multa tenuisse,

    Liv. 42, 11, 8:

    causam,

    Ov. M. 13, 190.—
    f.
    To hold, hold back, repress, restrain, bind, fetter, etc. (syn.:

    refreno, retineo): iracundiam teneat, avaritiam coërceat,

    Cic. Par. 5, 1, 33:

    dolorem,

    id. Att. 12, 38, 2:

    cupiditates,

    id. Verr. 2, 3, 1, § 3:

    somnum,

    id. Brut. 80, 278:

    risum,

    id. Vatin. 8, 20; Hor. A. P. 5:

    iram,

    Curt. 4, 2, 5:

    ea, quae occurrant, tenere,

    to hold back, keep to themselves, Cic. de Or. 2, 54, 221.—
    g.
    Of laws, etc., to bind, hold, obligate, be binding on, control, etc.:

    quamquam leges eum non tenent,

    Cic. Phil. 11, 5, 11; cf.:

    interdicto non teneri,

    id. Caecin. 14, 41:

    voto quodam et promisso teneri,

    id. Att. 12, 18, 1:

    ut plebi scita omnes Quirites tenerent,

    Liv. 8, 12, 14; cf.:

    olim patricii dicebant se plebi scitis non teneri,

    Gai. Inst. 1, 3:

    cum velut in controverso jure esset, tenerenturne patres plebi scitis, legem tulere, ut quod tributim plebis jussisset, populum teneret,

    Liv. 3, 55, 3:

    teneri alienis foederibus,

    id. 24, 29, 11: poenā teneri, to be subject or liable to, Cic. Q. Fr. 2, 3, 5:

    testibus in re perspicuā teneri,

    to be convicted, id. Caecin. 2, 4; cf.: nemo ita in manifesto peccatu tenebatur, ut, etc., id. Verr. 2, 2, 78, § 191:

    caedis teneri,

    Quint. 5, 14, 11:

    teneri repetundarum,

    Tac. A. 11, 7 fin.:

    furti,

    Dig. 6, 1, 4:

    injuriarum,

    ib. 47, 10, 11:

    mandati,

    ib. 17, 1, 10.— Transf.:

    nisi illi ipsi, qui eas (libidines) frangere deberent, cupiditatis ejusdem tenerentur,

    Cic. Leg. 3, 13, 31 Mos. and Orell. N. cr.
    h.
    Of dispositions, desires, etc., to possess, occupy, control:

    quae te tanta pravitas mentis tenuerit, ut, etc.,

    has had possession of you, Cic. Vatin. 6, 14:

    summum me eorum (librorum) studium tenet,

    id. Att. 1, 11, 3:

    magna me spes tenet,

    id. Tusc. 1, 41, 97:

    de triumpho nulla me cupiditas umquam tenuit,

    id. Att. 7, 2, 6:

    si consilio pulso libidines iracundiaeve tenerent omnia,

    id. Rep. 1, 38, 60:

    nisi forte quem inhonesta et perniciosa libido tenet,

    Sall. J. 3, 4: neque irā neque gratiā teneri, to be controlled or influenced, Cic. N. D. 1, 17, 45; so,

    teneri desiderio,

    id. Sen. 10, 33:

    studio philosophiae,

    id. Ac. 1, 2, 4:

    magno amore,

    Verg. A. 1, 675:

    pompā, ludis atque ejusmodi spectaculis teneri,

    to be enchained, fascinated, Cic. Fin. 5, 18, 48; cf.:

    ut oculi picturā teneantur, aures cantibus,

    id. Ac. 2, 7, 20:

    is qui audit, ab oratore jam obsessus est ac tenetur,

    id. Or. 62, 210.—With ne, Ov. M. 7, 146. —
    k.
    To take in, comprise, comprehend, include:

    haec magnos formula reges, Excepto sapiente, tenet,

    Hor. S. 2, 3, 46.—More freq. pass.: teneri aliquā re, to be contained, comprised, grounded, to consist in a thing:

    ut homines deorum agnatione et gente teneantur,

    Cic. Leg. 1, 7, 23:

    id quod (genus officiorum) teneatur hominum societate,

    id. Off. 1, 45, 160:

    quae (causae) familiaritate et consuetudine tenentur,

    id. Fam. 13, 29, 1:

    dixi jam antea, ipsam rationem arandi spe magis et jucunditate quadam quam fructu atque emolumento teneri,

    id. Verr. 2, 3, 98, § 227.
    II.
    Neutr. (freq. after the Aug. per.; perh. not in Cic.).
    A.
    Lit.
    1.
    To hold a position anywhere, maintain one ' s self:

    quā abscisae rupes erant, statio paucorum armatorum tenebat,

    Liv. 32, 5, 12:

    duo extra ordinem milia tenuere,

    id. 3, 62, 7:

    tenent Danai, quā deficit ignis,

    Verg. A. 2, 505.—
    2.
    For cursum tenere, to hold or take one ' s way, to sail, steer in any direction:

    Aeneam... ab Siciliā classe ad Laurentem agrum tenuisse,

    Liv. 1, 1, 4:

    Cassandream petentes, primo ad Mendin tenuere,

    Liv. 31, 45, 14:

    ad Mendaeum,

    id. 21, 49, 2:

    Diam,

    Ov. M. 3, 690:

    Creten,

    id. ib. 13, 706:

    Hesperiam,

    id. F. 1, 498:

    Ausoniam,

    id. ib. 4, 290 al.:

    medio tutissimus ibis... Inter utrumque tene,

    Ov. M. 2, 140.—
    B.
    Trop., with the accessory idea of continuance (cf. I. A. 2. b. and B. 2. b. supra), to hold out, hold on, last, endure, continue, maintain itself, prevail, etc. (cf. obtineo):

    imber per noctem totam tenuit,

    Liv. 23, 44, 6; cf.:

    incendium per duas noctes ac diem unum tenuit,

    id. 24, 47, 15:

    per aliquot dies ea consultatio tenuit,

    id. 2, 3, 5; 3, 47, 6:

    tenet fama, lupam, etc.,

    id. 1, 4, 6:

    quod nunc quoque tenet nomen,

    id. 1, 17, 6:

    fama tenuit, haud plus fuisse modio,

    id. 23, 12, 2; 21, 46, 10:

    tenuit consuetudo, quae cottidie magis invalescit, ut, etc.,

    Quint. 2, 1, 1 Spald.; so,

    consuetudo, ut, etc.,

    id. 8, 5, 2:

    nomen illud tenet,

    id. 9, 4, 47 Spald.; cf. Ov. M. 1, 712.

    Lewis & Short latin dictionary > teneo

  • 14 crux

    crux, crucis, f. (vgl. altind. krúñcati »krümmt sich«, ahd. hrukki »Rücken«), I) das Marterholz, sowohl zum Anpfählen (s. Sen. de prov. 3, 9), als zum Hängen (s. Cic. pro C. Rab. 10 sqq.), als zum Spießen, bes. aber zum Kreuzigen (s. Sen. ad Marc. 20, 3), und dann deutsch das Kreuz (sowohl in Gestalt eines T als eines +), crucis terror, Cic.: ultimum crucis supplicium, Flor.: cruce dignus, v. Pers., cruce dignissimi fugitivi, Val. Max., und v. Vergehen, peccat uterque nostrum cruce dignius? Hor. – cr. acuta, Sen.: cr. alta, Plin., altissima, Iustin.: cr. praeter ceteras multo altior et dealbata, Suet.: cr. summa, Catull. u. Iustin. -afficere alqm cruce, Suet. u. Lact.: afficere cives Romanos morte, cruciatu, cruce, Cic.: agere alqm in crucem, Cic., in illum cruciatum et crucem, Cic.: affigere alqm cruci, Liv. u. Val. Max.: constituere crucem sibi ipsum (bildl.), Cic.: contionari de summa cruce, Iustin.: defigere crucem in foro, in comitio, in campo Martio, Cic. (vgl. crucem ad supplicium defigi et constitui iubes, Cic.): detrahere (abnehmen) alqm ex cruce, Cic.: fabricare crucem, Sen.: figere crucem damnatis servis, Cic., od. post urbem in via Pompeia, Cic., od. illo in loco, Cic.: figere alqm in ea parte crucis, quae ad fretum spectat, Cic.: figere corpus verberibus lacerum in crucem, Iustin.: figere alqm od. corpus alcis cruci, Quint. u. Plin.: luere supplicia crucibus, Iustin.: mereri crucem, Ter. Andr. 521: merere crucem, Sen. contr. 7, 6 (21), 3: minari alci crucem, Cic.: minitari omnibus bonis cruces ac tormenta, Cic.: pendēre in cruce, Iustin., merito in tam alta cruce, Plin. (vgl. crucibus affixi per ingens litoris spatium pependerunt, Curt.): pascere in cruce corvos, Hor.: ponere alci crucem, Iuven.: propositā cruce aut saxo, da das Kr. oder der tarpejische Fels (als Strafe) darauf gesetzt war (darauf stand), Cic.: multas cruces propositas effugere cupere (bildl. = vielen Quälereien), Cic.: rapere alqm in crucem, Cic.: refigere se crucibus (im Bilde), Sen. – sedere acutā cruce, Sen.: suffigere alqm cruci, Cic. u. Vell., od. in cruce, Hor. u. Auct. b. Afr., od. in crucem u. in crucem altissimam, Iustin.: multo praeter ceteras altiorem et dealbatam statui crucem iussit, ließ errichten, Suet.: tollere (fortnehmen) crucem de campo, Cic.: tollere alqm in crucem, Cic., mit folg. quod (weil er usw.), Quint. – bildl., summum ius antiqui putabant summam crucem (Qual), Col. – bei den Komik. in den Formeln, quaerere in malo crucem, in den Nöten sich zu einem Kreuz (zu qualvoller Strafe) verhelfen, Ter.: quae te mala crux agitat? plagt dich der Henker? Plaut.: ire od. abire in malam crucem u. bl. malam crucem, zum Henker gehen, Plaut. (s. Brix Plaut. capt. 466 u. Men. 849): u. so i od. abi in malam crucem! Plaut. u. Ter.: abi in crucem! Plaut.: i in crucem! Plaut.: ebenso ellipt., in malam crucem! zum Henker! Plaut. – u. v. der Buhldirrne, die junge Leute plagt, Marterholz, Quälgeist, aliqua mala crux, Plaut.: illae cruces, Ter. – als Schimpfwort, Galgenvogel, Galgenstrick, Plaut. Pers. 795. – II) poet., das Kreuz = die Deichsel, cr. pendula, Stat. silv. 4, 3, 28. – / arch. auch masc., malo cruce, Enn. ann. 360. Gracch. bei Fest. 150 (b), 30: Genet. Plur. crucum, Tert. apol. 16 (zweimal); ad nat. 1, 12 (zweimal); vgl. Charis. 141, 18.

    lateinisch-deutsches > crux

  • 15 perduco

    per-dūco, dūxī, ductum, ere, I) an den Ort seiner Bestimmung hinführen, hinbringen, A) eig.: 1) im allg.: alqm Romam, Liv.: bovem ad stabula, Verg.: alqm ad Caesarem, Caes.: omnes naves incolumes, Caes. – 2) insbes.: a) jmdm. ein Mädchen als Buhldirne zuführen, ein Mädchen verführen, verkuppeln, Cic. u.a. – b) jmd. als Gefangenen abführen, Amm. 14, 5, 8; 15, 2, 7; 24, 4, 9. Oros. 4, 18, 21. – c) Mauern, Gräben usw. irgendwo hinführen, hinleiten, murum fossamque ad montem, Caes.: viam a Bononia Arretium, Liv.: porticum a porta ad etc., Liv.: aquam Claudiam, Liv. epit.: aquam in coloniam, Traian. in Plin. ep. – B) übtr., hinbringen, 1) im allg.: ad dignitatem, erheben zu usw., Caes.: so auch alqm ad honores amplissimos, Cic.: ad summum perductus, zur höchsten Stufe, Cic.: alqm ad furorem, Cic.: ad exitum, Cic.: ad perniciem, Varro: numquam ad liquidum fama perducitur, wird zur klaren Vorstellung der Wirklichkeit gebracht, Curt.: eo rem perduxit, ut etc., brachte es dahin, Nep. – 2) insbes.: a) hinbringen = wozu bewegen, vermögen, alqm ad suam sententiam, Cic., od. in suam sententiam, Caes.: ad se, auf seine Seite, Caes.: alqm ad ducenta (talenta), zur Zahlung von 20 Tal. vermögen, Cic.: cum perducere (dazu vermögen) eum non posset, Nep.: m. folg. ut u. Konj., si dictis nequis perduci, ut vera haec credas, Plaut. most. 198. – b) bis auf eine Zeit hinführen, fortsetzen, im Pass. fortgesetzt werden, dauern, agri colendi studia ad centesimum annum, Cic.: a prima pueritia usque ad ultimum eius diem familiarem amicitiam, Sen. rhet.: altercationem in serum, Liv.: orationibus in noctem perductis, Liv. – c) fertigmachen, Apic. 6, 221. – II) einen Trank einziehen, einschlürfen, trinken, totum liquorem, Arnob. poët. 5. no. 26: poculum continuo haustu, Apul. met. 10, 5: potiones calicis, Corp. inscr. Lat. 8, 1027: aloë ex aquae cyathis tribus frigidis perducta, Scrib. Larg. 135 extr. (wo jetzt noch falsch perductae): vino tritum (atriplex) et in potione perductum, Gargil. Mart. med. 7 (vgl. ibid. 31, 41, 53). – u. einen Buchstaben beim Sprechen verschlucken, promiscuus etiam promiscue facit, non promisce (u enim perduci non debet), Mar. Victorin. 1, 4, 14. p. 10, 9 K. – III) etwas über etwas ziehen, streichen, A) eig.: lanam membris, Ser. Samm. 457. – B) übtr.: 1) überziehen, überstreichen, corpus stercore, Ser. Samm.: totum nati corpus ambrosiae odore, besalben, Verg. georg. 4, 416. – 2) ausstreichen, nomen, ICt. – / Imperat. perduc, Ser. Samm. 755. Vulg. act. apost. 23, 17. – Synkop. Perf. perduxti, Mart. 3, 22, 4.

    lateinisch-deutsches > perduco

  • 16 vulgo [1]

    1. vulgo (volgo), āvī, ātum, āre (vulgus, volgus), unter die große Menge bringen, allgemein (zum Gemeingut) machen, auf jedermann (alle) ausdehnen, jedermann (allen) mitteilen, -zukommen lassen, allgemein-, überallhin-, allenthalben verbreiten, I) im allg.: a) übh.: vehicula vulgata usu, Curt.: rem non vulgat, Liv.: cum consulatum vulgari viderent, Liv.: vulgari doni laudem, ein Gemeingut werde, Liv. – m. in u. Akk., in vulgum, Varro fr.: munus vulgatum ab civibus esse in socios, Liv. – m. per u. Akk., non quod ego vulgari facinus per omnes velim, auf alle ausgedehnt wissen will, Liv. – m. cum u. Abl., non vulgari modo cum infimis, sed prorsus auferri a primoribus ad plebem summum imperium, Liv. – m. Dat., quae navis in flumine publico tam vulgata (zum öffentlichen Gebrauch überlassen) omnibus, quam istius aetas, Cic. (mit Anspielung auf no. I, d). – medial, vulgari cum privatis, sich mit jedem Pr. gemein machen, Liv. 3, 35, 6. – b) eine Krankheit: ministeria in vicem ac contagia ipsa vulgabant morbos, Liv.: morbi, quos odor cadaverum totis iacentibus vulgaverat, Curt. – m. in u. Akk., vulgati contactu in homines morbi, Liv.: vulgatur contagium in alios, Curt. – u. moral. Übel, quae (commissa) vulgata in omnem exercitum, wenn das ganze H. davon angesteckt wäre, Liv.: v. commercium vitiorum in exteras gentes, Curt.: u. refl., cum orta licentia a paucis in omnes se repente vulgasset, Liv. – c) eine Schrift, ins Publikum bringen, veröffentlichen, librum, Quint.: carmina incertis auctoribus vulgata in saevitiam superbiamque eius, Tac.: nondum vulgata (noch unedierte) carmina, Mart.: quos libros vulgandos curasse nomine auctoris, Suet.: vulgata editio, die Vulgata (als Schrift), Hieron. epist. 65, 9. – d) im obszönen Sinne, jedermann (aller Welt) überlassen, -preisgeben, ferarum ritu concubitus plebis patrumque, Liv.: corpus, Liv.: corpus pretio, Aur. Vict. – II) insbes., durch die Rede allgemein verbreiten, allgemein bekannt machen, zu jedermanns Kunde bringen, im Publikum umherbieten, im Passiv auch = zur öffentlichen Kunde gelangen, allgemein bekanntwerden, alqm vulgo, Plaut.: obductum verbis dolorem, Verg.: famam interfecti regis, Liv.: acta, austragen, ausplaudern, Curt.: haec et talia, Tac. – quae vulgata sermonibus erant, Liv.: alia vulgata miracula erant, man trug sich allgemein mit noch a.W., Liv.: propter vulgatam falso de me opinionem, Quint.: artes non ante vulgatae, Hor. – ita famā Persae vulgaverant, Curt. – vulgavit rumor, fabula, fama m. folg. Acc. u. Infin., vulgatur rumor duas deesse tabulas, Liv.: fabula, quae obiectum leoni a rege Lysimachum temere vulgavit, Curt.: ut idoneis auctoribus fama vulgavit Alexandrum cum omnibus copiis, quamcumque ipse adisset regionem, petiturum, Curt.: vulgatum (est) per omnes ordines Quinctium esse, Liv.

    lateinisch-deutsches > vulgo [1]

  • 17 crux

    crux, crucis, f. (vgl. altind. krъñcati »krümmt sich«, ahd. hrukki »Rücken«), I) das Marterholz, sowohl zum Anpfählen (s. Sen. de prov. 3, 9), als zum Hängen (s. Cic. pro C. Rab. 10 sqq.), als zum Spießen, bes. aber zum Kreuzigen (s. Sen. ad Marc. 20, 3), und dann deutsch das Kreuz (sowohl in Gestalt eines T als eines +), crucis terror, Cic.: ultimum crucis supplicium, Flor.: cruce dignus, v. Pers., cruce dignissimi fugitivi, Val. Max., und v. Vergehen, peccat uterque nostrum cruce dignius? Hor. – cr. acuta, Sen.: cr. alta, Plin., altissima, Iustin.: cr. praeter ceteras multo altior et dealbata, Suet.: cr. summa, Catull. u. Iustin. -afficere alqm cruce, Suet. u. Lact.: afficere cives Romanos morte, cruciatu, cruce, Cic.: agere alqm in crucem, Cic., in illum cruciatum et crucem, Cic.: affigere alqm cruci, Liv. u. Val. Max.: constituere crucem sibi ipsum (bildl.), Cic.: contionari de summa cruce, Iustin.: defigere crucem in foro, in comitio, in campo Martio, Cic. (vgl. crucem ad supplicium defigi et constitui iubes, Cic.): detrahere (abnehmen) alqm ex cruce, Cic.: fabricare crucem, Sen.: figere crucem damnatis servis, Cic., od. post urbem in via Pompeia, Cic., od. illo in loco, Cic.: figere alqm in ea parte crucis, quae ad fretum spectat, Cic.: figere corpus verberibus lacerum in crucem, Iustin.: figere alqm od. corpus alcis cruci, Quint. u. Plin.: luere sup-
    ————
    plicia crucibus, Iustin.: mereri crucem, Ter. Andr. 521: merere crucem, Sen. contr. 7, 6 (21), 3: minari alci crucem, Cic.: minitari omnibus bonis cruces ac tormenta, Cic.: pendēre in cruce, Iustin., merito in tam alta cruce, Plin. (vgl. crucibus affixi per ingens litoris spatium pependerunt, Curt.): pascere in cruce corvos, Hor.: ponere alci crucem, Iuven.: propositā cruce aut saxo, da das Kr. oder der tarpejische Fels (als Strafe) darauf gesetzt war (darauf stand), Cic.: multas cruces propositas effugere cupere (bildl. = vielen Quälereien), Cic.: rapere alqm in crucem, Cic.: refigere se crucibus (im Bilde), Sen. – sedere acutā cruce, Sen.: suffigere alqm cruci, Cic. u. Vell., od. in cruce, Hor. u. Auct. b. Afr., od. in crucem u. in crucem altissimam, Iustin.: multo praeter ceteras altiorem et dealbatam statui crucem iussit, ließ errichten, Suet.: tollere (fortnehmen) crucem de campo, Cic.: tollere alqm in crucem, Cic., mit folg. quod (weil er usw.), Quint. – bildl., summum ius antiqui putabant summam crucem (Qual), Col. – bei den Komik. in den Formeln, quaerere in malo crucem, in den Nöten sich zu einem Kreuz (zu qualvoller Strafe) verhelfen, Ter.: quae te mala crux agitat? plagt dich der Henker? Plaut.: ire od. abire in malam crucem u. bl. malam crucem, zum Henker gehen, Plaut. (s. Brix Plaut. capt. 466 u. Men. 849): u. so i od. abi in malam crucem! Plaut. u. Ter.: abi in crucem! Plaut.: i
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    in crucem! Plaut.: ebenso ellipt., in malam crucem! zum Henker! Plaut. – u. v. der Buhldirrne, die junge Leute plagt, Marterholz, Quälgeist, aliqua mala crux, Plaut.: illae cruces, Ter. – als Schimpfwort, Galgenvogel, Galgenstrick, Plaut. Pers. 795. – II) poet., das Kreuz = die Deichsel, cr. pendula, Stat. silv. 4, 3, 28. – arch. auch masc., malo cruce, Enn. ann. 360. Gracch. bei Fest. 150 (b), 30: Genet. Plur. crucum, Tert. apol. 16 (zweimal); ad nat. 1, 12 (zweimal); vgl. Charis. 141, 18.

    Ausführliches Lateinisch-deutsches Handwörterbuch > crux

  • 18 perduco

    per-dūco, dūxī, ductum, ere, I) an den Ort seiner Bestimmung hinführen, hinbringen, A) eig.: 1) im allg.: alqm Romam, Liv.: bovem ad stabula, Verg.: alqm ad Caesarem, Caes.: omnes naves incolumes, Caes. – 2) insbes.: a) jmdm. ein Mädchen als Buhldirne zuführen, ein Mädchen verführen, verkuppeln, Cic. u.a. – b) jmd. als Gefangenen abführen, Amm. 14, 5, 8; 15, 2, 7; 24, 4, 9. Oros. 4, 18, 21. – c) Mauern, Gräben usw. irgendwo hinführen, hinleiten, murum fossamque ad montem, Caes.: viam a Bononia Arretium, Liv.: porticum a porta ad etc., Liv.: aquam Claudiam, Liv. epit.: aquam in coloniam, Traian. in Plin. ep. – B) übtr., hinbringen, 1) im allg.: ad dignitatem, erheben zu usw., Caes.: so auch alqm ad honores amplissimos, Cic.: ad summum perductus, zur höchsten Stufe, Cic.: alqm ad furorem, Cic.: ad exitum, Cic.: ad perniciem, Varro: numquam ad liquidum fama perducitur, wird zur klaren Vorstellung der Wirklichkeit gebracht, Curt.: eo rem perduxit, ut etc., brachte es dahin, Nep. – 2) insbes.: a) hinbringen = wozu bewegen, vermögen, alqm ad suam sententiam, Cic., od. in suam sententiam, Caes.: ad se, auf seine Seite, Caes.: alqm ad ducenta (talenta), zur Zahlung von 20 Tal. vermögen, Cic.: cum perducere (dazu vermögen) eum non posset, Nep.: m. folg. ut u. Konj., si dictis nequis perduci, ut vera haec
    ————
    credas, Plaut. most. 198. – b) bis auf eine Zeit hinführen, fortsetzen, im Pass. fortgesetzt werden, dauern, agri colendi studia ad centesimum annum, Cic.: a prima pueritia usque ad ultimum eius diem familiarem amicitiam, Sen. rhet.: altercationem in serum, Liv.: orationibus in noctem perductis, Liv. – c) fertigmachen, Apic. 6, 221. – II) einen Trank einziehen, einschlürfen, trinken, totum liquorem, Arnob. poët. 5. no. 26: poculum continuo haustu, Apul. met. 10, 5: potiones calicis, Corp. inscr. Lat. 8, 1027: aloë ex aquae cyathis tribus frigidis perducta, Scrib. Larg. 135 extr. (wo jetzt noch falsch perductae): vino tritum (atriplex) et in potione perductum, Gargil. Mart. med. 7 (vgl. ibid. 31, 41, 53). – u. einen Buchstaben beim Sprechen verschlucken, promiscuus etiam promiscue facit, non promisce (u enim perduci non debet), Mar. Victorin. 1, 4, 14. p. 10, 9 K. – III) etwas über etwas ziehen, streichen, A) eig.: lanam membris, Ser. Samm. 457. – B) übtr.: 1) überziehen, überstreichen, corpus stercore, Ser. Samm.: totum nati corpus ambrosiae odore, besalben, Verg. georg. 4, 416. – 2) ausstreichen, nomen, ICt. – Imperat. perduc, Ser. Samm. 755. Vulg. act. apost. 23, 17. – Synkop. Perf. perduxti, Mart. 3, 22, 4.

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  • 19 vulgo

    1. vulgo (volgo), āvī, ātum, āre (vulgus, volgus), unter die große Menge bringen, allgemein (zum Gemeingut) machen, auf jedermann (alle) ausdehnen, jedermann (allen) mitteilen, -zukommen lassen, allgemein-, überallhin-, allenthalben verbreiten, I) im allg.: a) übh.: vehicula vulgata usu, Curt.: rem non vulgat, Liv.: cum consulatum vulgari viderent, Liv.: vulgari doni laudem, ein Gemeingut werde, Liv. – m. in u. Akk., in vulgum, Varro fr.: munus vulgatum ab civibus esse in socios, Liv. – m. per u. Akk., non quod ego vulgari facinus per omnes velim, auf alle ausgedehnt wissen will, Liv. – m. cum u. Abl., non vulgari modo cum infimis, sed prorsus auferri a primoribus ad plebem summum imperium, Liv. – m. Dat., quae navis in flumine publico tam vulgata (zum öffentlichen Gebrauch überlassen) omnibus, quam istius aetas, Cic. (mit Anspielung auf no. I, d). – medial, vulgari cum privatis, sich mit jedem Pr. gemein machen, Liv. 3, 35, 6. – b) eine Krankheit: ministeria in vicem ac contagia ipsa vulgabant morbos, Liv.: morbi, quos odor cadaverum totis iacentibus vulgaverat, Curt. – m. in u. Akk., vulgati contactu in homines morbi, Liv.: vulgatur contagium in alios, Curt. – u. moral. Übel, quae (commissa) vulgata in omnem exercitum, wenn das ganze H. davon angesteckt wäre, Liv.: v. commercium vitiorum in exteras gen-
    ————
    tes, Curt.: u. refl., cum orta licentia a paucis in omnes se repente vulgasset, Liv. – c) eine Schrift, ins Publikum bringen, veröffentlichen, librum, Quint.: carmina incertis auctoribus vulgata in saevitiam superbiamque eius, Tac.: nondum vulgata (noch unedierte) carmina, Mart.: quos libros vulgandos curasse nomine auctoris, Suet.: vulgata editio, die Vulgata (als Schrift), Hieron. epist. 65, 9. – d) im obszönen Sinne, jedermann (aller Welt) überlassen, -preisgeben, ferarum ritu concubitus plebis patrumque, Liv.: corpus, Liv.: corpus pretio, Aur. Vict. – II) insbes., durch die Rede allgemein verbreiten, allgemein bekannt machen, zu jedermanns Kunde bringen, im Publikum umherbieten, im Passiv auch = zur öffentlichen Kunde gelangen, allgemein bekanntwerden, alqm vulgo, Plaut.: obductum verbis dolorem, Verg.: famam interfecti regis, Liv.: acta, austragen, ausplaudern, Curt.: haec et talia, Tac. – quae vulgata sermonibus erant, Liv.: alia vulgata miracula erant, man trug sich allgemein mit noch a.W., Liv.: propter vulgatam falso de me opinionem, Quint.: artes non ante vulgatae, Hor. – ita famā Persae vulgaverant, Curt. – vulgavit rumor, fabula, fama m. folg. Acc. u. Infin., vulgatur rumor duas deesse tabulas, Liv.: fabula, quae obiectum leoni a rege Lysimachum temere vulgavit, Curt.: ut idoneis auctoribus fama vulgavit Alexandrum cum omnibus copiis, quamcumque ipse
    ————
    adisset regionem, petiturum, Curt.: vulgatum (est) per omnes ordines Quinctium esse, Liv.
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    2. vulgō (volgō), Adv. (eig. Abl. v. vulgus), in-, bei-, vor der großen Menge, zur Bezeichnung dessen, was bei-, vor allen od. den meisten Leuten od. durch alle od. doch die meisten Leute geschieht, deutsch je nach dem Zshg. bei-, vor od. durch jedermann, in-, bei-, vor dem Publikum, bei-, vor aller Welt, allgemein, allenthalben (bei od. vor den Leuten), im gemeinen Leben, insgemein, gemeiniglich, gewöhnlich (Ggstz. insolenter et raro), victum v. quaerere, Ter.: num locum ad spectandum dare? aut ad prandium invitare? Minime, sed vulgo, passim. Quid est vulgo? Universos, Cic.: eius modi tempus erat, ut homines v. impune occiderentur, Cic.: v. ostendere ac proferre, Cic.: quas (litteras) v. ad te mitto, Cic. – ab iis qui ad conducendos homines facultates habebant, vulgo regna occupabantur, Caes. – v. totis castris testamenta obsignabantur, Caes. – ut v. milites ab signis discederent, Caes.: ad prandium vulgo (massenweise) vocati, Cic.: v. facturos alia (incendia), Liv. – deinde quaeritur, evenire vulgo soleat an insolenter et raro, Cic. – vari lenticulaeque v. notae sunt, Cels.: v. audio, Cels.: verum illud verbum, quod v. dici solet, Ter.: ut v. uti solemus, Quint.: hoc quod v. sententias vocamus, Quint.

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  • 20 ago

    ēgī, āctum, ere
    1)
    а) приводить в движение, вести ( magnum agmen V); погонять, гнать (greges Sen; capellas V)
    б) загонять ( pisces in retia PM); уводить (captivos QC, M); угонять ( boves L); уносить (praedam Pl, Sl, L)
    ferre (portare) et a. L, Csуносить ( имущество) и угонять ( людей и скот), т. е. грабить, расхищать
    в) приводить в волнение, волновать ( freta ventus agit O); изгонять ( membris venena V); шевелить, приводить в движение (a. carmine quercus V — об Орфее)
    2) возвр.
    se a. или pass. agi — приходить, идти
    se ad auras a. V — подниматься, вырастать
    3) преследовать, гонять, охотиться (cervos, aprum V)
    aliquem in fugam a. Just — обратить кого-л. в бегство
    aliquem in exsilium a. L — отправить в изгнание (сослать) кого-л.
    4)
    agi motu suo C — находиться в самопроизвольном движении, тж. пододвигать, приближать, подводить (vineas turresque ad oppidum Cs)
    б) направлять (carpentum per aliquid L); проводить (cloacam sub terram, v. l. sub terra L)
    limitem a. T — проводить границу, но
    cuniculos a. Cs, Cрыть подкопы
    5)
    а) метать (scintillas Lcr; hastam V); вращать, крутить ( fundam circum caput V); отбрасывать
    б) испускать ( gemitus V); вбивать, вколачивать ( sublīcas Cs); вонзать ( stipitem per corpus Sen)
    radīces a. Vr, C, PMпускать корни
    in crucem a. C etc. — пригвождать к кресту, распинать
    rimas a. C etc.давать трещины
    spumas (in) ore a. C etc.(ис)пускать ртом пену
    joca a. Sl — отпускать шутки, шутить
    6) возбуждать, побуждать ( nova quaerere tecta V); доводить ( aliquem ad или in aliquam rem)
    a. aliquem praecipitem C etc. — толкать кого-л. в пропасть, но тж. стремительно гнать (преследовать) кого-л.
    aliquem transversum a. Sl, Sen etc. — сбивать с толку, совращать, тж. подстрекать кого-л. к мятежу
    in desperationem a. Lдоводить до отчаяния
    7) беспокоить, тревожить, мучить, досаждать, преследовать ( stimulis V)
    aliquem diris a. H — проклинать кого-л.
    acerba fata aliquem agunt H — жестокая судьба тяготеет над кем-л.
    8) делать, действовать, заниматься
    omnia quae fiunt quaeque aguntur C — всё, что возникает ( в природе) и всё, что создаётся ( человеком)
    natura agendis rebus apta Sen — характер, склонный к деятельности
    nihil agendo homines male a. discunt впоследствии погов. Cato ap. Colничегонеделание учит людей дурным делам
    nihil (non multum) agit C — он ничего не может сделать, ничего у него не выходит
    nihil agis, nihil assequeris, neque tamen conari desistis C — ничего у тебя не получается, ничего ты не достигаешь, и всё же не прекращаешь попыток
    aliud (alias res) a. C, PS — заниматься другим делом, отвлекаться, не обращать внимания
    actam rem a. L и actum a. погов. Terделать сделанное (т. е. заниматься бесплодным делом)
    satis a. — быть озабоченным или встревоженным, беспокоиться ( de aliquā re AG и alicujus rei Ap)
    9) замышлять, задумывать, затевать, иметь в виду, стараться
    observabo, quam rem agat Pl — посмотрю, что он затевает
    proditionem alicui a. T — задумать измену в пользу кого-л. (перейти на чью-л. сторону)
    aliud a., aliud simulare C — иметь в виду одно, а притворно утверждать другое
    hoc (id) agere, ut (ne) C, L etc. — иметь в виду, чтобы (не)
    10) говорить, обсуждать (de aliquā re Cs, C); обращаться, беседовать ( plebejo sermone cum aliquo C); выражать
    gratias (поэт. grates) a. C — выражать признательность, благодарить
    alicui gratias pro aliquā re a. Pl — благодарить кого-л. за что-л.
    laudes a. Lпрославлять
    a. cum aliquo de re aliquā (aliquam rem) — договариваться (вести переговоры) с кем-л. о чём-л.
    Alcibiādes a. coepit se coacturum Lysandrum aut dimicare aut pacem petere Nep — Алкивиад стал утверждать, что он заставит Лисандра или сражаться, или просить мира
    cum populo a. C и per populum a. C, Lвносить предложение на голосование народного собрания (ср. contionem habere обращаться к народу с речью, не внося никаких законодательных предложений)
    11) ( реже se a. Sen) поступать, вести себя, обращаться ( familiariter cum aliquo Sl)
    bene egissent Athenienses cum Miltiade, si... VM — афиняне хорошо поступили бы с Мильтиадом, если бы...
    12) pass. agi обстоять, касаться
    māle agitur cum domino, quem villicus docet Col — плохо, когда хозяина учит управляющий
    agitur praeclare, si nosmet ipsos regere possumus C — (дело обстоит) превосходно, если мы в состоянии сами собой управлять
    13) осуществлять, вести; заведовать, управлять
    custodias a. L — нести охрану, охранять
    forum a. Cвершить суд
    bellum a. Sl, O, QC — вести войну, но тж. L описывать войну
    praefecturam a. Suбыть префектом
    dies festos a. — справлять праздники
    14)
    а) ( о времени) проводить (vitam ruri Ter; noctem quietam T; aetatem in litteris C)
    б) pass. протекать, идти ( о годах)
    в) поздн. в pl.
    a cujus obitu nonaginta aguntur anni PM — (Вергилий), со смерти которого прошло 90 лет
    actum de exercitu foret, ni... L — армии пришёл бы конец, если бы не...
    15) жить, находиться ( в том или ином состоянии), пребывать
    a. prope a mari PMжить близ моря
    a. sine legibus L — жить, не имея законов
    a. inter homines desinere Tне быть больше среди людей (т. е. умереть)
    16) преследовать в судебном порядке, обвинять, судить
    a. aliquem reum L — привлекать кого-л. к судебной ответственности
    a. cum aliquo alicujus rei C, Q — судиться с кем-л. из-за чего-либо
    acta res est Ter — суд кончен, кончено
    17) юр. вести на суде, защищать
    causam alicujus a. C — вести чьё-л. дело (защищать чьи-л. интересы)
    18) произносить или петь ( rnedicabile carmen VF); читать, декламировать ( cum dignitate ac venustate C); представлять, разыгрывать, играть (на сцене) (fabulam Pl, Ter, C, Pt)
    a. partes Ter, Vr, Cисполнять роль
    19) imper. (преим. при imper. другого глагола) age, agite ну, ну же, давай(те), тж. ладно (уж), хорошо, пускай, увы, что же (intens. agedum, agesis и др.)
    vade age, nate V — ступай, сын мой
    en, age, rumpe moras V — ну, довольно медлить
    mittite, agedum, legatos Lотправьте же послов
    age, porro, cur C — а теперь скажи, пожалуйста, почему
    age, novi tuum animum Ter — да будет, знаю я тебя
    nunc, age, quod superest, cognosce Lcr — ну, а теперь узнай про остальное
    age, sit ita factum C — ладно, пусть это было так
    age, veniam Ter — что ж, приду
    age, hoc malum commune mihi est cum omnibus C — увы, это и моя беда

    Латинско-русский словарь > ago

См. также в других словарях:

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